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Analyse
Mankeur Ndiaye est indigne de diriger notre diplomatie
A lire le câble, daté du 1e août 2014, de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal à son ministre de tutelle pour accéder à la « demande personnelle » de Mankeur Ndiaye, notre ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, une conclusion s’impose : nos autorités ne nous représentent pas dignement et nous vendent à vil prix. Mankeur Ndiaye quémande personnellement trois billets pour La Mecque « pour ses proches » à son homologue marocain. Le câble précise que le ministre sénégalais avait reçu la même chose l’année précédente, « en mains propres ». 

On comprend mieux pourquoi les Marocains sont en terre conquise au Sénégal, nous vendant nombre de produits, s’installant dans la banque, les assurances, les BTP, les médias (ils ont acquis Africa 7) sans aucune réciprocité pour le peuple, juste en octroyant des miettes à nos autorités (la fondation de l’épouse du chef de l’Etat a reçu 655 millions FCFA du Marocain qui construit la Cité de l’Emergence). 

Mankeur Ndiaye le sait très bien : les relations internationales contemporaines ne sont que rapports de forces et jeux d’intérêts. Celui qui a le malheur de se placer en position de faiblesse se fait impitoyablement dominer. Or, quémander des miettes vous met automatiquement en position de faiblesse. De plus, le ministre n’a nullement le droit d’utiliser sa position officielle de représentant de notre République pour solliciter pitance pour « ses proches ». 

Mankeur Ndiaye ne va pas démissionner car celui qui peut se rabaisser pour trois places de pèlerinage n’a pas cette grandeur. Allez savoir tout ce qu’il a pu quémander à tous ses homologues du monde entier ! Dans un pays normal, il aurait été démis immédiatement. 

Mankeur Ndiaye est indigne de diriger notre diplomatie. 

Mamadou Sy Tounkara 


Objection, Waly!
Le jeune chanteur Waly Ballago Seck occupe tristement les devants de la scène depuis qu'il a poussé le bouchon de son excentrique port vestimentaire en tenant négligemment un sac à main violé, mauve ou je ne sais quel ton assorti à ses souliers.
On comprend quelque part le jeune Waly, qui a tenté  de se justifier, car comme le stipule la célèbre maxime: "qui ne dit rien, consent!" Seulement, la manière de se défendre laisse vraiment à désirer. 
 La préoccupation que nous avons, voire notre seule obsession c’est qu' après avoir imposer ses fameux pantalons  "pinw" et autres hauts au ton assez osé, pour ne pas dire extravagant ou efféminé,  il ne doit pas encore imposer à la jeune génération, à ceux-là dont il est la coqueluche sa façon de porter un sac à main. Cette manière cavalière de porter ce sac à main n'est rien d'autre que  singer ce qui se fait ailleurs, surtout en Occident. Or, nous n'avons pas les mêmes réalités. Le Sénégal est encore à mille mondes  de ce style d'accoutrement, de cette "tendance" ...

Attardons nous un peu sur l'Occident! On a coutume d'entendre qu' en Occident -du moins certains en ont entendu parler- que l’enfant est roi et que par conséquent on doit éviter de lui infliger la moindre correction corporelle. Combien de temps passe-t-on à expliquer à la radio et à la télévision dans les pays dits évolués ( ?) de l’Occident les droits aux enfants sans jamais mettre le moindre accent sur leurs devoirs. Ainsi, il suffit qu’un enfant, si amplement informé parce qu’il a reçu une gifle se mette à hurler pour ameuter tous les voisins et tout le quartier, pour qu’arrive aussitôt la police qui embarque sans ménagement le pauvre parent qui a voulu mettre son enfant sur le droit chemin. 

