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Analyse
Moussa Ngom a  donné le la, à Macky et Jammeh de jouer leur partition!


Une légende de la musique africaine vient de tomber, et tous les cœurs sont en larmes. Moussa Ngom, cet auteur compositeur au timbre unique et aux envolées enivrantes, a enfin tiré sa révérence après avoir dignement affronté, pendant de longues années, l’anonymat, la déche, la misère et une absence de reconnaissance que rien ne justifiait.
En assurant la veille une soirée perlée de vibrations odeur de passé et de souvenirs, celui qui s’est matinalement présenté comme un soldat absolu de Bamba ne savait sûrement pas qu’il venait de signer ce qu’on pourrait appeler son chant du cygne. Le lendemain, on annonçait sa mort. Certainement pas cependant à la stupéfaction de tous, puisque nombre de ses amis, sympathisants et fans étaient parfaitement conscients que l’homme était en proie à d’atroces pathologies, qui avaient fini de l’affaiblir. 
La vie de cet artiste s’était très tôt confondue avec sa foi ardente en l’unité du Sénégal et de la Gambie. Une belle chose qu’il n’a jamais cessé d’appeler de tous ses vœux, avec des accents particulièrement attendrissants, qui ont laissé peu d’entre nous indifférents. Pour Moussa, parler de l’unification de ces deux nations était comme une façon d’écrire un roman de la volonté, qui commence par un trémolo pour culminer en une phosphorescente symphonie.
Pour Moussa, chanter l’unité de ses deux pays d’origine (la formule est curieuse mais pas absurde à ses yeux !) avait le même degré de symbolisme que les actes de patriotisme posés par un soldat face à l’assaut de l’ennemi. L’homme a donc pleinement joué sa partition en direction de ce rêve, que d’aucuns ont, un moment, jugé trop lourd pour être porté par des peuples, à fortiori un homme. 
Aujourd’hui qu’il est monté au ciel (que Dieu l’accueille en son paradis), devrions-nous être si peu entreprenants au point de l’enterrer avec une si miraculeuse utopie ? Allons-nous pousser notre inélégance jusqu’à réduire en charpies une si noble aspiration ? Moussa n’avait pas de pouvoir, mais ceux qui sont détenteurs de la puissance publique, de la voix de leur nation, de la souveraineté populaire (ou impopulaire, c’est selon) de leur peuple n’ont jamais été assez dupes pour ne pas savoir que le discours fédérateur du génial chanteur leur était adressé. Sachant maintenant qu’il va dormir pour de bon du sommeil du juste, il est temps de briser la surdité ces maîtres du pouvoir (en l’occurrence Macky et et Jammeh) à grands coups de fouet. Il ne serait pas aberrant, suivant cette logique, d’exiger de ceux-là qui ont le pouvoir de donner suite à cette folle possibilité à laquelle il a cherché toute sa vie durant à donner la forme de l’acceptation.  
C’est le moment d’ailleurs de rappeler qu’il fut un temps, on avait sérieusement agité l’idée de la construction d’un pont qui relierait le Sénégal et la Gambie. Le symbole d’une telle infrastructure est certes sublime. Eh bien, justement, la mort de celui qui a passé tout son temps à tisser, dans sa tête, ce pont de l’unité, devrait être une belle occasion pour faire revivre l’idée et en lancer les travaux. 
Quid de la levée du corps de l’Artiste ? L’on a pu voir des sommités de la Culture en général et de la musique en particulier. Des voix autorisées dans ce domaine. Oumar Pène, Ismaila LO, Ouza Diallo, Youssou Ndour. Ils ont pris la parole pour témoigner, dire la bonhomie du défunt, son talent, sa générosité. Mais qu’ont-ils fait pour lui, ces dernières années, sachant qu’il était sanitairement et même financièrement peut-être, très mal en point ? On l’a plusieurs fois entendu pourtant pousser, mais toujours avec une grande dignité, de petits cris de détresse. On a entendu Youssou Ndour s’offrir un curieux morceau de compassion, en ce triste événement, en affirmant qu’il ira, après, rendre visite à la famille du défunt. N’a-t-on pas là une espèce de solidarité post mortem un peu mal placée, si l’on sait que le roi du Mbalakh n’aurait pas pris le soin d’apporter assistance et soutien au défunt de son vivant ? Ce type de comportement n’est certainement pas loin d’une sorte d’hypocrite solidarité tant décriée chez nos artistes. Sourds devant les souffrances de leurs pairs, ils deviennent rapidement loquaces lorsque le silence définitif les couvre de tout son poids. 
Puisse Dieu faire que nos artistes encore vivants ne soient pas assez mal barrés pour devoir un jour attendre quelque assistance de la part de quelques chanceux, qui n’ont même pas la promptitude de les consoler avant l’exécution de la basse œuvre de la faucheuse.  

