Jusque- là la "Ummah" Islamique est encore sous le choc de la mort atroce et tragique de plus de 700 pèlerins, survenue il y a quelques jours à Mina, en pleine période sacrée du Hadj. Comme il fallait s'y attendre -et c'est dans l'ordre normal des choses- l’Arabie Saoudite s’est immédiatement retrouvée sous le feu nourri des critiques, accusée de négligence dans l’organisation et dans la mise en place des mesures adéquates de sécurité. D’autres ont également souligné la propension, plus grande chaque année, des organisateurs à privilégier la rentabilité économique de l’événement au détriment du bien-être des pèlerins.
Ce peuple, comme disait l'autre, qui fait de l'islam un commerce, comme il le fait avec son pétrole, s'est toujours cru supérieur aux autres. Force est de le reconnaitre! Puissions nous vivre assez longtemps pour assister à sa décadence, afin qu'il récolte la haine et la discorde qu'il a toujours semé? Que nenni!
L'Iran, dont 90 ressortissants ont perdu la vie dans la bousculade, a mis en cause des erreurs de sécurité. Pourquoi nos gouvernants ont esquivé le sujet? Aucune déclaration sur les mesures sécuritaires qui laissent à désirer. Ce qui est arrivé à Mina en dit long. A moins que...
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, aucune initiative d'envergure, rassurante des classes dirigeantes n'a été senti. Pourquoi attendre l'arrivée du premier vol pour installer un serveur, précisément un numéro vert? Il faudrait être d'une extrême mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que l'impératif obéissait que ce serveur soit immédiatement installé; au moins 24 heures après ce regrettable drame survenu jeudi dernier. Non sans mettre sur orbite une cellule de crise aussi bien à Dakar qu'à la Mecque qui sera composé de représentants consulaires à même de permettre aux parents des "Oudjadj" d'avoir au moins des interlocuteurs, rompus à la tâche, assez imprégnés de la situation, qui pourront les informer sur leurs parents restés à la Mecque.
Et, vous savez quoi? La France (à titre illustratif) qui n'est pas aussi islamique que le Sénégal, c'est à dire loin d'être un pays à majorité musulmane a prit les devants via le Quai d'Orsay depuis le... 24 septembre dernier. Figurez vous que le pays de Marianne a mis en place depuis la survenue de cette bousculade un numéro vert (01.43.17.56.46) pour répondre aux questions de Français dont des proches sont en Arabie Saoudite. Pendant ce temps, c'est le silence radio au Sénégal.
Loin de jouer aux Cassandre, gare à l'effet boomerang! Comprenne qui pourra...
Autre bizarrerrie: l’arabie saoudite n’a toujours pas fourni un décompte par nationalité des victimes de la bousculade à Mina, près de La Mecque. Quelques pays ont cependant confirmé la mort de leurs compatriotes.
Face au tollé international provoqué par ce drame, un responsable local avait déjà eu une réponse pour le moins étrange, accusant les pèlerins d’avoir provoqué eux-mêmes le mouvement de foule, parce qu’ils étaient « indisciplinés et n’écoutaient pas les instructions dictées par l’organisation ». Mais alors que l’on apprenait quelques heures plus tard, par l’intermédiaire de la BBC, que la majorité des victimes provenaient du Tchad, du Niger, du Nigéria et du Soudan, le roi Salmane a tenu lui-même à relativiser la situation et s’est exprimé en ces termes : " Nous venons d’apprendre que la plupart des pèlerins décédés étaient originaires d’Afrique, une région du monde où la mort fait partie du quotidien de la population. Il faut donc revenir au calme et ne pas trop s’alarmer pour les familles des victimes. De plus, il est certain que pour des africains, mourir en ce lieu saint, loin des guerres tribales, des maladies comme le sida ou ebola et en ayant le ventre bien rempli… que dire, il faut simplement considérer cela comme une bénédiction divine ". A la fin de son allocution, alors qu’un journaliste lui faisait remarquer que l’on comptait tout de même 131 iraniens parmi les morts, le roi s’est contenté de répondre laconiquement: « Les chiites…que Dieu les guide sur le droit chemin ».
