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Analyse
CHRON’EAU  Surpression sur pancarte !
Je n’en reviens toujours pas ! Sans sourciller, cet ami me dit : « la question de l’eau nous permet de mobiliser des Sénégalais pour nos marches ». Et les nettes améliorations ? « C’est réel. Cependant, nous sommes en politique. L’agitation est une réalité ». En politique, les acteurs acceptent-ils d’être de piètres leaders en mal de thématique porteuse? Acceptent-ils d’être de piètres analystes ne sachant pas prendre la mesure évolutive d’un problème ? Ces marches ont un visage traversé par un cruel paradoxe : un des leaders avait littéralement dépecé le secteur. Et c’est lui qui met la surpression pour récolter le charisme que ses pieds carrés et son phrasé pâteux lui interdisent. Surpression ! Ce mot est encore de saison dans le milieu. Quand la pression baisse au pompage, l’eau a besoin d’être fortement transportée pour arriver aux quartiers en bout de réseau ou en hauteur. Les dysfonctionnements récurrents aux Parcelles Assainies, à Bène et Niarry Tally et, quelquefois, à Mermoz ne sont pas déconnectés de ce phénomène. « L’eau est paresseuse », disent nos techniciens. Et donc, il fait la pousser à « travailler », à se promener, à courir. Pis, quand la ressource est rare, les premiers servis sont les premiers qui se présentent au bord de la route avec leur gamelle. Ici, la route, c’est la conduite. Les sommets de côte sont difficiles. Il faut les appréhender de la même manière qu’un cycliste monte un col. Pédaler un peu plus. Solliciter ses muscles un peu plus.
C’est la fonction de surpression. Pas la surpression politique sur pancarte, celle-là qui se gave de termes exagérés pour nommer les difficultés de 10% des Dakarois : « pénurie », « pénurie chronique », « crise »… Je nomme bien la surpression domestique. Il est fréquent d’entendre un marcheur fustiger l’absence d’eau depuis deux ou six mois dans un quartier où la distribution est assez correcte au rez-de-chaussée. J’ai pris la bonne information chez mes amis de la SDE : le contrat de service assigne à l’exploitant l’obligation de fournir de l’eau à 1 bar, un étalonnage de pression équivalant à 10 mètres de hauteur. Les bailleurs veulent tout : le beurre, l’argent et la laitière ! Au nom de quelle équité un bailleur qui loue un appartement à 120.000 ou 150.000 FCFA ne mettrait-il pas à la disposition des locataires une pompe pour propulser l’eau au deuxième étage ?
Faites des pancartes pour l’Etat en cas de rupture du service. Faites-en, même s’il n’y a plus grand chose à revendiquer dans un contexte de production record de 390 millions de litres d’eau par jour. Faites-en également pour vos bailleurs pour absence de surpresseur. Le mode de distribution de la pression sociale n’en sera que plus équitable.