 Edouard
    



Attention au supplice des "Hajj" !

Sur ces mêmes colonnes, nous faisions cas de ce scandale des laissés pour compte, autrement dit des pèlerins laissés en rade au seuil de l’édition 2015 du « Hajj » aux lieux saints de l’Islam.
Cette amère pilule difficilement avalée notamment par les laissés en rade, il nous revient que des pèlerins vivent actuellement (au moment où ces lignes sont écrites en ce lundi 5 octobre peu après 18 h 30) en Arabie Saoudite dans des conditions dramatiques à cause du laisser aller total dont ils sont l’objet de la part de la mission officielle.  Osons le dire! 
Après vérification, ils sont au bas mot 350 « oudjadj » (pèlerins) encore bloqués à Djeddah à l’heure H où ces lignes sont écrites. 
Encore laissés pour compte, ils n' ont rien mis sous la dent. Certains pèlerins sont même égarés et ne sont pas encore retrouvés. Ils sont peut être au nombre des portés disparus (allusion faite à ce qui est arrivé à Mouna)
D’autres souffrent dans des conditions impossibles sur leur lieu de résidence. Une situation aggravée par le black out médiatique total entretenu par la commission qui prive les parents des pèlerins d’avoir de leurs nouvelles. Aussi, malgré les informations provenant des lieux saints faisant mention de la mort de plusieurs pèlerins Sénégalais, suite au drame de Mouna, contrairement à ce qui a été jusqu’ici annoncé. 
Les parents, bref le commun des Sénégalais ne demande qu’à être édifié. La vérité, rien que la vérité, mais également une célérité dans ce que d’aucuns appellent prosaiquement le « cas des disparus de Mouna ». 
 La liste habituelle des pèlerins ayant passé de vie à trépas devrait être publiée dans la même cadence des vols (certes en retard); autrement dit au fur et à mesure, comme le font toutes les commissions officielles d’accompagnement. 
Certains milieux parlent même de la préoccupation de la mission Sénégalaise à amasser les profits plutôt que de s’occuper à trouver des solutions aux problèmes des pèlerins.   On au vu le ministre des étrangères se faire recevoir par son homologue Saoudien dans son douillet bureau avant de lui offrir un cadeau.
Bref, le supplice bat son plein pour les pèlerins sénégalais à la Mecque, avec des couacs notés encore dans l’organisation.
Chose gravissime: ces pèlerins sont restés sans information de la part du commissariat général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. 

Il nous revient qu’au niveau de Sénégal Airlines, on explique ces retards par la congestion de l’aéroport de Djeddah en relevant que c’est à la compagnie saoudienne Flyness qui est à l’origine de ces dysfonctionnements.

Quoi qu’il en soit ces impairs disons plutôt scandales dont l’onde de choc continuera pour longtemps encore de résonner dans les cœurs de nos compatriotes épris d’équité et de justice, c’est bien le cas de ces pèlerins que l’Etat sénégalais, que d’aucuns qualifient de « régime carent » eu égard à cette une incurie affligeante.
L’actuel « homme fort du pays » devrait sévir pendant qu’il est encore temps parce que ces errements notés dans cette édition du « Hajj » n’en demeurent pas moins inqualifiable 

"Excellence", gare aux conséquences insoupçonnées à quelques encablures de joutes décisives! Parce qu'après tout, ces pèlerins dépités sont des citoyens Sénégalais au même titre que leurs parents, proches...

   Comprenne qui pourra!


