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Analyse
​PROTOCOLE DE REBEUSS BIS ? KARIM EN EXIL ? Macky a agit en Maestro.
Pour répondre à ces questions,Samaview.com a déployé ses réseaux pour donner à ses lecteurs quelques éléments de réponses :
Selon nos sources il faut retenir ce qui est ci dessous:
Maky Sall en véritable Maestro a géré de main de maître sur ce dossier.
Il a conduit le dossier sans donner une impression de subir de pressions car malgré les menaces du PDS ,de la bête politique Wade qui a utilisé tous les moyens à sa disposition : mobilisations avec menaces,négociations nocturnes et souterraines,interventions des amis en commun,interventions des autorités religieuses, rien n’y fit , le Président Macky a prouvé que c’était lui le Président de tous les senegalalais y compris Wade et qu’ il était le garant des institutions et que force devait rester à la loi et nous devons reconnaître que nos interlocuteurs ont raison sur ce Chapitre.
Selon eux ,il restait au Président en vertu de ce que lui permet la Constitution d'utiliser la grâce pour la libération de Karim Wade.
Maintenant que s'est il passe selon eux sur le plan politique:
Contrairement à ce qui se dit Karim n'a jamais craché sur une grâce présidentielle au contraire.
Karim a tout juste refusé de signer la lettre de demande de grâce que Macky lui imposait jusqu'au jour de sa libération.
Et à  un moment donné il y’a eu clash, Macky Sall s'est énervé a même selon nos interlocuteurs raccroché le téléphone à Maître Madicke Niang qui alerta la communauté Mouride pour renouer le dialogue et pousser le Président Macky Sall à envoyer le décret signé sans signature de la lettre de demande de grâce par Karim.
Selon toujours notre interlocuteur contrairement à ce qui se dit Karim n a pas osé signer la lettre de demande de grâce par peur de son papa qui voulait pas en entendre parler.
Et toujours selon notre source Macky a du pain sur la planche car Wade est toujours mécontent de Lui et que,Touba qui veut la Paix pour tous et pour le pays œuvre pour la paix entre le PDS et le Président Macky Sall ,pouvant déboucher sur une alliance électorale qui verrait l'amnistie accordée à Karim qui devrait succéder à Macky en 2024.
Le seul problème est Wade qui est toujours fâché mais que Touba essaye de le calmer car pour Karim il n y a aucun problème il a collaboré pour sortir sa seule réticence était ce problème de la demande de Grâce que Macky lui imposait.
Pour vous prouver que Macky a géré le dossier comme il l'a voulu c'est qu'il n a subit aucune pression car Touba,lasse de lui demander la libération s'était abstenue de soulever le dossier.Macky a fait un tour tout simplement pour les informer qu'il avait décidé de lui accorder maintenant la grâce vu qu'il a purgé la moitié de la peine et que c'était maintenant possible qu'il le libère.
Selon nos sources aucun allié de Macky n'a été associé à la gestion du dossier, aucun de ses proches collaborateurs non plus. C'est quand tout a été ficelé qu'ils ont eu vent pour gérer la suite.
Autre information,Karim a mûri, parle wolof et comme son père ils connaissent mieux les sénégalais et se sentent trahis par de très proches collaborateurs et savent que,une bonne partie du PDS ne voulait pas de la sortie de Karim.
C 'est pourquoi quand certains ténors du PDS ont manifesté des réticences ,Karim les a appelé pour leur demander de laisser les choses se dérouler conforment à l’engagement souscrit avec Macky.
Autre information de taille, c'est vrai Karim avait commencé la grève de la faim annoncée et  c'est sur instruction du khalife qu'il y a renoncé . Tout le reste n'est que montage.
samaview.com vous reviendra pour la suite du dossier il vous suffit de nous visiter à chaque heure car nous sommes du côté de Versailles ,du Palais et de Touba.
  • Pape Malick Guisse pour samaview.com


Comme dans une sorte de tacite consensus, d’illustres observateurs ont, en toute responsabilité, défavorablement apprécié la libération annoncée du prisonnier Karim Wade au moyen d’une grâce présidentielle. Et, conformément à l’éternel réalisme dicté par la très machiavélique logique politique, dans le camp du maître libérateur, on " démackylle" et on dédramatise comme on peut, et parfois même comme on veut, avec des fortunes, autant dire des faiblesses diverses…