Habib Demba Fall


LETTRE À MONSIEUR ALIOU CISSE

Je me suis senti trahi, meurtri, quand j'ai lu que vous aviez déclaré que : " On ne méritait pas de gagner"
Si vous qui l'avez dit pourquoi voulez vous continuer de diriger notre équipe nationale ? Car tout le monde sauf vous savez qu'on méritait de gagner. Le soir de notre defaite, je me suis senti mourir et si je n'étais pas sorti de chez moi, Dieu seul sait si l'hypertension artérielle dont je souffre ne m'aurait terrassée. Ensuite vous dites à tous que vous avez un contrat qui court jusqu'en 2019 et que voulez continuer parce que votre objectif est la prochaine can. 
Légitiment on peut se poser la question " qu'est ce que vous allez y faire après 3 ans et demi d'échec "?
La can que vous auriez pu gagner est desormais derrière vous;
c'est celle qui a montré a l'Afrique toute entière les limites de votre management. Ce Cameroun qui etait à votre portée lors de la demi-finale de cette coupe d'Afrique, ce Cameroun qui avait peur de vous jouer et que tout autre bon entraîneur aurait terrassé,  vous a imposé un plan et une stratégie de jeu que vous n'avez su ou eu la dextérité de contrecarrer . Non Monsieur Aliou, vous ne gagnerez pas une coupe d'Afrique . Bientôt vous allez rencontrer Madagascar et vous allez certainement gagner, mais quand une grosse pointure se montrera vous allez encore sombrer comme vous le faites devant toutes les bonnes équipes ayant de bons entraîneurs. 
Quelles grosses équipes avez vous gagné ?
De grâce ne dites pas Pologne.
Qu'est ce qui vous a permis de participer à cette coupe du monde?
Dites moi encore pourquoi depuis 3 ans et demi l'équipe que vous dirigez n'a pas une ossature connue de tous les sénégalais, n'a pas un projet de jeu cohérent, consistant, posé, visible, gagnant et pérenne ?
Je voudrais que vous dites aux sportifs senegalais pourquoi lors du match contre la Colombie, voyant que vos adversaires vous ont laissé le ballon et le jeu pour mieux vous attaquer en 2e mi temps, vous n'avez pas réagi en régulant la débauche d'énergie de vos joueurs qui attaquaient et étaient incapable de marqier un but, en première partie? En 2e mi temps tout le monde prouvait voir que vos joueurs étaient limite, cuits à  peu pres physiquement et jouant a la défensive. Diao Balde vient de déclarer qu'il était obligé aux taches défensives.  Etait-ce vos consignes pour aborder un match de cette envergure ?
Mon avis en ma qualité de supporter des LIONS est que vous n'êtes pas un technicien accompli. Mon avis est que vous devez vous améliorer , réapprendre à analyser l'issu d'un match en cour et faire des ajustements. Je doute cependant que vous en soyez capable. Car depuis que le monde sportif sénégalais tire sur la sonnette d'alarme vous avez refusé de changer et d'accepter les critiques. 
J'ai pour preuve le match Sénégal vs cap vert à Dakar . Ce soir là, tout le stade réclamait Diao Balde et vous aviez vertement fait la sourde oreille . Ce n'est que quand tous les supporteurs se sont levés pour vous huer que vous l'avez fait entrer. Le football c'est NOUS, nous qui vous soutenons.
Pour  ce qui concerne le choix des joueurs et leur organisation sur le terrain, depuis le premier match vous avez fait des erreurs comme celles contre le cameroun et contre l'Afrique du Sud ,( le match perdu).
Le mauvais placement de vos hommes et l'occupation de leur espace respectif  sur le terrain ....Mbaye Niang, Sadio, Wague et j'en passe .
La plus grave erreur qui nous a fait perdre à mon avis est la titularisation de Mbaye Niang en pointe. Comment avez vous pu faire cela alors que  ce dernier est un pur attaquant porteur de balle qui aime dévorer les espaces , déborder et aller aux buts ou à la dernière passe comme Ismaila Sarr ou Diao Balde? Mbaye Niang a besoin de cela pour exprimer son immense talent. Quelle fut ma déception quand je vous ai vu le faire jouer en 9 lors du 2e match. Avez vous pensé qu'il pouvait faire comme Diafra Sakho qui est un redoutable finisseur et qui était votre homme à ce poste et que vous avez royalement ignoré ? Était-il blessé, malade ou en méforme? Si oui pourquoi alors l'avoir fait jouer au dernier match 5 minutes?
C'est vrai que Mame Birame joue à ce poste, mais nous savons tous que son club l'a converti en latérale volant comme Mourinho le fait avec Ashley Young. Quelle erreur Selon moi!
Qu'avez vous fait de Diao Balde? Avez vous crû qu'il aurait pu donner plusieurs ballons à Sadio Mane comme il l'a merveilleusement fait avec lui sur le penalty polémique dont tout le monde parle ?
À lecture de tout cela je pense vous que vous n'avez pas crû en vos propres joueurs BONS joueurs, voilà l'autre raison de votre échec. ET les sportifs vrais savent pourquoi j'écris "bons" en majuscule. 
Je me pose également des questions sur l'opportunité de la titularisation de Moussa Wague. Quand je revois les matchs, ses erreurs sur les buts encaissés sont frappantes. Pourquoi Laminé Gassama qui nous a valu tant de satisfactions n'est entré qu'en dernier match? Match durant lequel il a montré l'étendue de sa maîtrise et son expertise sur cette partie du terrain. 
Pourquoi lors du match contre la Colombie alors qu'un corner est entrain d'être tiré vous faites encore rentrer Wague ? Même si cela n'est pas déterminant, on nous explique dans les écoles de foot qu'il ne faut pas le faire. Résultat, la défense se perd et Yeri Mina place sa tête qui bat Khadim.
Pourquoi ces changements, ces tâtonnements, ces choix que nous avons du mal à comprendre et qu'on ne nous expliquent pas...meme en conférence de presse ?

