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Analyse
                               Ces erreurs que Macky risque de payer cash !
Les observateurs avertis et ceux qui ont blanchi sous le harnais le savent : pour un chef de l’Etat, la fin la plus tragique c’est celle qui l’éjecte de son trône sous l’impulsion d’erreurs qu’il avait la possibilité d’éviter. Le président Macky Sall a, somme toute, les moyens d’empêcher le sieur Idrissa Seck de l’entraîner dans le piège bien tendu dans son vaste ministère de la Parole, qu’il gère avec maestria et avec une insolence calculée, avec le secret espoir de se faire emprisonner avant la tombée (très improbable) de ce grand silence qui l’enverra à la retraite.
Sa circonspection (celle de Macky Sall s’entend) et sa sobriété légendaire vis-à-vis de la vertigineuse logorrhée critique d’un adversaire en quête d’une incertaine rédemption ne doit, pour rien au monde, laisser place à des sorties intempestives destinées à amortir les effets de ses attaques (celles d’Idy s’entend). 


Vous avez dit, un chef, maître d’œuvre de son propre piège…

Une autre erreur qui vient s’ajouter aux faux-pas évitables dont nous avons fait état plus haut, c’est le fait d’avoir interdit le meeting du sieur Khalifa Sall quelques heures après l’avoir autorisé. Cet homme, lui aussi, à l’image d’Idrissa Seck, est dans la logique d’une quête de notoriété et sait qu’il ne peut se tailler un bel habit de Présidentiable qu’avec l’aide du « couturier » Macky Sall. Il ne faut pas quand même perdre de vue qu’il a déjà engrangé dans son escarcelle des points importants après que son « rival » socialiste, Tanor Dieng (pour ne pas le nommer) a travaillé à faire convoquer à la DIC de jeunes scoliastes rebelles se réclamant à découvert de son autorité.   

Autant de failles dans les postures adoptées par le président Macky Sall et son régime seront forcément préjudiciables à leur image d’ensemble au moment de franchir les prochaines joutes présidentielles. Il est temps donc qu’il rectifie, au risque de le payer cash. Et ce retour sur la ligne droite devrait commencer,à titre illustratif, par des poursuites notamment judiciaires contre ceux-là seconds couteaux du Macky qui ont été tristement  épinglés par des rapports (Cour des Comptes) etc... 
A bon entendeur...

Mamadou Ndiaye
Dirpub www.dakarposte.com
Mail: njaydakarposte@gmail.com


L’intolérable pillage de nos maigres ressources par les SALL affairistes (Par Sidy Fall)
Du statut de simple locataire avant 2000, le Président Macky Sall a réussi l’exploit inouï, pour un acteur politique d’un pays sous développé, classé parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, d’accumuler une immense fortune, en un temps record. Sa déclaration de patrimoine en 2012, adressée au Conseil constitutionnel, et publiée in extenso au journal officiel constitue un aveu de taille. En effet, l’homme aux « 8 milliards de F CFA  » n’est ni héritier d’un patrimoine, ni gestionnaire d’une entreprise connue sur la place publique.
Journaliste de profession, puis attaché diplomatique à l’ambassade du Sénégal en Chine (Pékin), son frère Aliou Sall, devenu acteur économique au lendemain de l’élection présidentielle de 2012, est empêtré dans un énorme scandale financier lié aux conditions d’octroi du contrat PETROTIM, et aux modalités de transfert des 60% de TIMIS CORPORATION à KOSMOS ENERGY. L’existence de graves conflits d’intérêts qui entourent cette nébuleuse affaire, dont les montants sont chiffrés à des centaines de milliards de F CFA représentent une perte inestimable pour l’Etat du Sénégal.
Les 12 milliards de FCFA octroyés à l’homme d’affaires, Adama Bictogo en guise d’indemnisation, dans le cadre du funeste « Protocole BICTOGO » au moment où le régime cumule des arriérés pour de nombreuses corporations (enseignants, greffiers, étudiants, professionnels de la santé, etc…) symbolisent le pillage de nos maigres ressources, assimilable à un véritable détournement de deniers publics.
En vérité, Macky Sall et Aliou Sall devraient siéger au premier rang des clients de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite). Il appartient aux magistrats de prendre toutes leurs responsabilités en tant que garants des libertés des Sénégalais, de recouvrer leur pleine et entière indépendance garantie par la Constitution, et de couper définitivement le cordon ombilical qui lie le Parquet à l’Exécutif.
La situation catastrophique du pays, les multiples dérives du régime de Macky Sall, les scandales financiers à n’en plus finir et le désespoir généralisé des Sénégalais doivent inciter toutes les composantes de l’opposition à s’unir pour défendre l’intérêt général et le Sénégal.
En ma qualité de Coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République de France, j’invite solennellement toute l’opposition à arrêter les invectives de part et d’autre, et propose l’organisation d’une Conférence extraordinaire regroupant tous les leaders de parti, en vue de poser les jalons de l’alternance.
Aujourd’hui l’opposition sénégalaise n’a qu’un seul adversaire: Macky Sall et son régime.
Fait à Paris, le 23 juillet 2016
Sidy Fall, Coordonnateur du FPDR France