Discours de la majorité sur la libération Karim /  Le temps de la langue de bois
Interrogé sur la grâce présidentielle qui sera (inévitablement) appliquée à Karim Wade, maître Boucounta Diallo, que nul ne peut soupçonner d’impertinence ni de velléité sottement partisane, encore moins de subjectivisme puéril dans l’analyse du jeu politique, a affirmé sans sourciller que c’est à la limite une initiative outrageante que de faire bénéficier à « un délinquant financier » (ce sont ses propres termes !) de la grâce présidentielle. Et ce faisant, l’illustre avocat ne faisait qu’achever une porte déjà sérieusement endommagée par les sorties des alliés de gauche du président sur la même question. 

En des occasions diverses, des caciques membres de l’APR (nous ne citerons que Youssou Touré, Aminata Touré et Mame Mbaye Niang) ont cherché et cherchent encore à faire leur métier, celui consistant à défendre la décision, à fabriquer de belles dissertations sur sa pertinence. Evidemment, point n’est besoin d’être un expert en communication pour voir que dans l’expression de ces positions divergentes sur cette future grâce à polémiques, c’est la grande aisance des « dénigreurs » contre le malaise difficilement voilé, endigué, maquillé, des « avocats » de ce qui pourrait bien être considéré comme une « folie suicidaire du Macky ».

Pourquoi ceux qui décrient à l’avance la libération « gracieuse » de Karim sont-ils si bien à l’aise ? Parce qu’ils sont dans une position de principe, droits dans des bottes couleur de cohérence et dans des uniformes taillés sur l’étoffe de la Moralité républicaine. Parce que, pour parler en images, ce sont des wagons qui roulent encore, même à une vitesse insignifiante, sur les rails conçus sur la base de « la plus grande aspiration populaire de la 2e alternance politique », selon justement les termes de ceux qui incarnent cette expression suprême de la vitalité de notre démocratie. En fait, le « Macky » et ses fidèles collaborateurs dans son parti nous ont beaucoup trop vendu la légitimité, la légalité, l’urgence et surtout la rentabilité morale de la traque ; si bien que le virage trop brutal qu’ils tentent de faire en pleine course dans le cadre de l’assainissement de la gestion des affaires publiques ne pouvait engendrer que des dégâts.
L’idée selon laquelle  le chef de l’Etat n’a usé d’une prérogative régalienne (la possibilité d’accorder la grâce) qu’après que la Justice a fini de mener à terme ses responsabilités dans cette affaire, n’a guère amorti le choc, loin s’en faut. Parce que justement le nœud du problème n’est pas lié au moment choisi pour poser l’acte en question ; le problème de fond c’est la tête du « client » (c’est Karim Wade quand même, et non un autre, et cela veut dire beaucoup de choses !) et la gravité des malversations qui lui sont imputées. Comment est-ce possible qu’on veuille vendre la pertinence de la grâce pour quelqu’un dont on nous disait toujours que la traque et le maintien dans les liens de la prévention pour pillage financier à grande échelle étaient inscrits au coeur d’une impérieuse demande sociale ?

Nos politiques parfois sont ridicules dans leurs postures circonstancielles ; pourquoi ? Parce qu’ils sont presque condamnés à toujours emprunter la direction d’un vent dont parfois ils ne connaissent ni la source ni la destination finale. 

Et voilà bien pourquoi on les verra encore et encore flirter avec la langue de bois, les discours justificatifs creux, vainement procéduriers et au fond desquels on ne rencontre que de grands tas de démagogie.  


S’il y a au moins une évidence dans la libération annoncée de Karim Wade c’est que la précipitation avec laquelle le chef de l’Etat cherche à donner forme à une décision aussi impérieuse laisse penser, et à juste raison d’ailleurs, qu’il y a anguille sous roche. Quelle est la nouvelle donne (inconnue du grand nombre) qui impose au « Macky » cette souplesse excessive et forcément lourde de conséquences vis-à-vis d’un détourneur avéré de deniers publics, selon les termes du jugement qui lui a naguère été appliqué ?


