Analyse
Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang revient sur le déroulement du scrutin législatif avec ses impairs et couacs. Il interpelle l’administration sénégalaise, les forces de défense et de sécurité, les magistrats à rester équidistants des chapelles politiques afin que le pays ne sombre pas dans le chaos. Bonne écoute
Tags :
MackySakk
Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang revient sur l’échec de l’Etat sur la confection des cartes biométriques. Le chroniqueur de Dakarmatin révèle également un scandale qui couve au ministère du tourisme et des transports aériens. Avant d’évoquer le cas Khalifa Sall. Bonne écoute
Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang revient sur le drame du stade Demba Diop et invite l’Etat à avoir le courage de sanctionner les responsables. Parlant de la violence électorale il interpelle l’administration et les forces de sécurité à ne servir que la République. Le chroniqueur de dakarmatin dénonce également la rétention des cartes d’électeurs.
Dans sa chronique de la semaine, Pape Alé Niang revient sur la campagne des législatives. Il évoque également le retour du Président Wade sans oublier de souligner ses relations heurtées avec le Président Macky Sall.
Auteur: Youtube - Seneweb.com
Tags :
Pape Alé Niang
Cela a commencé avec le prestigieux Concours général à l’issue duquel les plus grands cracks des classes de Première et de Terminale sont primés. Cette année, des soupçons de fraudes et de fuites sont venus entacher quelque peu le prestige du Concours car, parmi les trois lycées les plus performants ces dernières années, deux d’entre eux ont accusé le troisième d’avoir favorisé ses élèves qui avaient déjà connaissance des sujets de mathématiques avant le jour des épreuves qui ont eu lieu au mois de mai.
Puis, quelques semaines plus tard, le 7 juin dernier, les anticipées de philo faisaient parler d’elles avec de forts soupçons de fuites mis à jour par les professeurs. Si bien que les deux principales centrales syndicales de l’enseignement moyen et secondaire ont exigé la reprise des épreuves. Lors d’une conférence presse conjointe, le Saems et le Cusems ont estimé que les fuites avaient atteint des proportions de niveau national.
Les syndicalistes avaient affirmé que des enseignants de la matière ont reçu des messages venant de leurs élèves «jusqu’à des heures indues», leur demandant des explications sur un sujet. Il se trouve que ce sujet (numéro 1) correspondait «mot pour mot» à celui qui a été soumis à la réflexion des candidats lors des examens. En attestent, disaient-ils, les sms reçus le mardi 6 juin à 19h 46mn, 21h 03mn et 21h 35 par différents enseignants. Sans compter celui du 7 juin reçu à 6h 21mn. Il s’y ajoute que «nombre d’élèves, on ne sait comment, étaient en possession de ce sujet, l’avaient partagé par sms ou via WhatsApp avec des amis». D’autres étaient partis voir leur professeur à leur domicile pour solliciter des explications sur le même sujet. Des faits qui ont été notés non pas dans un seul endroit, mais dans différentes localités du pays. Ce qui confirmait à leurs yeux le caractère national de la fuite.
Aujourd’hui le cas qui préoccupe est celui du Bac général avec des fuites notées sur les sujets de français, de maths et d’histo-géo et qui ont tant agacé les autorités que des enquêtes judiciaires ont été ouvertes afin de trouver les auteurs et réprimer leurs actes. Mais à qui la faute si l’organisation de fuites dans les examens et concours est si récurrent ? Il y a une trentaine d’années, le concours d’entrée à l’école de police a été annulé alors que des candidats avaient été déclarés admis et avaient même rejoint l’école de police avant que le pot aux roses ne soit découvert. Le même cas s’est produit dans d’autres concours d’entrée dans l’administration qui en ont entaché les résultats.