Monsieur le Président de la République je vous remercie et vous félicite d'avoir tué dans l'œuf cette nouvelle série qui devait s'appeler le Protocole de Rebeuss et vous avez choisi le bon moment. Vous avez montré à vos partisans qu'ils doivent éviter le brouillage de vos actions et que vous avez des choses plus importantes à gérer.


Monsieur le Président, merci pour la hauteur – (Par Thierno Lo)
ean Anouilh disait dans L'alouette : "Dieu ne demande rien d'extraordinaire aux hommes. Seulement d'avoir confiance en cette part d'eux mêmes, qui est Lui. Seulement de prendre un peu de hauteur. Après Il se charge du reste". 
Ce n'est pas au moment où Dakar et sa banlieue vous accueillent pour apprécier vos réalisations et écouter vos promesses d'ici 2019 que vous devez accepter d'être tiré vers le bas et permettre à une opposition en manque d'alternatives de trouver de la matière et de se poser en victime. 

Il est temps que ceux qui vous accompagnent, mettent l'accent sur le bilan qui est palpable, qu'ils le partagent et le fassent valider par les populations et qu'ils portent en bandoulière la politesse et l'humilité, des valeurs que vous portez et qui sont à partager avec notre jeunesse. 
Une nation ne se construit pas par des invectives, par de la délation et la palabre inutile. 

Il fallait montrer que nous avons de la matière et que nos débats doivent être des débats de programmes, et que le taux de croissance de plus de 6% et les clignotants qui sont au vert montrent que vous avez pris un bon départ. Au delà de la bonne gouvernance, de la Cmu et autres, vous avez fait des réalisations difficiles à exposer dans cette contribution mais nous pouvons en aborder certaines en donnant la parole aux véritables soldats de l'émergence qui sont les mieux placés pour parler de leurs différents secteurs. 

Écoutons les acteurs de l'agriculture Monsieur le Président : 
Dans le bassin de l'Anambé, Mamadou Ly nous rapporte dans sa revue de presse que la culture du riz rend millionnaire, il nous rapporte les propos qui suivent : "Issa Baldé, un jeune homme d'une trentaine d'années, n'envie pas ses frères qui sont à l'extérieur, encore moins les fonctionnaires natifs du bassin. A l'en croire, l'agriculture est une alternative pour lutter contre l'émigration clandestine. Ce gros producteur gagne 50 millions de fcfa en revenu annuel. Ce qui lui a permis d'acheter des terrains à Diaobé, à Vélingara et à Yenne, mais aussi trois tracteurs. Et pour couronner le tout, Issa amène cette année ses parents à la Mecque. Une réussite qu'il doit à la modernisation de l'agriculture". 
Le Pnar, programme national d'autosuffisance en riz est devenu aujourd'hui un acteur essentiel dans le développement du bassin de l'Anambé selon Saly Sagne du site Leral.net. Et permettez-moi, Excellence Monsieur le Président, d'ajouter les aménagements hydro agricoles dans le nord que j'ai visité en compagnie du Directeur de la Saed mon ami Samba Kanté. Sans oublier les pistes et forages du PUDC car, à la différence de certains moi je suis sorti de Dakar pour aller voir concrètement sur le terrain. 
Général Ndiaye et Thierno Mbengue présidents des mareyeurs, manifestent leur satisfaction à cause du financement, de la gestion du marché aux poissons, des innovations et appuis apportés au secteur de la pêche, moteurs, gilets, chambres froides, camions et autres. 
Maguette Mbow Président de la chambre des métiers de Dakar, parlant au nom des 120 corps de métiers qui constituent l'artisanat dit ceci : "Ce que vous avez fait pour le secteur c'est du jamais vu. Vous avez permis aux artisans d'être formés et de pouvoir avoir des diplômes, la formation professionnelle est mieux articulée, le mobilier national est revigoré par notre prise en charge dans la commande publique et vous avez donné des instructions fermes pour le comptoir de l'or afin que les bijoutiers sortent du marché noir". 
La Présidente des teinturières se félicite de l'intérêt manifesté au secteur leur permettant d'exporter de la peinture bio, il leur reste seulement d'avoir des sites pour quitter la cour des maisons et les terrains d'autrui. 
Baye Ali du Revas et Bakayoko du Revap du secteur de la mécanique, tout en demandant l'accélération de la mise à disposition des sites de reclassement à Diamniadio et autres endroits, vous remercient aussi Monsieur le Président. Ils disent tous que la mise à disposition des sites et l'aide au financement est la seule chose qui intéresse tous les mécaniciens du Sénégal et vous avez donné des instructions dans ce sens. Vous avez compris que le tourisme par sa transversalité est un levier essentiel pour atteindre l'émergence car il crée des emplois, importe des devises et par ses différentes valeurs ajoutées contribue de façon significative au PIB. C'est pourquoi vous avez donné des instructions qui ont aidé aux différentes incitations et investissements devant permettre au secteur de se relever. 

