Depuis la confirmation par l’OMS de l’état de pandémie de la COVID 19 et le grand déferlement de la maladie dans des zones réputées les plus sécures en matière sanitaire ( Europe Amérique du Nord) avec son lot de morts, il s’est développé, partout sur la planète, un nouveau type de rapport entre les hommes et entre les hommes et leur environnement.
Tout d’un coup, le monde se rend compte que les vieux réflexes éprouvés dans la gestion des épidémies sont devenus obsolètes. Un nouveau vocabulaire commence à faire florès.
Le contact, ce grand déterminant dans l’humanise devient un danger ; la communauté devient un problème ; la dynamique, mère de tous les progrès cède la place à un devoir de sédentarité, d’immobilisme ; l’importation symbole d’enrichissement s’apparente à une calamité.
Des repères si importants, naguère, deviennent des lignes floues au travers desquels des interrogations de toute sorte fusent.
Nous nous découvrons tous à parler d’émergence, pas en économie, mais à propos d’un être, invisible à l’œil nu mais, dont les effets sautent au visage. Le langage médical devient une banalité, des termes qui pouvaient, hier nous sembler assez complexes comme la séquenciation, le génome, deviennent d’usage courant.
Le CoVId 19 a pris le pouvoir et est devenu le seul et unique « patron » par la volonté du Tout Puissant.
Nous ne vivons que par et à travers lui, et cela fait cinq mois qu’il mène le monde par le petit bout du nez.
C’est qu’il aime le détail le SRAS COV2.
Il nous ramène à être attentif à nos gestes les plus simples : faire un câlin, embrasser quelqu’un, toucher une porte, éternuer, tousser……….
Rien ne se fait plus dans les actes « normaux « de la vie courante sans que notre pensée va à leurs conséquences possibles en rapport avec le « nouveau patron ».
Va-t-il bien le prendre ? Ne va-t-il pas le considérer comme une défiance ?
Pour nous qui ne vivions que par ordre de grandeur, aimions les espaces, les grandes mouvements, la situation n’est que peu tenable ?
Même nos rêves, ces espaces ou chacun pouvait faire des échappées belles prennent un coup d’amaigrissement.
Qui pour rêver de prendre l’avion demain pour se retrouver à Paris, Miami, Rome ?
Nous voilà réduits à naviguer entre nos salons, si nous en avons, nos toilettes, nos chambres jardins et autres couloirs de maison !
Nous voilà réduits à faire passer les gels hydro alcooliques et autre savons entre les doigts de nos mains, devenus des enjeux. Nous voilà contraints de faire attention à comment nous toussons, éternuons, saluons.
Nous voilà donc réduits par la force de cet infiniment petit a comprendre que le salut et le diable sont dans le détail comme deux parties d’une seule réalité : la dure condition humaine.
Cheikh MBAYE
Tout d’un coup, le monde se rend compte que les vieux réflexes éprouvés dans la gestion des épidémies sont devenus obsolètes. Un nouveau vocabulaire commence à faire florès.
Le contact, ce grand déterminant dans l’humanise devient un danger ; la communauté devient un problème ; la dynamique, mère de tous les progrès cède la place à un devoir de sédentarité, d’immobilisme ; l’importation symbole d’enrichissement s’apparente à une calamité.
Des repères si importants, naguère, deviennent des lignes floues au travers desquels des interrogations de toute sorte fusent.
Nous nous découvrons tous à parler d’émergence, pas en économie, mais à propos d’un être, invisible à l’œil nu mais, dont les effets sautent au visage. Le langage médical devient une banalité, des termes qui pouvaient, hier nous sembler assez complexes comme la séquenciation, le génome, deviennent d’usage courant.
Le CoVId 19 a pris le pouvoir et est devenu le seul et unique « patron » par la volonté du Tout Puissant.
Nous ne vivons que par et à travers lui, et cela fait cinq mois qu’il mène le monde par le petit bout du nez.
C’est qu’il aime le détail le SRAS COV2.
Il nous ramène à être attentif à nos gestes les plus simples : faire un câlin, embrasser quelqu’un, toucher une porte, éternuer, tousser……….
Rien ne se fait plus dans les actes « normaux « de la vie courante sans que notre pensée va à leurs conséquences possibles en rapport avec le « nouveau patron ».
Va-t-il bien le prendre ? Ne va-t-il pas le considérer comme une défiance ?
Pour nous qui ne vivions que par ordre de grandeur, aimions les espaces, les grandes mouvements, la situation n’est que peu tenable ?
Même nos rêves, ces espaces ou chacun pouvait faire des échappées belles prennent un coup d’amaigrissement.
Qui pour rêver de prendre l’avion demain pour se retrouver à Paris, Miami, Rome ?
Nous voilà réduits à naviguer entre nos salons, si nous en avons, nos toilettes, nos chambres jardins et autres couloirs de maison !
Nous voilà réduits à faire passer les gels hydro alcooliques et autre savons entre les doigts de nos mains, devenus des enjeux. Nous voilà contraints de faire attention à comment nous toussons, éternuons, saluons.
Nous voilà donc réduits par la force de cet infiniment petit a comprendre que le salut et le diable sont dans le détail comme deux parties d’une seule réalité : la dure condition humaine.
Cheikh MBAYE