C'est dire tout le danger de ce sac à main  pour femme, pardon le cartable (une rectification de Waly) qu'il a  porté. Car, compte tenu de l'engouement dont il fait l'objet auprès de toutes les franges particulièrement des gamins, il est à craindre qu'un gosse à la fleur de l'âge importune ses parents pour qu'il lui trouve  le même sac à main porté par son idole. Le fait d'en porter négligemment à la main paraitra tout à fait normal pour le jeune garçon inconditionnel du fils de Ballago. Les parents, du moins certains seront alors contraints de céder aux caprices de leur chérubin. Pourvu que cet enfant trouve son bonheur de singer son idole, Waly Ballago. Puisque l'enfant est Roi... Comprenne qui pourra!

Cela dit, libre à  un adulte, majeur et vacciné (comme a t'on coutume de dire)  de suivre la" tendance Waly". Libre, également à Waly de porter encore son sac, son accoutrement et tout. On s'en bat l'oeil!  Mais, évitez de passer dans certains quartiers!

Pour prendre au mot, le jeune chouchou des midinettes (Waly "himself"); lequel a déclaré qu'il n'avait pas porté de sac à main, mais plutôt un cartable. Objection! serait-on tenté de dire pour paraphraser les avocats!
Les hommes qui ont l'habitude de prendre les airs; autrement de voyager portent des modèles de sacs à main  pensés pour l'homme urbain à la recherche d'un look  soit business et/ou casual.
Pour s'en convaincre, il suffit par exemple de faire un tour à l'échoppe portant l'enseigne Zalando sur Paris ou chez Louis Vuitton pour avoir une idée sur les tendances pour ...mec.

C'est dire...

Enfin, qui a vraiment intérêt à combattre Waly? En tout cas à dakarposte,nous avons d'autres préoccupations, d'autres ambitions que de s'attarder à  vider notre chargeur sur un Waly Seck. Pour avoir été chambellan du défunt Kader Mbacké (grand ami et souteneur à son  pater), j'ai été  au parfum de beaucoup de choses;  j'allais dire beaucoup de combinaisons, d'intrigues, de "link" entre copains et coquins comme disait l'autre. 
Waly a raison de dire que tellement de choses se sont passées! 
Seulement, ce refrain de "je sais qui est, qui sont derrière ces attaques contre moi" est devenu un disque rayé. Les Sénégalais ont été tellement ressassé de cette litanie d'un aussi tristement célèbre détenu que...
Mais, ça ne surprend pas! 


Mamadou Ndiaye alias Edouard

 


​On savait depuis toujours que les banques sont des espèces de « machines infernales » (selon l’expression consacrée de Jean Cocteau) qui broient du client avec une cruauté incroyable. Mais à écouter les dernières révélations de M. Cissé, fondateur et patron d’ACSIF, on se rend compte que les banques de chez nous sont bien plus dégueulasses qu’on ne pourrait l’imaginer.


La grande arnaque bancaire !
En effet, nous avons affaire à de véritables conglomérats de bandits financiers qui charcutent leurs pauvres clients comme un boucher dépècerait un vil bétail. Du taux d’intérêt aux conditions de démission du client, de la qualité minimum du service dû au niveau de transparence de l’information requise en la matière, tout est fait dans les banques pour que l’irrégularité soit érigée en règle absolue. La sortie de M. Cissé dans l’émission « Jalarlo Bi » a été un triste coup de projecteur sur les incroyables pratiques maffieuses de ces boîtes remplies de venin mortel qui, au lieu de contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat des pauvres citoyens que nous sommes, nous propulsent chaque jour davantage vers plus de misère. 
Odieuse banques du Sénégal !!! 

 


Latif Coulibaly, quelle déchéance ! Par Fatou Sock
De défenseur de la liberté d’expression à l’éloge de la prison pour les opposants du régime de Macky. De défenseur du peuple aux dames de compagnie du couple Faye-Sall. Quelle déchéance ! Quelle déchéance, Abdou Latif Coulibaly!