La Cop21 vous a trouvé au delà des efforts consentis au niveau de la Grande Muraille Verte qui nous préserve du désert et protège la couche d’ozone, qui donne des revenus aux populations, dans l'utilisation des transports les moins polluants pour entrer dans la phase du chemin de fer. 
Avec votre brillant Premier Ministre, vous avez compris que le transport lourd doit être encadré pour préserver les infrastructures routières et permettre au chemin de fer de jouer son rôle structurant qui doit nous aider à atteindre l'émergence. 
On a toujours parlé d'une nouvelle ville, voilà Diamniadio avec ses nouvelles infrastructures qui répondent aux standards internationaux et va nous permettre de réduire des fractures. Cette ville rapproche les services des populations, crée des emplois et donne de la valeur à tout ce qui tourne autour de cette Zone. 
Par toutes ces réalisations, Monsieur le Président, vous avez répondu à ma contribution que j avais adressée à Madame le Premier Ministre lors de sa déclaration de politique générale. 
Je lui disais : le moteur tourne à vide Crack....Crack..., le vélo ne bouge pas, pourtant le garçon fait des efforts de pédalage, mais, le vélo refuse d'avancer et le garçon risque de tomber. Il pose un pied à terre et se penche vers la chaîne de transmission, qui a lâché, évidemment, la roue dentée de devant (attelée aux pédales) reçoit bien la force du garçon qui pédale, et elle tourne, tourne, mais la roue arrière ne reçoit aucune force devant lui permettre de propulser le vélo en avant. 
J'aurais pu prendre l'exemple de la voiture, mais celui du vélo est plus percutant. Les français disent "pédaler dans la choucroute" ou pédaler dans la semoule" pour parler de quelqu'un qui n'a aucune prise sur la réalité. 
C'est ce qui nous arrive Madame le Premier Ministre à nous Africains et notamment sénégalais. 
Depuis plus de cinquante ans que nous sommes "indépendants", nous n'avons aucune prise sur notre réalité, nous ne pouvons pas nous nourrir, nous ne pouvons pas nous soigner, notre système éducatif bat de l'aile depuis que les colons ont retiré leur assistance technique, nous ne pouvons pas nous loger, etc... nous sommes désorientés par rapport à la perspective historique. 
Vous m'avez bien répondu Monsieur le Président et vous m'en voyez très ravi. 
Et pour ce faire il faut fermer la porte aux débats inutiles, et mettre ensemble toutes les énergies autour du PSE pour l'intérêt général et pour les générations futures. 
Et comme nous sommes dans une société ouverte et que forcément il va y avoir débat, de grâce, portez nous la contradiction sur le bilan décliné dans cette contribution et nous allons tous y gagner. 


Thierno Lo, ancien Ministre, Président de l’Alliance pour la Paix et le Développement


A quand le statut de «pays conforme» pour le Sénégal, candidat à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis octobre 2013 ? En tout cas, ce n’est pas demain la veille, si l’on tient compte de la non-transparence dans le secteur, qui affecte le processus, en particulier ITIE.