Je ne pense pas comme beaucoup, qu'avoir joué en équipe nationale et au haut niveau suffisent pour être un bon entraîneur. Je ne crois pas que ne pas écouter les autres et leurs critiques soit une bonne chose.  Je ne crois pas que choisir ses joueurs même quand ils ne font pas l'unanimité pour on ne sait quelles raisons contribue à la réussite sportive d'une équipe nationale . Je ne crois pas qu'un dirigeant quel qu'il soit qui s'entête de ne pas communiquer avec ceux qui l'on élu,  est un bon dirigeant . Nous avons besoin de savoir tout cela parce que cette ÉQUIPE DU SÉNÉGAL EST LA NOTRE. 
Dire en sa qualité de Président de la fédération de football de notre pays, qu'il va reconduire Aliou Cisse sans rendre compte au peuple est un manque de considération méprisable de la part de monsieur Augustin Senghor. 
Si j'étais toi, j'aurais fait jouer l'exellent Kara Mbooj avec Kalidou et Salif Sane devant la defense comme feu Mawade Wade avait suggéré à Bruno Metsu de faire avec toi.
Pour ne pas être prolixe, je veux enfin conclure et te poser cette question:
Penses-tu en toute sincérité que si aujourd'hui tu rendrais ta démission, tu aurais la chance d'être recruté par une autre fédération africaine ?
Si la réponse est oui, faites le s'il vous plait, cela vous rendra beaucoup service.
"Boul niédd bol bi"
Quand à la décision de monsieur Senghor de te garder au  mepris de tous ceux vivent et aiment lequipe du senegal, nous trouvons cela compréhensive parce que c est ensemble que vous avez échoué. 
Sportivement 
amadouwane50@gmail.com 