Libération annoncée de Karim/              Une opération risquée à plusieurs inconnues

La politique est un monstre à plusieurs têtes et qui a sans doute aussi plusieurs cordes dans son arc. C’à quoi nous assistons ces derniers temps dans notre pays le prouve à suffisance. En effet, au regard de l’intransigeance surréaliste dont le chef de l’Etat et ses collaborateurs ont régulièrement fait montre relativement au cas Karim Wade, qui aurait pu croire que sa libération avant terme allait être à l’ordre du jour ? Lorsqu’un tel surprenant événement survient, évidemment, les questionnements ne peuvent manquer de se déchaîner. Des questionnements qui vont dans tous les sens…

 

                                               Crédibilité du régime en place ?

De toute évidence, une fois Karim dehors, même sur la base d’une grâce (sur laquelle il aurait d’ailleurs déjà craché), le président de la République et tous les zélés promoteurs de la reddition des comptes comme Aminata Touré ne pourraient plus jamais être regardés avec le même air de déférence par une partie du peuple à laquelle ils ont vendu avec force  discours moralisateurs la pertinence de la traque des biens supposés mal acquis.
En d’autres termes, leur crédibilité en prendra forcément un sacré coup dans la mesure où le rivage où ils nous auront finalement débarqués serait très éloigné de celui qu’ils ont fait miroiter. Et si jamais par extraordinaire le chef de l’Etat en arrivait à libérer son « otage » sur la base d’une amnistie, ce serait encore bien pire pour son image et pour celle de ses alliés et collaborateurs passés depuis maîtres dans la promotion de la traque. 

 

                                                           Et le peuple dans tout ça ?      

Les bases de la traque aux biens supposés mal acquis avaient été solennellement jetées au nom du peuple sénégalais. Mais au regard des conditions assez cavalières dans lesquelles les événements relatifs à la prochaine libération de Karim sont en train de se dérouler, il y a fort à parier que le peuple est complètement mis à l’écart. En effet, si « le Macky » a pu se donner la peine de faire le trajet Dakar-Touba-Tivavouane pour recueillir l’onction des chefferies religieuses, à l’effet d’amortir le choc de la décision, il aurait pu aussi, du coup, se rappeler que la consultation du peuple, d’une façon ou d’une autre, était un acte moralement indispensable.

 

                                    Le travail de la Justice, un labeur insensé ?

Pendant de longs mois, toutes les ressources de la Justice ont été mobilisées aux fins de donner au cas Karim Wade un aboutissement digne de ce nom. Mais après de longs mois d’un travail laborieux et harassant, voilà ce qu’il advient du labeur de cette brave dame : le prévenu dûment condamné sera (probablement) tout bonnement gracié, sans aucune autre forme de…procès !!!   

On est en droit de nous demander, alors, si ce n’est pas là un précédent plutôt inquiétant, qui risque fort de fragiliser l’autorité même de l’armature judiciaire en ce sens que demain tout concussionnaire, tout caïd ayant signé le plus horrible carnage pourrai se faire prévaloir du droit de grâce en se fondant légitimement sur la jurisprudence régalienne et discrétionnaire qui fit humer au fils de Me Wade l’air de la liberté.

 

                   Quel destin pour la coalition ? Quelle attitude des alliés ? 

L’écrasante majorité des membres de la coalition « Bennon Bokk Yakaar » étaient entièrement solidaires de la décision de leur « capitaine » de faire payer cher aux membres du régime sortant leurs supposés incroyables pillages de nos deniers. Aujourd’hui que le chef de l’Etat a fini d’agiter l’idée d’une grâce de la seule vraie « proie » à être passée à la trappe, on se serait logiquement attendus qu’ils s’inquiètent au moins de la nature de la décision, à défaut d’être suffisamment libres pour la contester. Hélas, les rares d’entre eux à s’être prononcés sur la question ont préféré se cacher derrière l’idée, un peu trop facile peut-être, qu’après la sentence de la Justice, le président est tout à fait fondé à user de sa prérogative régalienne pour élargir le fautif dûment condamné. Une telle attitude face à une décision aussi grave est d’autant moins rassurante que le resserrement des rangs autour de cette coalition qui a porté le « Macky » au pouvoir respire avant tout à coups d’opportunismes que les intéressés ne rechignent jamais à exploiter, fussent-ils particulièrement infects.     