Secteur des mines et des hydrocarbures : Refus de transparence, fausses déclarations, résistance, processus ITIE compromis, nébuleuse totale
Pour preuve, le second rapport tarde à tomber, alors que le premier, du fait de l’opacité dans le secteur, traîne de nombreuses tares qui compromettent sa qualité, sa crédibilité et sa fiabilité. Et si les sociétés et organes déclarant continuent d’entretenir le flou, d’essayer de passer entre les mailles des exigences et de jouer au chat et à la souris avec le Comité national ITIE, le Sénégal pourrait aller largement au-delà du délai de validation, déjà dépassé de quelques mois. 

«Les entreprises retenues dans le périmètre du rapport ITIE doivent collaborer avec le Comité National en lui soumettant leurs déclarations, selon les modalités définies par la Norme ITIE. Il s’agit là d’une exigence minimale à laquelle sont déjà soumises la plupart des entreprises extractives lorsqu’elles opèrent dans certaines juridictions. Elles ne sauraient donc se soustraire ni à la déclaration, ni à l’exigence de certification de ces mêmes déclarations», déclarait le Premier ministre Mohamed Boun Abdallah Dionne, en 2014, lors du lancement officiellement du premier rapport couvrant l’année fiscale 2013. 
Mais hélas, dans le secteur, on en a cure de cette piqure de rappel du chef du gouvernement. Et pour cause, le second rapport qui doit porter sur l’année fiscale 2014, peine encore à voir le jour, du fait du peu d’enthousiasme et d’empressement des sociétés et organes collecteurs de l’Etat (Petrosen, Direction générale des impôts et domaines, Direction de la comptabilité publique et du Trésor, Direction générale des Douanes, Direction générale des eaux et forêts, chasse et conservation des sols, Direction de l’environnement et des établissements classés, Direction des mines et de la géologie). 
«On est jusqu’à présent dans la phase de collectes des déclarations. Il faut reconnaître que c’est assez laborieux, parce que les gens traînent les pieds», souffle une source très au fait du travail du Comité national ITIE. 
Et ce n’est guère surprenant, si l’on se réfère au rapport précédent pour la réalisation duquel les entreprises et organes collecteurs ont manqué de collaboration. 

Quand le rapport 2013 étale le «refus» de transparence dans le secteur 
Ismaïla Madio Fall n’avait pas tort de dire dans son avant-propos du rapport 2013 du comité ITIE, que «Le chemin de la transparence est parsemé d’embuches». En effet, le rapport de conciliation de l’année fiscale 2013 (entre les paiements déclarés versés par les entreprises concernées et les paiements déclarés reçus par l’Etat desdites entreprises) a mis au grand jour l’ampleur de la non-transparence dans les activités minières, pétrolières et gazières au Sénégal. 

11 entreprises dont Petro-tim n’ont pas fait de déclaration 
Alors que la déclaration ITIE est une exigence, plusieurs entreprises s’y sont volontairement soustraites. En effet, six (6) entreprises parmi les 13 concernées du secteur des hydrocarbures, ainsi que cinq (5) entreprises des 25 concernées (celles qui payent annuellement plus de 250 millions F fa) dans le secteur minier n’ont pas fait de déclarations ITIE. 
Il s’agit pour le secteur des hydrocarbures de Petro-tim (qui a cédé son titre à Kosmos Energy), Elentino, Oranto Petroleum, Rex Atlantic/trace Atlantic, Ophyr Energie, Oryx Petroleum. Pour le secteur minier, il y a Arcelor mittal, SDI, Société d’exploitation des gisements de marbres, Société industrielle africaine de verre (IAV-SA) et Gecamines. 
A noter que pour le secteur minier, en plus des 25 sociétés payant plus de 250 millions/an, le rapport a pris en compte 121 autres, payant moins de 250 millions/an. Et aucune de ses 121 entreprises n’a fait de déclaration. Le Comité a dû se contenter des données fournies unilatéralement par les organes collecteurs de l’Etat. Ce qui pose un problème de fiabilité et de crédibilité, du moment qu’il n’y a pas eu de rapprochements ou confrontations des données, pour savoir si les montants déclarés par les organes collecteurs sont effectivement ceux versés par les sociétés. 