Comme vous, j’ai été surprise du comportement de Latif sur le plateau de Sen Tv après le discours de fin d’année de Macky Sall. Le défenseur du président avait une attitude nauséabonde tout au long du débat qui l’opposait à Mamdou Diop De Croix (AJ), Mounirou Ndiaye (économiste) et Cheikh Sadibou Fall (PDS). Il les coupait régulièrement la parole. À maintes reprises, l’animateur du débat PAPE Cheiklh Sylla, l’a appelé au silence et au respect. Cheikh sadibou Fall ne cessait de lui dire, « Latif sois sérieux. « Boul Niakalo Feyda Débat Bi ». Oui Latif a montré son vrai visage: un roublard, un manipulateur, un malhonnête. Par son comportement indigne, il voulait empêcher un vrai débat qui permettrait à ses contradicteurs d’argumenter.
Acculé par Diop De Croix, il lui restait à proférer des insanités et des puérilités. Et quand il dit aux deux opposants : « C’est parce vous n’avez plus l’affaire que vous vociférez ». L’affaire, c’est le pouvoir et ses délices, les belles voitures, les belles maisons, les fonds politiques. Oui telle est la vision réductrice, arriviste, gourmandise et matérialiste qu’il a du pouvoir. Maintenant, il participe au partage du gâteau. Il n’est plus dans le temps ou il disait que « je suis endetté, mes avocats me coûtent chers, achetez mes livres pour me soutenir ».
L’autre flot de Latif, c’est quand il dit, il y a une autorité et si quelqu’un ne la respecte pas, on l’amène en prison. Là, on est vraiment dans le comble. Comment quelqu’un qui a passé tout son temps à se battre pour la liberté d’expression peut tenir un si odieux discours. Oui, on comprend notre ami Latif. Il est dans la déchéance totale. Une déchéance mentale et morale.
Il est devenu le chef de fil des dames de compagnie.
Il est comme son nouveau mentor, Macky, il n’aime pas du tout la contradiction. Il est le champion de la pensée unique. Il est allé jusqu’à taxer le jeune talentueux professeur économiste Mounirou Ndiaye d’opposant. Mounirou Ndiaye est un universitaire. Il est un des rares économistes qui fait des analyses relevées. Je pense que ca lui suffit comme honneur.Rien à voir avec Latif qui a vendu son âme au diable.

Latif est fini, il n’incarne que son ombre lui même.
Bon débarras !

Fatou Sock

Je prends l’expression du journaliste français, Edwy Plenel qui qualifiait ainsi Robert Ménard, ancien secretaire général de Reporter Sans Frontière qui est viré actuellement au Front national


Il y a près de trente ans, dans son succulent recueil de nouvelles intitulé " La voie du Salut", la talentueuse dame des lettres sénégalaise Aminata Maïga KA, écrivait que "le coût de la vie va croissant sans que les salaires ne suivent la flambée des prix".
A l’heure où notre "Président bien adoré" (pour reprendre ce terme de Dié Maty) franchit le seuil de l’an 3 de son magistère, la situation économique de notre pays présente des faiblesses bien plus alarmantes que celle évoquée par la romancière dans cette formule choc. Un tel triste état de fait inspire au régime des comportements bizarres sur lesquels il urge de s’arrêter. D'où le tocsin que je me permets de sonner à travers cette rubrique!