On sort de sa bouche ce que l’oreille du « Prince » veut présentement entendre, et le cirque recommence ! 

 

 

Et demain, il fera jour…    

Personne ne sait peut-être de façon exacte les raisons qui sous-tendent le projet de libération de l’homme Karim Wade. Ce qui est évident en revanche est que sous quelque angle qu’on puisse apprécier cet élargissement annoncé, il y a fort à parier qu’il sera totalement profitable au bénéficiaire et absolument défavorable à celui qui a estimé devoir le lui octroyer. En effet, le passage de Karim en prison a été un déclic pour une popularité que, libre, il avait du mal à trouver auprès du grand nombre. Aujourd’hui, après trois années passées derrière les verrous, pour des accusations que ses accusateurs ont eu bien du mal à motiver, l’homme s’est octroyé une aura enviable dont le prochain jaillissement éclaboussera forcément le « Macky » là où ça fait le plus mal. Car, comme nous le savons tous, déjà, même atteint de plein fouet par les contrecoups de la perte du pouvoir, le PDS n’est pas électoralement réduit à la portion congrue. Son candidat dehors, il saura aussitôt mettre dans son moulin un grain supplémentaire à moudre et trouvera par là même une bonne occasion de réveiller des ardeurs endormies.

Tandis que de l’autre côté, dans le « Macky », beaucoup de contrats de confiance se seront effilochés, des serments trahis, de nouvelles alliances contre nature mijotés, le tout sur fond d’une dégringolade irréversible du cheval marron, qui aura entretemps jeté au bord du « Macky » son coursier en mal de repères.         

 

    

   



KARIM WADE, UNE DOT AU PEUPLE ET UN ANTIDOTE DU MACKY...    ENFIN ! MACKY EST D’AVIS AVEC LE GROUPE DE TRAVAIL DE L’ONU

« Il n’y a pas d’antidote contre le poison de la calomnie. Une fois versé, il continue d’agir, quoiqu’on fasse, dans le cerveau des hommes de la rue comme dans le cœur de la victime. Il pervertit l’opinion…on juge superflu de vérifier, de contrôler,…on écoute, on répété, sans se rendre compte que la curiosité et le bavardage touchent de bien prés à la médisance, que la médisance touche de bien prés à la calomnie… » Disait Léon BLUM à l’enterrement de Roger Salengro (suicidaire pour calomnie et ancien ministre de l’intérieur français) 

 

L’affaire Karim Wade est, à cet égard,  illustrative des conséquences d’un mensonge d’état et d’un jusqu’auboutisme mal maitrisé. En partant d’un impératif de bonne gouvernance, la très louable reddition de comptes, on a débouché malheureusement sur un règlement de comptes aux effets désastreusement inattendus. Car la montagne de la traque des biens mal acquis a accouché d’une souris financière (pas de sous de KARIM WADE dans les caisses de l’Etat).

 

Depuis 2012, le mensonge d’état est devenu une maladie chronique sous le règne de Macky 1er. Cela n’étonnera plus personne, nos élites et ceux qui nous gouvernent ont le mensonge en première langue vivante. Ce n’est ni une facétie, pas plus qu’une erreur, c’est une première langue maternée, celle que l’on inculque aux fourbes et aux traitres dès le plus jeune âge, de sorte qu’elle devient dans leur bouche, une vérité fondamentale, comme celles que les sophistes ont placées à la base de tous discours.

Et il est vrai que nos sophistes, aujourd’hui nos politiques, parlent bien, c’est la seule chose qu’ils savent vraiment faire, ils séduisent avec un évident charlatanisme et entraine l’absence de raisonnement du peuple dans la spirale de leur langue de vipère, pour les persuader qu’ils sont, d’honnêtes citoyens.

Comment, par exemple, Mr Amath Dansokho peut nous expliquer une casse d’un montant de 4000 milliards et qui n’a jamais existé dans l’histoire de nos comptes publiques, puisse s’effondrer à 136 milliards estimé sur des biens d’autrui sans avoir joué au casino ?

