Les autorités sénégalaises ont-elles minimisé le nombre de détenus tués mardi lors de la mutinerie qui a fait un mort et une quarantaine de blessés officiellement ? Si le nombre de trois ou quatre personnes tuées a été avancé, dès les premières heures selon certaines sources, ces chiffres restent toutefois à confirmer. Il faut simplement noter que deux voire trois détenus ne répondent pas à l’appel, depuis la mutinerie. Introuvables, selon Ibrahima Sall, le président de l’Association pour la réinsertion sociale et le soutien des détenus sénégalais.
« En réalité, c’est depuis mardi dernier que ces mouvements d’humeur ont commencé dans cette prison. Les autorités sont restées muettes et n’ont même pas daigné faire le déplacement sur place, pour s’enquérir de la situation. Ce qui s’est réellement passé dans cette prison, c’est que les détenus ont refusé de rejoindre leurs chambres. Pas une seule fois, ils ont tenté de s’évader. Toute version contraire est fausse », botte-t-il en touche, dans les colonnes de l’Observateur. Une position qui contraste avec celle exprimée par le directeur de l’administration pénitentiaire, le colonel Daouda Diop qui soutient mordicus qu’il y a eu tentative d’évasion collective.
Ibrahim Sall d’enfoncer le clou. Il révèle que des détenus sont portés disparus. Ont-ils été tués lors de la mutinerie ? « Des détenus m’ont rapporté qu’ils sont sans nouvelles de deux des leurs, disparus après la mutinerie. Nous demandons aux autorités de faire le bilan officiel des morts. Il y a trois, voire quatre détenus qui ont reçu des balles à bout portant. Nous voulons aussi savoir dans quelles conditions le prisonnier a été tué », exige Ibrahima Sall qui annonce une plainte contre le garde pénitencier, auteur du meurtre.
Enfin, invite-t-il l’État à « renforcer le personnel qui peine à contenir toute cette horde humaine et limiter la capacité d’accueil des prisons ».
Auteur: seneweb
« En réalité, c’est depuis mardi dernier que ces mouvements d’humeur ont commencé dans cette prison. Les autorités sont restées muettes et n’ont même pas daigné faire le déplacement sur place, pour s’enquérir de la situation. Ce qui s’est réellement passé dans cette prison, c’est que les détenus ont refusé de rejoindre leurs chambres. Pas une seule fois, ils ont tenté de s’évader. Toute version contraire est fausse », botte-t-il en touche, dans les colonnes de l’Observateur. Une position qui contraste avec celle exprimée par le directeur de l’administration pénitentiaire, le colonel Daouda Diop qui soutient mordicus qu’il y a eu tentative d’évasion collective.
Ibrahim Sall d’enfoncer le clou. Il révèle que des détenus sont portés disparus. Ont-ils été tués lors de la mutinerie ? « Des détenus m’ont rapporté qu’ils sont sans nouvelles de deux des leurs, disparus après la mutinerie. Nous demandons aux autorités de faire le bilan officiel des morts. Il y a trois, voire quatre détenus qui ont reçu des balles à bout portant. Nous voulons aussi savoir dans quelles conditions le prisonnier a été tué », exige Ibrahima Sall qui annonce une plainte contre le garde pénitencier, auteur du meurtre.
Enfin, invite-t-il l’État à « renforcer le personnel qui peine à contenir toute cette horde humaine et limiter la capacité d’accueil des prisons ».
Auteur: seneweb