Marasme économique et lubies politiques
Il y a quelques jours, le ministre de l’Economie et des finances avait vigoureusement contesté des statistiques internationales officielles qui plaçaient notre république dans la zone grise des pays caractérisés par des performances économiques plutôt insignifiantes, pour dire le moins. Pourtant, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour se rendre à l’évidence: dans le grand championnat des prouesses économiques, le Sénégal est bien en dessous de la catégorie poids plume.
En effet, les ronflantes déclarations d’intention dont se gargarise un régime jusque-là en mal d’efficacité cachent mal la béance d’un gouffre social dans lequel le peuple a fini de se faire piéger. Il faudrait être d’une extrême mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que cette ossature gouvernementale qui administre présentement nos destinées cherche maladroitement à amortir nos rancœurs tenaces en nous imposant des tours de rhétorique stériles sur des questions dont il serait tellement salutaire de faire l’économie.
Or donc, l’heure est plus que grave et il va bien falloir que le président Macky Sall nous sorte de sous son bonnet magique (s’il en est) des solutions de nature à amortir cette grande crise d’espoir qui gagne les masses et qui prend sa source dans une tempête de contreperformances. La part de responsabilité de ses collaborateurs dans la densification de ce « crépuscule » généralisé est évidemment loin d’être dérisoire.
Les ministres du « Macky », dans leur majorité » en tout cas, sont quasiment inaptes à un débat sain, conséquent, convaincant, sans fioritures ni faux fuyants. Un débat de vérité pour tout dire. La minorité d’entre eux, qui s’arme de courage pour affronter la tempête verbale qui sévit dans l’espace public, se montre bien souvent épidermique et irrémédiablement aérien pour dompter les interrogations du grand nombre. 
Cette réactivité trop pâle n’est pas pourtant le pire défaut du personnel gouvernemental du régime en place. Dans le Sénégal des profondeurs, l’opinion des masses qui ont largement contribué au plébiscite du Macky en 2012 rumine farouchement sa rage contre l’éternelle dérobade de beaucoup de ministre qui, en vrais locataires égoïstes à la Cité des privilèges régaliens, ne se donnent plus la peine de recueillir, d’étudier, et par voie de conséquence, de chercher au besoin à satisfaire leurs doléances primaires. Combien de légitimes sollicitations de leurs pauvres électeurs se sont écrasées au pied pyramidal de leur mépris ? Personne ne saura le dire. 
Et bien face à une telle grossière défiance, il est incompréhensible que le chef d’orchestre (le Chef de l’Etat), notre "Président bien adoré" se perde en calculs politiciens de haut vol en mijotant un remaniement purement politique à la sauce ethniciste et régionaliste. En effet, des signaux sensiblement intéressés et disséminés à l’occasion ici et là laissent aujourd’hui croire qu’il y a de fortes chances que le prochain attelage soit un monstrueux caravansérail, un carrefour de sensibilités capables de ghettoïser le fameux « bétail électoral »  au moment de retourner aux urnes. Les récentes connexions imputées au « Macky » avec l’ancien premier policier du Sénégal (Me Ousmane Ngom) n’auraient d’autres fins que celle-là.      
Quoi qu’il en soit, l’éthique démocratique ne peut guère autoriser qu’on mette entre parenthèses une telle misère publique provoquée par des défaillances économiques. Et gare aux jongleurs et aux maîtres ès tours de passe passe : le réveil de peuple blessé dans sa dignité peut être lourd de conséquences…
 

                                                          Autre chose 
Toutes ces dernières semaines durant, les observateurs ont pu voir défiler sur les plateaux de télé et les studios de radios moult prétendus spécialistes du Droit pour décliner avec une arrogance et un dogmatisme mal voilés leur lecture des dernières résolutions du Chef de l’Etat à propos de la réduction de son mandat. Il est temps de dire avec force que nombre de ces spécialistes, à vrai dire, ne font que brasser du vent en racontant des histoires «constitutionnelles » mal ficelées. Le pays entier sait qu’il n’existe que 3 grands spécialistes de la question, et il guette depuis lors leur réaction pour se faire définitivement une religion par rapport à la position de la vérité sur cette question plutôt embarrassante. Il s’agit des éminents Professeurs, en l’occurrence: Serigne Diop, de Madani Sy et d’Elhaj Mbodj. Le fait qu’ils tardent à prendre la parole dans l’espace public renseigne suffisamment sur leur souci d’imposer la légitimité de leur point de vue une fois qu’ils auront pris la décision de l’exprimer urbi et orbi. 
Et bien donc, chers tonneaux vides, parlez un peu plus fort pour qu’on… ne vous entende plus !!!                

Mamadou Ndiaye alias Edouard
     Dirpub dakarposte


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