Mamadou Ndiaye 

 Edouard


Le silence inquiétant mais...bavard des pouvoirs publics sur la bousculade de Mina
Jusque- là la "Ummah" Islamique est  encore sous le choc de la mort atroce et tragique de plus de 700 pèlerins, survenue il y a quelques  jours à Mina, en pleine période sacrée du Hadj. Comme il fallait s'y attendre -et c'est dans l'ordre normal des choses- l’Arabie Saoudite s’est immédiatement retrouvée sous le feu nourri des critiques, accusée de négligence dans l’organisation et dans la mise en place des mesures adéquates de sécurité. D’autres ont également souligné la propension, plus grande chaque année, des organisateurs à privilégier la rentabilité économique de l’événement au détriment du bien-être des pèlerins. 

Ce peuple, comme disait l'autre, qui fait de l'islam un commerce, comme il le fait avec son pétrole, s'est toujours cru supérieur aux autres. Force est de le reconnaitre! Puissions nous vivre assez longtemps pour assister à sa décadence, afin qu'il récolte la haine et la discorde qu'il a toujours semé?  Que nenni!

L'Iran, dont 90 ressortissants ont perdu la vie dans la bousculade, a mis en cause des erreurs de sécurité. Pourquoi  nos gouvernants ont esquivé le sujet? Aucune déclaration sur les mesures sécuritaires qui laissent à désirer. Ce qui est arrivé à Mina en dit long. A moins que...


Aussi bizarre que cela puisse paraitre, aucune initiative d'envergure, rassurante des classes dirigeantes n'a été senti.  Pourquoi attendre l'arrivée du premier vol pour installer un serveur, précisément un numéro vert?  Il faudrait être d'une extrême mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que l'impératif obéissait que ce serveur soit immédiatement  installé; au moins 24  heures après ce regrettable drame survenu jeudi dernier. Non sans mettre sur orbite une cellule de crise aussi bien à Dakar qu'à la Mecque qui sera composé de représentants consulaires à même de permettre aux parents des "Oudjadj" d'avoir au moins des interlocuteurs, rompus à la tâche, assez imprégnés de la situation, qui pourront les informer sur leurs parents restés à la Mecque. 

Et, vous savez quoi? La France (à titre illustratif) qui n'est pas aussi islamique que le Sénégal, c'est à dire loin d'être un pays à majorité musulmane a prit les devants via le Quai d'Orsay depuis le... 24 septembre dernier. Figurez vous que le pays de Marianne   a mis en place depuis la survenue de cette bousculade un numéro vert (01.43.17.56.46) pour répondre aux questions de Français dont des proches sont en Arabie Saoudite. Pendant ce temps, c'est le silence radio au Sénégal.

Loin de jouer aux Cassandre,  gare à l'effet boomerang! Comprenne qui pourra...

Autre bizarrerrie: l’arabie saoudite n’a toujours pas fourni un décompte par nationalité des victimes de la bousculade à Mina, près de La Mecque. Quelques pays ont cependant confirmé la mort de leurs compatriotes.

Face au tollé international provoqué par ce drame, un responsable local avait déjà eu une réponse pour le moins étrange, accusant les pèlerins d’avoir provoqué eux-mêmes le mouvement de foule, parce qu’ils étaient « indisciplinés et n’écoutaient pas les instructions dictées par l’organisation ». Mais alors que l’on apprenait quelques heures plus tard, par l’intermédiaire de la BBC, que la majorité des victimes provenaient du Tchad, du Niger, du Nigéria et du Soudan, le roi Salmane a tenu lui-même à relativiser la situation et s’est exprimé en ces termes : " Nous venons d’apprendre que la plupart des pèlerins décédés étaient originaires d’Afrique, une région du monde où la mort fait partie du quotidien de la population. Il faut donc revenir au calme et ne pas trop s’alarmer pour les familles des victimes. De plus, il est certain que pour des africains, mourir en ce lieu saint, loin des guerres tribales, des maladies comme le sida ou ebola et en ayant le ventre bien rempli… que dire, il faut simplement considérer cela comme une bénédiction divine ". A la fin de son allocution, alors qu’un journaliste lui faisait remarquer que l’on comptait tout de même 131 iraniens parmi les morts, le roi s’est contenté de répondre laconiquement: « Les chiites…que Dieu les guide sur le droit chemin ».

A entendre ces paroles, il semblerait que la tragédie de Mina soit d’ores et déjà considérée par les autorités saoudiennes comme une affaire classée.

Dites, c'est cela de la considération?