Des déclarations tardives, avec des données ITIE non exhaustives et non signées par des personnes qualifiées à le faire… 
Pour les sociétés qui ont accepté de faire des déclarations, c’était un marathon infernal pour l’équipe du professeur Ismaïla Madio Fall. Les délais de collecte des données ont dû être plusieurs fois repoussés en raison du nombre insuffisant de déclarations et données ITIE reçues. Prévue initialement pour 4 semaines, la collecte des données a duré au total plus de 10 semaines. 
Une situation d’autant plus incompréhensible et inacceptable que les entreprises et organes collecteurs ont la possibilité et surtout les moyens de faire leurs déclarations à temps s’ils le veulent vraiment. 
En effet, pour les organes collecteurs de l’Etat par exemple, ils ont tous un système de données informatisées. Ce qui leur permet de renseigner les déclarations ITIE et de les déposer dans les délais. 
En plus de fournir tardivement leurs déclarations, celles-ci pour l’essentiel, n’ont pas été conformes aux exigences des formulaires de renseignements. Dans ses conclusions, le rapport note que «les parties déclarantes n’ont pas suffisamment respecté les instructions de fiabilisation des formulaires de déclaration ITIE qui ont été définis par le comité de pilotage de l’ITIE». 
Certaines données réclamées ont été volontairement tues. Dès lors, les déclarations ITIE des organes collecteurs comme des entreprises, se sont avérées incomplètes pour beaucoup. 
Pourquoi tant de «cachotteries»? 
En effet, on ne peut pas expliquer le mauvais renseignement des formulaires de déclaration par l’ignorance, pour des gens qui savent lire et écrire. Surtout que pour éviter ces impaires, le Comité avait organisé des ateliers pour former les parties déclarantes sur la manière de renseigner les formulaires. 

2/3 des déclarations ITIE des entreprises ne sont pas signées par les personnes ou structures habilitées 
Pire, en plus d’être tardives et incomplètes, à quelques exceptions près, les déclarations ITIE reçues n’ont pas été signées par les personnes ou structures habilitées. Ce qui leur enlève toute crédibilité et fiabilité. 
Le rapport (réalisé par le cabinet Fair Link), souligne par exemple que sur les 27 entreprises extractives qui ont participé à l’élaboration du rapport (7 dans secteur hydrocarbure et 20 dans le secteur minier), seules 2 entreprises du secteur des hydrocarbures et 7 entreprises du secteur minier, soit 9 entreprises (33%) ont transmis des déclarations signées par des auditeurs externes. 
Pourquoi aussi bien du côté des organes collecteurs de l’Etat que des sociétés extractives, on a presque systématiquement refusé de faire signer les déclarations ITIE par des personnes assermentées? Ce n’est sûrement pas pour des raisons de transparence. 
Et pourtant, il ne devrait pas y avoir de problème. Par exemple pour les organes collecteurs, pour garantir la conformité de leurs données ITIE, car ils ont des comptes publics qui font l’objet d’audits par la Cour des comptes. 
Pour les sociétés, l’obligation d’auditer leurs comptes à la fin de chaque année est également de rigueur. Ainsi, comme l’exigent les procédures, elles devraient pouvoir faire attester leurs données ITIE, par leurs auditeurs externes. 

Des différences énormes entre les données ITIE des organes de collecte et celles des entreprises extractives 
Le manque de crédibilité et de fiabilité des données ITIE transmises se révèle encore plus, avec les différences importantes mises à jour, après le rapprochement des détails entre les données ITIE des organes collecteurs et celles des entreprises. Des différences supérieures à 5% de la contribution totale déclarée par secteur. 
Il est évident que si les données étaient fiables, on n’aurait pas des écarts aussi importants. Cette situation est d’autant plus regrettable qu’elle empêche d’établir de manière crédible et fiable, le niveau de contribution du secteur extractif dans le budget national en 2013. 
«Compte tenu des éléments ci-dessus, nous ne pouvons pas raisonnablement conclure que les données présentées dans ce rapport reflètent de manière satisfaisante le niveau de contribution du secteur extractif au budget national pour l’année 2013», affirme-t-on dans le rapport. 