Karim Wade après Abdoulaye Wade et Macky Sall ! Serions-nous à ce point maudits ?
Celui que l’on appelle Karim Meïssa Wade, le digne fils de son père, a été au cœur de l’actualité le lundi 5 mars 2018. La ‘’Une’’ de nombreux quotidiens n’en avait pratiquement que pour lui, pour la ‘délégation’’ qu’il a envoyée le ‘’représenter’’ au Colloque international « Islam et Paix », sa ‘’contribution’’ audit Colloque qui était d’une ‘’haute portée scientifique’’. Il signe ce texte : ‘’Karim Meïssa Wade, candidat du peuple aux élections présidentielles de 2019’’. Ce garçon n’a pas d’oncle. Amul  nijaay, comme on dit en wolof. S’il en avait vraiment, il se serait passé de sa ‘’délégation’’ et de sa ‘’contribution’’. Je ne m’attarde pas sur ce cinéma. Livré à lui-même, il ne serait pas capable d’écrire un seul paragraphe du texte qu’on lui prête. Je ne m’attarderai pas non plus sur certains préalables qu’il devrait régler pour valider son hypothétique candidature à l’élection présidentielle du 24 février 2019 ni, par ailleurs, sur les limites objectives à cette candidature. Un vieil ami m’a marché sur la plume – si je puis m’exprimer ainsi – et s’en est chargé dans sa rubrique hebdomadaire ‘’Les lundis de’’. 
A supposer que rien ne s’oppose à la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 24 février 2019, comment ses frères du PDS justifient-ils leur choix ? Qu’a-t-il de plus que tous les autres membres qui ont blanchi sous le harnais de ce parti ? De quelles qualités ce garçon peut-il vraiment se faire prévaloir pour prétendre aux hautes fonctions de Président de la République ? Qui connaissait ce garçon avant le 19 mars 2000 ? Si, par extraordinaire, sa candidature était acceptée et qu’il fût capable de communiquer avec les électeurs dans les deux langues nationales les plus parlées au Sénégal, quel bilan leur présenterait-il pour les convaincre de voter pour lui ? 
Ce garçon a été d’abord nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique (ANOCI). Il a été ensuite bombardé Ministre du ‘’ciel et de la terre’’. Ce garçon-là, nous l’avons vu à l’œuvre pendant plusieurs années ! Le père, qui n’a pas réussi à nous l’imposer comme son successeur, ayant été balayé le 25 mars 2012, l’imposera plus tard comme candidat  de son parti à l’élection présidentielle de 2019. Six ans après, ses frères du PDS maintiennent cette candidature et crient partout que, malgré sa condamnation par la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CRÉI), il ‘’est blanc comme neige’’. 
Karim Wade blanc comme neige ! Je fais table rase de l’acte de la CRÉI qui l’a condamné, puisque cette Cour serait politique et mise en place pour éliminer un adversaire dangereux. J’en fais de même du livre ‘’Contes et mécomptes de l’Anoci’’ de l’ancien journaliste Abdou Latif Coulibaly. On entend souvent les ‘’Karimistes’’ crier sur tous les toits qu’aucune structure de contrôle n’a jamais mis en cause la gestion de leur mentor. Ils racontent manifestement des histoires, soit par malhonnêteté, soit par ignorance. 
C’est vrai que pendant au moins quatre ans, ce garçon a géré de façon presque discrétionnaire et écrasant au passage le Directeur exécutif (Abdoulaye Baldé) nommé pour la galerie, des centaines de milliards, sans jamais rendre compte et sans qu’aucune structure de contrôle ait osé fouiner dans cette gestion. Il a fallu attendre le départ du pouvoir du père pour qu’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) passât en revue cette gestion discrétionnaire. Dans son « Rapport public sur l’Etat de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes » (juillet 2014) qui couvre la période 2004-2009, les contrôleurs de l’IGE ont mis en évidence, dans sa gestion, des « cas illustratifs de mal gouvernance financière ». Ils ont ainsi constaté, relativement au fonctionnement de l’Agence, de graves manquements qui seuls, suffiraient à envoyer le garçon à Reubeuss. 
Les contrôleurs de l’IGE se sont notamment arrêtés sur les investissements prévus et ont constaté que : 
1 – les infrastructures hôtelières n’ont pas été réalisées, encore moins les villas présidentielles dont la construction avait été prévue et budgétisée (26 milliards de francs CFA étaient annoncés pour la construction de ces fameuses villas) ; 
2 – si le projet routier de l’ANOCI a certainement contribué à améliorer la mobilité urbaine dans l’agglomération dakaroise, sa réalisation a occasionné de nombreux manquements dont les suivants : 
a) – l’absence fréquente d’études d’avant-projet, laquelle a conduit à des modifications qui ont renchéri le coût des ouvrages ; 
Le Tunnel de Soumbédioune est l’exemple-type d’infrastructure réalisée sans étude d’avant-projet. C’est en cours de chantier que sa réalisation a été décidée, pour frapper l’imagination des Sénégalais. Long seulement de trois cents (300) mètres, il nous aurait coûté 9 milliards de francs CFA alors que, techniquement, rien ne le justifiait vraiment. 
b) – des violations du Code des Marchés publics, notamment le défaut de mise en concurrence dans la rénovation de l’Hôtel King Fahd Palace (ex-Méridien Président) sur financement du Royaume d’Arabie saoudite, pour un montant de cinq milliards trois cent cinquante-trois millions quatre cent quarante-deux mille huit cent six (5.353.442.806) francs CFA. 
Quand le Rapport de l’IGE a été rendu public,  cette rénovation à plus de 5 milliards a soulevé un tollé général d’étonnement et d’indignation à King Fahd Palace, où on se demandait légitimement où étaient passés ces milliards. A l’époque, la presse s’était fait l’écho de ce scandale gravissime. 
Au total donc, poursuivent les contrôleurs de l’IGE, dans la plupart des cas, les imperfections notées dans les études techniques préalables ont abouti à des défauts d’exécution majeurs et à de nombreuses modifications ayant entraîné des avenants et des marchés complémentaires. 