Edouard


Pèlerinage à la Mecque 2015 ou le cauchemar des oubliés à quai  Quand la lame de l’irresponsabilité éventre des rêves sacrés…

 

S’il y a un scandale dont l’onde de choc continuera pour longtemps encore de résonner dans les cœurs de nos compatriotes épris d’équité et de justice, c’est bien le cas de ces pèlerins que l’Etat sénégalais, par une incurie affligeante, a « oublié » de convoquer aux Lieux saints de l’Islam. Un état de fait inqualifiable aux conséquences insoupçonnées.

Depuis de longues années, le Sénégal convoie quantité de pèlerins à la Mecque. Mais comme sous l’effet d’une mystérieuse malédiction, jamais les structures habilitées n’ont pu organiser ce périple collectif dans des conditions suffisamment correctes. Jusqu’à la fin du magistère du régime libéral, le Ministère des Affaires étrangères était presque certain, pour chaque édition, de devoir faire face à des ratés. Qui pouvait imaginer que cette situation déjà inquiétante irait de mal en pis sous le règne de Macky Sall ? A y regarder de près, ce qu’on vient de faire vivre à ces centaines de pèlerins est la preuve accablante de l’incompétence notoire que beaucoup de gens que le nouveau pouvoir a nommés ne cessent d’afficher aux yeux de l’opinion. Et si ce n’était que de l’incapacité seulement ! Mais non, c’est de l’incapacité mélangée à une incroyable et lamentable mauvaise foi. C’est le ministre des Affaires étrangères, lui-même, qui trône au sommet de ce cirque de mauvais goût en attribuant notamment l’impossibilité de l’Etat sénégalais à confectionner des visas pour une partie des pèlerins laissés en rade à une défectuosité de la machine prévue pour une telle activité. 

« Le ridicule ne tue plus ! » Jamais formule n’a aussi remarquablement convenu pour qualifier les errements spectaculaires d’un ministre qui, avec une désinvolture invraisemblable, confond mettre du baume au cœur et remuer le couteau dans la plaie des victimes. Pendant près d’une décade, ce monsieur à l’orgueil un peu trop hypertrophié a parqué ces dignes et vaillants croyants dans un hangar, où les conditions primaires d’hygiène et de confort étaient loin d’être réunies et ; dans la foulée, s’est permis d’ériger devant ce « bunker des lamentations » une panoplie d’obstacles pour empêcher les nombreux éléments de la presse nationale venus aux nouvelles de faire correctement leur travail. 

A ces actes totalement coupables, s’ajoutent d’autres non moins navrants et liés notamment, soit à une absence de communication apaisante au moment où les laissés en rade s’y attendaient le moins, soit alors à une communication catastrophique toute cousue du ténébreux fil de la langue de bois. 

Mais dans le douloureux ballet de l’irresponsabilité, monsieur le Ministre Mankeur Ndiaye danse-t-il mieux que son commissaire au Pèlerinage à la Mecque ? Sans doute non. Voilà un homme qui affiche une habileté déroutante, inégalable devrions-nous dire, dans l’art de passer à côté de ce pour quoi il est élevé à un grade aussi prestigieux. Sinon, comment Diable se peut-il que ce « commis-serf » d’un autre genre, informé du calvaire inadmissible d’une partie de sa « famille », se permette de vaquer à ses occupations aux Lieux Saints, au lieu de rappliquer dare dare au « pays natal », non pas forcément pour trouver une solution pour leur permettre de rallier la Mecque, mais au moins pour leur manifester sa disponibilité et son entière solidarité par rapport à la lancinante situation qu’ils étaient en train de vivre, par la faute de sa hiérarchie.

Le Sénégal est et reste l’un des pays les plus influents de la Ummah islamique, et ce n’est pas rien. Nous avons la présidence de l’OCI, et ce n’est pas rien. Nous sommes constitués de plus de 95% de Musulmans, et ce n’est pas rien non plus. Autant d’attributs devraient servir de garde-fous pour nous empêcher de tomber dans certaines légèretés du genre de celle à laquelle se sont livrés l’Etat, Mankeur Ndiaye et son extraordinaire Commissaire au Pèlerinage ; des légèretés qui nous exposent à la risée du monde entier, hélas. 