Mais, nous avons pu le constater, il n’y a rien de moins honnête que celui qui prône l’honnêteté et ce régime en est un parfait exemple. Dans la nouvelle tournure de l’affaire Karim Wade, nous relevons tous les jours l’appréciation donnée par les analystes politiques, les observateurs, les citoyens de tout bord, qui rivalisent de qualificatifs pour décrire ce régime d’incapables, d’escroc du peuple, de traitres, de salauds de justice et j’en passe…

Cela est révélateur d’une rupture totale de ce régime avec son peuple et que Mr Karim Wade s’est vu être le nouveau « Amant » bien aimé d’un peuple qui a désespérer d’avoir espérer au règne du mensonge.

En Islam (sourate « an-Nisa »), la dot est un symbole d’amour et non pas un prix.

A l’évidence, Mr Karim Wade devient la Dot tant attendu par le peuple pour sceller une nouvelle alliance d’espoir avec ce peuple en quête de progrès et de changement de paradigme.

Pour cela, il n’avait pas besoin d’une tournée inopinée de Macky chez les Marabouts, qu’il qualifiait de citoyen ordinaire, pour leur notifier sa volonté de libérer Karim Wade alors que le peuple et la communauté internationale l’avait déjà libéré de ce tribunal d’exception (CREI) depuis belle lurette et qualifiait cette détention de séquestration.

 

En ce sens, le groupe de travail avait émis l’avis selon lequel : M .Karim Wade a été placé sous mandat de dépôt le 17 Avril 2013, le Groupe de Travail a qualifié « sa privation de liberté d’arbitraire » et a recommandé au Gouvernement du Sénégal de « Prendre les mesures nécessaires pour  remédier au préjudice subi, en prévoyant une réparation intégrale conformément au droit international » 

( Avis No. 4/2015 adopté le 20 Avril 2015 par le Groupe de Travail sur la détention arbitraire du conseil des Droits de l’Homme de Nations Unies) .

 

En conséquence, sommes nous tous amnésique pour ne pas se rappeler de votre sortie sur i-Télé, la chaine de votre ami BOLLORE, pour dire que la CREI doit être réformée pour se conformer aux standards internationaux ?

Et quand n’est-il des sorties récentes de vos partisans et nouveaux alliés qui prônent la libération de Karim Wade ? Parce qu’ils estiment que son jugement n’était pas équitable et que son procès n’était que politique (Dixit Me Ousmane Ngom).

Mais comment expliquer cette demande sociale du peuple pour libérer Karim Wade de sa séquestration arbitraire ? L’État sans le peuple n’existe pas ! Mais faut-il être sourd pour ne pas avoir à entendre ce mépris de la part des prétentieux de ce régime qui ont ciré des pompes à quatre pattes pendant des lustres et qui sont passés de valets à ministres ?

Le peuple estime qu’aujourd’hui que nos politiques sont exécrables en tout, c’est un fait, démagogues, hypocrites, menteurs pathologiques, paternalistes, radicalistes, ils ignorent ce qu’est la honte, car ils n’ont jamais honte, même de leurs pires actions, pourtant, ils sont tous épinglés par les affaires ou la justice, pas un ne manque à l’appel si l’on se refaire aux rapports de la Cour des comptes, de l’IGE, de l’OFNAC.

Mr Macky Sall prouve à nouveau son absence totale de dialogue social, sa violence et sa fermeture d’esprit depuis 4 ans. On dit des enfants qu’ils sont têtus comme une mule lorsqu’ils ne veulent pas entendre raison.

Mais comme il n’est jamais tard pour bien faire, et par delà du dialogue national en cours, Mr Macky Sall n’a qu’une choix pour libérer KARIM Wade de l’arbitraire, c’est de se conformer à ce triptyque de l’avis du groupe de travail des nations unies, à la cour de justice de la CEDEAO et à la demande du peuple.

Toute autre voie de libération, sera caduque aux yeux du peuple et de la communauté internationale car Karim n’a jamais reconnu la CREI, ni sa condamnation et de surcroit vouloir ou formuler une quelconque grâce.

Il appartient maintenant au peuple d’ouvrir les yeux comme disait Sylvain Tesson :

« Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir ».

 

Dr Seck Mamadou

Cadre Libéral - Paris



CHRONIQUE DE SIDY

Je ne polémique pas, je me positionne à un niveau qui limite mes interlocuteurs. Comme toujours, je rappelle ! Tel que le recommande le Saint-Coran.