Toutes ces limites ont engendré, au regard de la qualité et des coûts des infrastructures réalisées, un véritable problème d’efficience. La boulimie financière du futur candidat du PDS a aussi entraîné des surcoûts exorbitants. A titre d’exemple, pour réaliser une infrastructure routière à Dakar (dans le cadre de l’ANOCI), il avait demandé un devis à l’un de nos entrepreneurs qui lui en présenta un de seize (16) milliards de francs CFA. Le garçon le trouva insuffisant et lui demanda de forcer l’addition jusqu’à vingt-deux (22) milliards. L’entrepreneur refusa net cette ignominie et le futur Ministre du ‘’ciel et de la terre’’ sollicita un autre qui accepta l’offre et ajouta six (6) milliards au ‘maigre’’ devis du premier. Ce refus marqua d’ailleurs le début de ses déboires avec la tortueuse gouvernance des Wade. Nous le connaissons personnellement. Son entreprise employait au moins six (6000) compatriotes avant le 19 mars 2000. Le père et le fils ont décidé de le détruire, en même temps que les milliers de pères de famille qui travaillaient dans son entreprise. Le président-politicien n’a rien entrepris pour réparer cette injustice flagrante. En tout cas, pas à ma connaissance. 
Pour revenir à l’IGE, l’attention de ses contrôleurs a été aussi retenue par ce fameux bateau-hôtel « MSC MUSICA », loué à cinq milliards neuf cent trois millions six cent treize mille (5.903.613.000) francs CFA. Or, ce fameux bateau loué à ce montant exorbitant pour sept jours, est reparti au bout de seulement trois. Et, pendant que ce fameux bateau était loué à ce coût-là, des hôtels réquisitionnés à Dakar comme dans la zone de Saly, restaient désespérément vides, ou occupés par des non ayants droit. Le bateau-hôtel grand luxe n’a, lui non plus, reçu aucun hôte de marque. Il a satisfait plutôt la curiosité de quelques Dakarois. Six milliards de francs CFA pour seulement une présence de trois jours au Sénégal ! A qui fera-t-on avaler que les propriétaires du fameux bateau ont encaissé seuls six milliards, sans renvoyer l’ascenseur à qui de droit ? Rien que ce forfait gravissime devrait coûter plusieurs années de prison au fils de son père.  
L’examen des états financiers de l’ANOCI a fait ressortir d’autres graves anomalies parmi lesquelles : 
1 – l’achat d’un luminaire à 8.782.610 francs CFA, ainsi que de deux appareils photos CANON et de trois objectifs pour un montant de 26.103.276. 
2 – l’utilisation autorisée par le Conseil de surveillance de cartes de crédit bancaires pour le Président dudit Conseil (Karim Wade) et le Directeur exécutif (Abdoulaye Baldé). Si M. Baldé n’a pas utilisé sa carte, le fils de son père (c’est mon expression, pas celle de l’IGE) a fait largement usage de la sienne, du 22 août 2005 au 28 août 2007, pour honorer un montant total de dépenses de 276 millions de francs CFA. Sans justification. Ces millions se sont volatilisés, comme le sont les milliards avec lesquels on devait construire les villas présidentielles, rénover le King Fahd Palace, louer le fameux bateau « MSC MUSICA », etc. 
Il convient de rappeler aussi que,  quand il a été nommé Président du Conseil de surveillance de l’ANOCI, le fils de son père a aménagé et équipé ses nouveaux bureaux, dans un immeuble tout neuf (Immeuble Tamaro), pour 750 millions de francs CFA. On n’oubliera pas, non plus, qu’à l’avènement de la seconde alternance, le premier Ministre de l’Economie et des Finances du Gouvernement Abdoul Mbaye, M. Amadou Kane, a révélé que les voyages de Karim Wade à bord de leur jet privé (à lui et à Abbas Jaber) nous ont coûté douze (12) milliards de francs CFA. Douze milliards pour faire le tour du monde pendant six ou sept ans ! Que personne ne me rétorque que c’était pour aller chercher de l’argent pour le pays ! Le Ministre Amadou Ba, qui n’est sûrement pas un ami, fait entrer beaucoup d’argent dans le pays, même si son utilisation pose parfois des problèmes d’efficacité, de pertinence. Et, pourtant, il ne voyage pas en jet privé. En tout cas, pas à ma connaissance. 
C’est ce garçon que le PDS présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Le seul fait d’être le digne fils de son père le disqualifie. Ce père qui a dilapidé l’essentiel de nos maigres réserves foncières, mis sens dessus dessous notre administration, détraqué notre système de rémunération des agents de la Fonction publique, fabriqué des milliardaires qui, avant le 19 mars 2000, étaient de parfaits inconnus tirant carrément le diable par la queue. L’exemple le plus frappant, le plus inacceptable est cette dame qui, entre 2000 et 2012, a amassé une fortune estimée à 47 milliards de francs CFA. Le plus surprenant, le plus étonnant encore c’est qu’un tribunal a choisi de décerner le non-lieu et de restituer ses biens à cette dame, institutrice adjointe de son état quand elle démissionnait – il semble qu’elle ait quitté la Fonction publique –, tout en sachant qu’elle ne peut pas gagner honnêtement un seul milliard en une dizaine d’années. Un milliard, c’est quand même mille millions ! 
Nous en avons assez de tels gros scandales qui continuent de plus belle encore avec la gouvernance meurtrie du président-politicien. Ne sommes-nous pas suffisamment punis par DIEU ou, du moins, suffisamment punis par nous-mêmes pour envisager un seul instant l’éventualité d’une élection d’un Karim Wade, après son digne père et son digne ‘’frère’’ ? Nous serions alors vraiment maudits et mériterions le sort de Sodome et Gomorrhe. Nous devons nous employer sans tarder, à tourner définitivement la page sombre des gouvernances socialiste et libérale ; de la gouvernance libérale en particulier avec Wade, ses fils (le biologique comme les autres) et tout individu qui y a écrit un seul paragraphe). 
Dakar, le 9 mars 2018 
Mody Niang