Aujourd’hui, face à de tels manquements dont ils sont coupables au premier degré, ce ministre des Affaires étrangères et son Commissaire, ne devraient avoir qu’un seul souci : comment faire pour sortir par la petite porte de la démission volontaire sans trop se blesser ?             
A moins que...

      

 Edouard



​Ces clivages et dissidences "Aperistes" à n'en plus finir qui saoule
Depuis quelques jours, le commun des Sénégalais assiste, malgré lui, à un spectacle à la fois enfantin, enquiquinant entre le tonitruant Moustapha Cisse Lo et le Dr Cheikh Kante. Leur animosité jusqu'à un passé récent à fleurets mouchetés a récemment prit une autre tournure. Tantôt, ils s'attaquent par seconds couteaux interposés , tantôt c'est "El Pistelero" qui monte "himself" au créneau pour vider son chargeur sur un Dr Kante, qui est décrit pourtant comme son ami. Du moins, était son compagnon. D'ailleurs, dans sa dernière sortie on ne peut plus virulente à travers un entretien audio, Cisse Lo y soutient mordicus , depuis le Mali, que le Big Manitou du Port l'est devenu grâce à sa proposition au chef de l'État. Quel effet escompte t'il en révélant cela? Quoi qu'il en soit, des observateurs avertis jugent "inopportune" cette sortie de trop à l'actif de Cisse Lo.
Et, sans perdre de temps. des partisans de Cheikh Kante d'apporter la réplique, du moins le chargé de sa communication ou celui de la direction du...Port de confirmer une plainte contre Cisse Lo.
Pour ainsi dire que ce "mortal combat" entre deux pièces maîtresses de l'Apr est encore loin de connaître son épilogue.

Quoi qu'il en soit, quelle que puisse être les raisons de leurs bisbilles, ces deux pontes de la mouvance marron, ne rendent pas, du tout alors service à leur mentor. Car, dans la conscience collective du moins bon nombre de Sénégalais ressentent, au vu de leur querelle que du... mépris, pour ne pas dire de la frustration. Et, c'est l'Apr, pour être précis le chef de file de ce parti qui risque d'en pâtir, notamment lors des décisives joutes législatives de 2017 et... peut être Présidentielles. Et, comment ? Parce que le Sénégalais sait supporter. Stoïquement. Mais, il sait sanctionner. Diouf comme Wade en savent quelque chose pour en avoir vécu l'amère expérience.
Et pour dire vrai, comme parlait l'autre, ils  sont légion ces citoyens Sénégalais qui ressentent, dans leur for intérieur, une nostalgie de l'ancien régime pourtant vomi par ce même peuple. Qui avait plébiscité Macky Sall pour lui confier les manettes du pouvoir Exécutif. Pour s'en édifier, emprunter n'importe quel taxi et interpeller le conducteur au détour d'un brin de causette particulièrement sur la situation du pays n'en demeure pas moins un des meilleures baromètres. N'a t'on coutume de dire que si vous arrivez dans un pays étranger et que vous voulez avoir le coeur net sur ce pays, renseignez-vous auprès du taximan emprunté. Sinon, sous nos cieux, prettez une oreille attentive aux émissions inter actives, les fameux "wax sa khalatt" qui passent quotidiennement sur la bande Fm. À force d'écouter l'opinion des uns et des autres -pas ces bras armés de cartes de crédit et numéraires-  facilement identifiables avec leurs discours mielleux au régime, vous aurez au jour le jour, une idée sur la situation qui prévaut au Sénégal.
En un mot comme en mille, cette gueguerre que se mènent certains "leaders" de l'Apr risque  de porter préjudice à leur patron. Lequel, devrait siffler la fin de la récréation en prenant le taureau par les cornes. Bref, convoquer aussi bien son Cheikh que son Cisse Lo. 
En somme, les Sénégalais en ont marre de ces clivages et dissidences à n'en plus finir entre ...responsables. Du moins, des appelés au sens de la mesure, à la jugeote...
À moins que Macky "himself" ait délibérément envi de feindre la myopie,  autrement-dit veuille  faire la politique de l'autruche singulièrement pour se séparer... subtilement de certains. Suivez notre regard!
Au moment où Dakar bruit de remaniement, Macky devrait prioriser la stabilité interne de son parti. 


Édouard



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