Ne me rendez pas à César, je ne veux être crucifié

 
«Non ! Nous ne sommes pas partagés. Nous nous considérons unis, embarqués dans le même navire, dans la même galère, avec les mêmes souffrances, les mêmes souhaits de réussite, de solidarité, de partage. Nous respectons notre Etat, même si nous ne sommes pas tous d’accord avec les choix politiques de nos gouvernants. De nous tous, ils sortent, de nous tous musulmans, chrétiens, animistes, ils gouvernent. Ils sont nous, nous sommes eux. Pareils. Tous Sénégalais !», a écrit, en substance, Gaston de Madeira. Mon cher Gaston de Madeira ou encore Charles Faye, le temps de votre passage à Wal Fadjri est-il si lointain que cela pour ne plus vous inciter à faire la différence entre l’homme religieux et le simple citoyen ? Parce que, sur ce point, vous vous êtes totalement fourvoyé.
C’est plutôt Sidy Lamine, le citoyen sénégalais et non le religieux, qui s’adressait à ses concitoyens. C’est le militant de la justice et de l’équité, qui se bat pour que la politique du «deux poids deux mesures» cesse dans son pays, qui a dit sa part de vérité. C’est un citoyen qui a vu d’autres Sénégalais, se plaindre de l’appartenance mouride affichée de l’ancien président Abdouaye Wade. C’est aussi un chef d’entreprise, un opérateur économique, un contributeur qui participe à renflouer les caisses du Trésor public, qui conversait avec une partie des citoyens qui sont révulsés par la façon dont l’Etat sénégalais fonctionne. Un employeur qui traite, depuis trente-deux ans, ses employés de la même manière, qu’importe leur confession religieuse, qu’importe leur appartenance confrérique ou ethnique. Et vous, Gaston de Madeira ou encore Charles Faye, en tant que pharmacien de votre état et ancien journaliste à Wal Fadjri, vous en savez quelque chose pour l’avoir vécu.
L’honnêteté vous aurait recommandé, Charles ou Gaston, c’est selon, d’attester qu’il n’existe à Wal Fadjri aucune inégalité basée sur la foi ou la loi. La même faveur faite aux employés de confession musulmane auxquels nous octroyons une aide pour qu’ils puissent effectuer le pèlerinage à la Mecque, est également accordée aux employés de confession chrétienne pour qu’ils se rendent en pèlerinage à Rome. Vous n’ignorez pas, non plus, que nous sommes la première radio du Sénégal à avoir fait la retransmission en direct de la cérémonie religieuse de Paques, depuis la Cathédrale de Dakar, obligeant la majorité de nos auditeurs à suivre un programme auquel ils n’adhérent pas. On l’a fait également pour les messes de minuit de Noël. Et contrairement à la Rts, nous avions toujours privilégié les messes organisées sur le territoire national.
Vous ne pouvez pas oublier non plus, puisque vous étiez là, que j’ai été parmi les premiers à partager la douleur avec la communauté chrétienne lors du rappel à Dieu de Monseigneur Thiandoum. De l’aéroport, à l’arrivée de la dépouille, jusqu’à la Cathédrale, j’étais là, enturbanné comme religieux, pour compatir à la douleur provoquée par la disparition de l’ancien chef de l’Eglise sénégalaise. Tout comme je fus l’un des premiers citoyens à avoir écrit au président Wade, pour protester contre son commentaire sur l’église et son chef, qui avait profondément offensé la communauté chrétienne qui avait manifesté son mécontentement devant les grilles du palais de la République. Et le président Wade n’avait pas manqué de m’appeler à une heure avancée de la soirée, pour solliciter mes éclairages. Je lui avais conseillé de chercher un ministre du culte ou des affaires religieuses pour donner à l’Etat plus de recul par rapport aux questions confessionnelles. Quand il m’a demandé de lui faire une proposition sur une personne qualifiée pour occuper le poste, je lui avais proposé Mouhamadou Bamba Ndiaye. Pourquoi lui ? Parce que nous avions cheminé ensemble et, dans notre combat, l’une de nos tribunes était le Centre Lebret, où nous côtoyions les pères Pineau et Moreau. C’était dans les années 68. Nous étions même allés jusqu’à organiser avec eux des conférences dans ledit centre sur la connaissance de l’Islam.