Tags : Karim Mody Niang Wade

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LE REGARD DE RAMATOU - Désengorgement de Dakar: Diass, le vrai faux prétexte
Malgré la délocalisation de l’aéroport à Diass qui constitue, par ailleurs, un événement majeur dans la solution de décongestionnement de Dakar, la capitale est toujours en manque de bornes, selon les spécialistes. «De toutes les façons, il fallait réagir d’une façon ou d’une autre. Il faut encore que ça change. Le transfert de l’aéroport de Yoff à Diass est un pas mais c’est un faux prétexte si l’on sait que c’est encore plus difficile de gérer cet axe routier», explique un ingénieur qui souligne le fait que «l’Etat n’était pas prêt». 

En vérité, l’axe Aibd-Dakar est, dès lors, un véritable assommoir pour les autorités. Et le boulet s’érige imposant : l’autoroute à péage a tantôt souillé l’ouvrage avec son lot d’imperfections : manque d’éclairage, agressions etc. Dans le viseur, les détails d’un voyage loin d’être de confort pour les routards et résidents. En plus de la cherté des navettes évoquée dès les premières heures de l’inauguration, se pose un problème de trajet pour le moins périlleux. 

Les uns évoquent l’absence de sécurité qui implique encore, à ce jour, ce besoin d’éclairage adapté, pendant que d’autres rapportent que «le flux du trafic sur l’axe Dakar-Sindia et Aibd a connu une augmentation des usagers» pour diverses raisons…Qu’importe, ils demandent, par ailleurs, une gestion efficiente pour anticiper sur les désagréments qui commencent à pointer le bout du nez. Au même moment, les spécialistes des réseaux routiers interpellent les autorités en charge de ce tronçon pour éviter qu’il ne soit le prolongement du long calvaire à Dakar. 

RAMATOU
 
 
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​Gaston Mbengue et ses délires… Un champion du «retournement de veste»


Décidément Gaston Mbengue est dans toutes les sauces. L’ami de Cheikh Gadiaga, ex-ami de Malick Gakou qu’il a vite fait de trahir après s’être ostensiblement affiché à ses côtés pendant  des mois, l’ami de Serigne Moustapha Sy est un incorrigible «retourneur de veste» qui change de discours au gré de ses intérêts. Aujourd’hui que Cheikh Gadiaga est dans le pétrin pour avoir maille à partir avec la justice voilà que Gaston commence à le fusiller alors qu’il déclarait récemment seulement que le gars est son «jeune frère» qu’il rencontrait souvent au Terrou Bi. D’ailleurs les habitués de cet hôtel dakarois les ont souent vus discuter ensemble et éclater de rire, sans doute en se payant la tête d’une célébrité absente. Gaston aime parler et aime tout autant revenir sur sa parole. C’est un habitué  des reniements et cela n’étonne plus personne, d’ailleurs plus personne ne fait foi à ses déclarations et plus personne ne l’écoute sauf ceux qu’il dénigre dans la pesse lorsqu’il en a l’occasion, surtout lorsqu’il est en phase d’approche vers une personnalité qu peut lui ouvrir des portes. Dans sa bonne ville de Louga, il est connu comme l’homme qui peut être ami avec tout le monde et trahir ses amitiés comme cela lui chante. Il n’a pas d’états d’âmes. Hier il insultait copieusement en aparté Moustapha Diop, le maire de Louga mais quelques jours plus tard il lui offrait sur un plateau d’argent la présidence du Ndiambour. Moyennant sans doute quelque avantage. Hier il couvrait Malick Gakou d’éloges aujourd’hui il le dénigre en privé à chaque fois qu’il en a l’occasion. Et on n’oublie pas toutes ses déclarations fantaisistes et ses multiples reniements en tant que promoteur de lutte. Aussi s’il se met à tirer sur Cheikh Gadiaga aujourd’hui il est dans son rôle. C’est un opportuniste qui sait profiter de toutes les situations pour se positionner auprès des gens de pouvoir ou de fortune.


Tags : gaston Mbengue
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