Rien sur les revenus de la zone maritime commune avec la Guinée Bissau 
Le comble de la nébuleuse est à chercher du côté des activités extractives de la zone maritime commune (Sénégal-Guinéee Bissau), gérée par l’AGC (Accord de gestion et de coopération) qui est une entité appartenant aux deux pays. 
Le cabinet n’a même pas pu rencontrer l’AGC. Du coup, il n’a rien pu savoir des mécanismes de reversement des recettes perçues par la structure au budget national. De même, le comité n’a quasiment pas reçu de déclarations venant des entreprises qui ont signé des contrats avec l’AGC. 
Or, le Sénégal détient 67,5 % du capital de l’AGC contre 32,5% pour la Guinée Bissau. C’est dire que ce sont d’importantes sommes à verser ou versées au Sénégal qui sont en jeu. Et, dans un souci de transparence et de fiabilité des chiffres sur les recettes tirées du secteur, on devrait pouvoir circulariser aussi bien les payements versés à l’AGC par les entreprises avec lesquelles il a signé des contrats, que les éventuels reversements de l’AGC au budget du Sénégal, au titre des opérations engagées dans la zone. 
En effet, même si l’AGC est une organisation internationale (Sénégal-Guinée Bissau) qui n’est pas soumise aux institutions publiques sénégalaises et à l’adhésion du pays à l’ITIE ; même si les entreprises qui ont signé un contrat avec l’AGC ne sont pas tenues aux mêmes engagements que celles opérant en zone maritime et territoriale strictement sénégalaise, cela n’est pas une excuse pour se soustraire au devoir de transparence quant aux ressources qui revient au pays… 

Le processus ITIE est-il compromis au Sénégal? 

A ce rythme et avec des rapports de piètre qualité, le Sénégal sera-t-il dans les délais pour obtenir le statut de «pays conforme»? 
En tout cas, le délai légal pour passer la première évaluation s’est écoulé. «Les pays candidats à l’ITIE sont tenus de commencer leur première Validation dans les deux ans et demi qui suivent l’obtention de leur statut de pays candidat à l’ITIE», lit-on dans les exigences de l’Instance internationale. 
Or, le Sénégal qui a été reconnu pays candidat en octobre 2013 est à deux ans et neuf mois, soit trois mois de plus. 
En outre, pour la validation, l’ITIE exige que le pays fasse des «progrès satisfaisants» sur les quatre exigences suivantes afin d’éviter la suspension : «participation du gouvernement, participation des entreprises, participation de la société civile et Rapports ITIE ponctuels et réguliers». 
Chez nous, même s’il n’y a pas beaucoup de problèmes avec la participation du gouvernement, de la société civile, c’est moins évident pour les entreprises minières et pétrolières. Et pour les rapports exigés, le Sénégal est encore à un seul. Encore que ce rapport, malheureusement, traîne des tares, avec des données ITIE non exhaustives, qui manquent de crédibilité et de fiabilité. 
Or sur la qualité, l’exhaustivité, la fiabilité et la qualité des données, l’ITIE est intransigeante. 

Mbaye THIANDOUM (jotay.net 
 
 


Le journaliste, Adama Gaye interpelle le Synpics pour les insultes proférées par Samuel Sarr dans le journal Libération. Trés remonté, il précise : « Lisez cet extrait d’une interview de Samuel Sarr….C’est aussi grave qu’il ait tenu ces propos qu’un journal lui ait donné l’occasion de le faire -ce n’est pas une première du reste avec ce journal. Macky Sall a-t-il avalisé cette insulte à notre décence? J’espère que non. Mais là Idrissa Seck doit porter plainte avec le soutien de tous les démocrates pour que les insulteurs et les supports médiatiques qui les reçoivent sachent qu’il y a des bornes à ne pas franchir et une justice capable de se montrer indépendante; Je suis Idy aujourd’hui sans avaliser ses forfaits passés qu’il doit résoudre, Samuel et tous les autres voleurs aussi.


Les insultes de Samuel Sarr relayés par libération : Un manque de respect au peuple – le SYNPICS doit sévir, le procureur aussi
JUSTICE. Bouchez vos nez et lisez, c’est la honte suprême, l’exécution publique de notre démocratie. Ceci dépasse Idrissa Il faut se mobiliser pour arrêter ces comploteurs…Sinon tout pourrait demain en être victime. C’est trop facile de se liguer, au service d’un pouvoir, pour s’en prendre à une personne avec des termes qui dépassent toutes les limites. Sachez-le Samuel Sarr et Libération vous avez réussi le tour de force de rendre Idrissa Seck humain à mes yeux, vous avez franchi le seuil du Tolérable. 

A Ibrahima Ndiaye patron du Synpics, je crois que l’interview de Samuel Sarr dans le journal Libération ne doit pas échapper à la critique, sanction, du Synpics et du Cored si tant est que cest institutions ont une vocation de régulation. Nous, Sénégalais, nous réglerons cette affaire’ par nous mêmes, cela dépasse Idrissa Seck. Dans ce pays où personne ne lève le petit doigt quand des chiens corrompus s’en prennent aux citoyens, il n’est plus question de se taire. Que Macky Sall LE SACHE. We will Retaliate ! 

Adama Gaye Citoyen Sénégalais.


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