Ayant vécu tout cela, il est de mon devoir, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme en voyant l’Etat du Sénégal déclarer fêtes nationales chômées et payées sept évènements de l’église catholique. N’a-t-on pas privilégié la croix rouge au détriment du croissant rouge, alors que tous les deux existent au Sénégal. On peut dire la même chose concernant les Ong qui bénéficient d’accords de siège et dont les rentrées et sorties de fonds ne sont pas assimilables à de l’intégrisme ou au terrorisme. Sans compter les hectares de terre qui sont octroyés à des écoles confessionnelles qui bénéficient de subventions conséquentes que les autres écoles religieuses n’ont pas. Et que dire du statut de ministre du culte avec des lois qui l’immunisent et considèrent comme outrage toute critique à l’endroit de son homélie, même quand celle-ci traite de questions politiques ou économiques. Tout simplement parce qu’il fait référence à la bible. Mais la rébellion casamançaise n’a-t-elle pas été dirigée par un abbé logé et pris en charge par le diocèse de Ziguinchor. Une rébellion qui a causé des centaines de morts et des dégâts incommensurables aux Sénégalaises et aux Sénégalais.
Théodore Ndok Ndiaye n’a-t-il publié un livre intitulé : Quel Sénégal pour demain ? Une vision chrétienne et citoyenne, ouvrage préfacé par l’Abbé Alphone Seck et postfacé par Moustapha Niasse, qui prône une croisade au Sénégal pour arriver à instaurer le salut par la voix du Christ ? Croisade qui est en Islam l’équivalent du mot Jihad. A-t-il, pour autant, été interpellé ni même entendu ? Pendant ce temps, on arrête des imams comme Alioune Ndao et Ibrahima Cissé de Kolda à cause de leurs discours qui se réfèrent au Coran et à la Sounna. Une «khoutba» qui est l’équivalent de l’homélie faite par l’abbé. Mais, pour l’imam, on le qualifie d’apologie au Jihad.
On parle de la fête des mères, des pères, de la Saint-Valentin avec une médiatisation à outrance, qui ne laisse aucune place à leurs équivalents en Islam qui existent bel et bien. A la veille du Carême, l’espace public est le lieu par excellence où se fête le Mardi gras. Tout ceci, pour aliéner les Sénégalais qui ne doivent pas se référer à une culture autre que celle de la civilisation judéo-chrétienne. Le vendredi n’est pas férié, mais le samedi le Sabat et le dimanche le jour du seigneur le sont. Et on aurait pu dénombrer au niveau du droit le référencement à la bible et le rejet du Coran et de la Sunna comme source de droit et de législation. Si l’Etat sénégalais n’est pas catholique, je me demande ce que c’est le catéchisme.
Je demande par la même occasion à Moustapha Diakhaté où est-ce qu’il a vu la cohésion nationale dans ces faits et ces comportements. En même temps que lui, je demande à la société civile sénégalaise de réagir face ce comportement de l’Etat qui est anti islamique et anti national. Je ne vais pas chercher à exporter Daesh depuis le Moyen-Orient après avoir trouvé ici, au Sénégal, l’abbé Diamacoune Senghor. Si Moustapha Diakhaté est fan ou fidèle de l’Abbé qui a tué tant et tant de Sénégalaises et de Sénégalais, et contribué à mettre à genoux l’économie de la florissante Casamance, c’est son absolu droit, quant à moi, je resterai un combattant au service de la justice. Mon appel du 19 mars, à la place de l’indépendance, avait pour slogan : «Après l’indépendance, la justice pour tous». Ses patrons Moustapha Niasse et Macky Sall avaient tous deux adhéré à ce combat que je réitère aujourd’hui. Et je rappelle que, dans un pays sans loi ni foi, la demeure des honnêtes gens, c’est la prison.
 
Chers lecteurs, ceci n’est qu’un intermède. Vendredi prochain (inch’Allah) nous reprendrons notre Chronique hebdomadaire : Entre Destin et Destination. Ramadan Moubarak !
 
  • Par Sidy Lamine NIASSE


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