A entendre ces paroles, il semblerait que la tragédie de Mina soit d’ores et déjà considérée par les autorités saoudiennes comme une affaire classée.
Dites, c'est cela de la considération?
Edouard
Ce peuple, comme disait l'autre, qui fait de l'islam un commerce, comme il le fait avec son pétrole, s'est toujours cru supérieur aux autres. Force est de le reconnaitre! Puissions nous vivre assez longtemps pour assister à sa décadence, afin qu'il récolte la haine et la discorde qu'il a toujours semé? Que nenni!
L'Iran, dont 90 ressortissants ont perdu la vie dans la bousculade, a mis en cause des erreurs de sécurité. Pourquoi nos gouvernants ont esquivé le sujet? Aucune déclaration sur les mesures sécuritaires qui laissent à désirer. Ce qui est arrivé à Mina en dit long. A moins que...
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, aucune initiative d'envergure, rassurante des classes dirigeantes n'a été senti. Pourquoi attendre l'arrivée du premier vol pour installer un serveur, précisément un numéro vert? Il faudrait être d'une extrême mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que l'impératif obéissait que ce serveur soit immédiatement installé; au moins 24 heures après ce regrettable drame survenu jeudi dernier. Non sans mettre sur orbite une cellule de crise aussi bien à Dakar qu'à la Mecque qui sera composé de représentants consulaires à même de permettre aux parents des "Oudjadj" d'avoir au moins des interlocuteurs, rompus à la tâche, assez imprégnés de la situation, qui pourront les informer sur leurs parents restés à la Mecque.
Et, vous savez quoi? La France (à titre illustratif) qui n'est pas aussi islamique que le Sénégal, c'est à dire loin d'être un pays à majorité musulmane a prit les devants via le Quai d'Orsay depuis le... 24 septembre dernier. Figurez vous que le pays de Marianne a mis en place depuis la survenue de cette bousculade un numéro vert (01.43.17.56.46) pour répondre aux questions de Français dont des proches sont en Arabie Saoudite. Pendant ce temps, c'est le silence radio au Sénégal.
Loin de jouer aux Cassandre, gare à l'effet boomerang! Comprenne qui pourra...
Autre bizarrerrie: l’arabie saoudite n’a toujours pas fourni un décompte par nationalité des victimes de la bousculade à Mina, près de La Mecque. Quelques pays ont cependant confirmé la mort de leurs compatriotes.
Face au tollé international provoqué par ce drame, un responsable local avait déjà eu une réponse pour le moins étrange, accusant les pèlerins d’avoir provoqué eux-mêmes le mouvement de foule, parce qu’ils étaient « indisciplinés et n’écoutaient pas les instructions dictées par l’organisation ». Mais alors que l’on apprenait quelques heures plus tard, par l’intermédiaire de la BBC, que la majorité des victimes provenaient du Tchad, du Niger, du Nigéria et du Soudan, le roi Salmane a tenu lui-même à relativiser la situation et s’est exprimé en ces termes : " Nous venons d’apprendre que la plupart des pèlerins décédés étaient originaires d’Afrique, une région du monde où la mort fait partie du quotidien de la population. Il faut donc revenir au calme et ne pas trop s’alarmer pour les familles des victimes. De plus, il est certain que pour des africains, mourir en ce lieu saint, loin des guerres tribales, des maladies comme le sida ou ebola et en ayant le ventre bien rempli… que dire, il faut simplement considérer cela comme une bénédiction divine ". A la fin de son allocution, alors qu’un journaliste lui faisait remarquer que l’on comptait tout de même 131 iraniens parmi les morts, le roi s’est contenté de répondre laconiquement: « Les chiites…que Dieu les guide sur le droit chemin ».
A entendre ces paroles, il semblerait que la tragédie de Mina soit d’ores et déjà considérée par les autorités saoudiennes comme une affaire classée.
Dites, c'est cela de la considération?
Edouard