La faute à l’Office du Bac qui est en retard par rapport aux nouvelles technologies de la communication. Si des fuites ont pu avoir lieu sur des épreuves du baccalauréat, c’est sans doute parce qu’il y a une absence de «sécurisation informatique» des épreuves proposées qui a pu offrir des possibilités de piratage à des élèves qui maîtrisent de plus en plus l’outil informatique…
La faute aux professeurs qui, lorsqu’ils ont connaissance (d’une manière ou d’une autre) des sujets retenus glissent quelques «conseils» à leurs élèves afin que ceux-ci puissent obtenir les meilleures notes dans la matière et eux le prestige d’avoir fait de meilleurs résultats que leurs collègues…
La faute aux élèves qui tombent dans la facilité : Etudier le moins possible pour ne pas se bourrer le crâne et se concentrer sur le sujet qu’ils s’efforceront par tous les moyens de dénicher sur le net ou auprès d’amis particulièrement renseignés. Pour certains élèves déjà capables de pirater des sites relativement bien protégés une telle opération est un jeu d’enfant.
La faute aux parents qui privilégient le résultat à la recherche de connaissance. Qu’importe la manière, l’important est d’obtenir le Bac avec ou sans mention, même s’il faut passer par la triche. Certains parents n’hésitent même pas à chercher à «acheter» des épreuves pour leurs enfants afin que ceux-ci puissent «réussir sans apprendre», obtenir le sésame sans le mériter…
La faute à cette société du paraître où, pour obtenir des postes de fringants diplômés aux costumes impeccables présentent un CV long comme un fleuve avec des titres et diplômes qui n’existent que dans leur imagination fertile. Lorsque l’imposture parvient à acquérir droit de cité, la compétence est mise en berne. Ceci expliquant cela, peut-on en déduire que les incompétences sont la cause de notre retard socio-économique et non les inconséquences de nos dirigeants ?
Puis, quelques semaines plus tard, le 7 juin dernier, les anticipées de philo faisaient parler d’elles avec de forts soupçons de fuites mis à jour par les professeurs. Si bien que les deux principales centrales syndicales de l’enseignement moyen et secondaire ont exigé la reprise des épreuves. Lors d’une conférence presse conjointe, le Saems et le Cusems ont estimé que les fuites avaient atteint des proportions de niveau national.
Les syndicalistes avaient affirmé que des enseignants de la matière ont reçu des messages venant de leurs élèves «jusqu’à des heures indues», leur demandant des explications sur un sujet. Il se trouve que ce sujet (numéro 1) correspondait «mot pour mot» à celui qui a été soumis à la réflexion des candidats lors des examens. En attestent, disaient-ils, les sms reçus le mardi 6 juin à 19h 46mn, 21h 03mn et 21h 35 par différents enseignants. Sans compter celui du 7 juin reçu à 6h 21mn. Il s’y ajoute que «nombre d’élèves, on ne sait comment, étaient en possession de ce sujet, l’avaient partagé par sms ou via WhatsApp avec des amis». D’autres étaient partis voir leur professeur à leur domicile pour solliciter des explications sur le même sujet. Des faits qui ont été notés non pas dans un seul endroit, mais dans différentes localités du pays. Ce qui confirmait à leurs yeux le caractère national de la fuite.
Aujourd’hui le cas qui préoccupe est celui du Bac général avec des fuites notées sur les sujets de français, de maths et d’histo-géo et qui ont tant agacé les autorités que des enquêtes judiciaires ont été ouvertes afin de trouver les auteurs et réprimer leurs actes. Mais à qui la faute si l’organisation de fuites dans les examens et concours est si récurrent ? Il y a une trentaine d’années, le concours d’entrée à l’école de police a été annulé alors que des candidats avaient été déclarés admis et avaient même rejoint l’école de police avant que le pot aux roses ne soit découvert. Le même cas s’est produit dans d’autres concours d’entrée dans l’administration qui en ont entaché les résultats.
La faute à l’Office du Bac qui est en retard par rapport aux nouvelles technologies de la communication. Si des fuites ont pu avoir lieu sur des épreuves du baccalauréat, c’est sans doute parce qu’il y a une absence de «sécurisation informatique» des épreuves proposées qui a pu offrir des possibilités de piratage à des élèves qui maîtrisent de plus en plus l’outil informatique…
La faute aux professeurs qui, lorsqu’ils ont connaissance (d’une manière ou d’une autre) des sujets retenus glissent quelques «conseils» à leurs élèves afin que ceux-ci puissent obtenir les meilleures notes dans la matière et eux le prestige d’avoir fait de meilleurs résultats que leurs collègues…
La faute aux élèves qui tombent dans la facilité : Etudier le moins possible pour ne pas se bourrer le crâne et se concentrer sur le sujet qu’ils s’efforceront par tous les moyens de dénicher sur le net ou auprès d’amis particulièrement renseignés. Pour certains élèves déjà capables de pirater des sites relativement bien protégés une telle opération est un jeu d’enfant.
La faute aux parents qui privilégient le résultat à la recherche de connaissance. Qu’importe la manière, l’important est d’obtenir le Bac avec ou sans mention, même s’il faut passer par la triche. Certains parents n’hésitent même pas à chercher à «acheter» des épreuves pour leurs enfants afin que ceux-ci puissent «réussir sans apprendre», obtenir le sésame sans le mériter…
La faute à cette société du paraître où, pour obtenir des postes de fringants diplômés aux costumes impeccables présentent un CV long comme un fleuve avec des titres et diplômes qui n’existent que dans leur imagination fertile. Lorsque l’imposture parvient à acquérir droit de cité, la compétence est mise en berne. Ceci expliquant cela, peut-on en déduire que les incompétences sont la cause de notre retard socio-économique et non les inconséquences de nos dirigeants ?
Inscription à la newsletter
Transferts | Pourquoi le Paris Saint-Germain doit foncer sur Geovany Quenda (Sporting CP)
Mercato - Pep Guardiola va prolonger à Manchester City
Amir , le fameux "Mbacké-Mbacké ", déféré pour ...escroquerie et blanchiment de capitaux
Suite et pas fin "affaire Abo Mbacké Amir"- Entre les mains de la DIC, une autre plainte à l'actif de ...Pierre Goudiaby "Atepa" contre le boss de STAM GLOBAL BUSINESS !
Le Président Bassirou Diomaye a visité la 15e Biennale de l’Art Africain Contemporain
LA JUVENTUS MET FIN AU CONTRAT DE PAUL POGBA
Levée du corps et enterrement de Mamadou Moustapha BA- Cheikh Diba s’élève au-dessus des appartenances politiques et délivre un ticket de reconnaissance mémorable au " grand frère dans le métier et dans la vie"
Faisant croire à ses victimes de la rentabilité d’’un projet’’ : Marie Lo se retrouve avec une dette de 533 millions F CFA
La chanteuse franco-sénégalaise de jazz-blues Ndeye Khady Mboup se lance dans le 7e Art avec la nouvelle série "Échec et Mat"
Conférence de presse d'aprés match Malawi vs Sén,égal 0-1
Enquêtes et révélations
Vidéos & images
Magal kazu rajab:La déclaration de la famille de Serigne Fallou Mbacké
Fatou Diome sur la vie des célibataires Regardez!
Ndéla Madior Diouf clashe Oumane Sonko Regardez!
Covid 19 :51 nouveaux cas positifs, 24 guéris et 9 cas graves en réanimation.
Bambey en feu: La population refuse l'installation du centre pour les malades du Covid-19
Filière Oignons: Les producteurs sollicitent le soutien de l'Etat (Vidéo)
PHOTO
MAKHTAR DIOP (Cojem) : « Sonko a manqué de respect à tous ceux qui prennent part au dialogue et prouve qu'il ne mérite pas de représenter quelque chose dans ce pays »
La cojem parraine le Président Macky Sall
(04 photos) Retour en images sur le déplacement du Président Macky Sall au Japon
Drogba change de tête
(8 photos) – Grande mobilisation des partisans de Khalifa Sall au tribunal…
Les pieds de nez du candidat Ousmane Sonko avec un seau sans eau
Vidéo: L’image de ce bébé effectuant la Safa Marwa à la Mecque émeut la toile
Les moutons capables de reconnaître Obama et Emma Watson sur photo
Il oublie son GSM dans l'habitation qu'il venait de cambrioler
Pink et Christina Aguilera ont failli se battre dans une boîte de nuit
Group Dakarposte
Sicap Liberté 6 villa 70 Dakar ( Sénégal )
Mamadou Ndiaye : Directeur de Publication
njaydakarposte@gmail.com
775510747
Sicap Liberté 6 villa 70 Dakar ( Sénégal )
Mamadou Ndiaye : Directeur de Publication
njaydakarposte@gmail.com
775510747