Le chef de l’Etat français se fera plutôt représenter par son chef de la diplomatie. Jean-Noël Barrot, qui a entamé une tournée africaine depuis hier, devrait prendre part, au nom de la France, à la cérémonie commémorative du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye 44. « Ce sera un moment de mémoire, et pour notre pays, un moment d’introspection », a-t-il affirmé dans une vidéo mise en ligne par le Quai d’Orsay, ce 27 novembre.
Le patron de la diplomatie française devrait ainsi poser aux côtés des autorités sénégalaises qui vont devoir faire sans Emmanuel Macron, pourtant officiellement invité par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Et, l’absence du chef de l’exécutif français pourrait être très pesante dans ce contexte historique où la demande est de plus en plus forte, exigeant la vérité sur ces évènements. En effet, 80 ans après, tout le monde s’accorde à dire qu’au-delà du devoir de mémoire, l’heure de la justice a enfin sonné pour Thiaroye 44. Mardi dernier déjà, 5 députés français ont demandé la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce que l’ancien président François Hollande qualifie désormais de « massacre ».
Le projet parlementaire initié par les diverses formations de gauche, ne manque pas de soutien dans le camp présidentiel. A Dakar où les préparatifs vont bon train pour la célébration du 1er décembre prochain, le ton du discours des nouvelles autorités sénégalaises est également très surveillé sous cette ère de « rupture et transformation systémique », prônée sur tous les plans. Est-ce pour ne l’entendre que de loin que le président Macron a préféré envoyé un émissaire à Bassirou Diomaye Faye ? En tout cas, sur le plan diplomatique, le successeur de Macky Sall a annoncé la couleur d’une nouvelle forme de diplomatie dès les premières heures de son élection.
Aujourd’hui, la définition de nouveaux paradigmes dans la quête de vérité et de justice pour les victimes de Thiaroye 44 pourrait aisément intégrer son ambition d’un Sénégal « sûr et fiable pour tout partenaire qui s’engagera (…) dans une coopération vertueuse, respectueuse ». Dimanche prochain, l’une des premières vertus attendues de la France pourrait être le respect de cette promesse faite il y a dix ans par l’alors président François Hollande de communiquer au Sénégal toutes les archives sur le massacre de Thiaroye.
rewmi
Le patron de la diplomatie française devrait ainsi poser aux côtés des autorités sénégalaises qui vont devoir faire sans Emmanuel Macron, pourtant officiellement invité par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Et, l’absence du chef de l’exécutif français pourrait être très pesante dans ce contexte historique où la demande est de plus en plus forte, exigeant la vérité sur ces évènements. En effet, 80 ans après, tout le monde s’accorde à dire qu’au-delà du devoir de mémoire, l’heure de la justice a enfin sonné pour Thiaroye 44. Mardi dernier déjà, 5 députés français ont demandé la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce que l’ancien président François Hollande qualifie désormais de « massacre ».
Le projet parlementaire initié par les diverses formations de gauche, ne manque pas de soutien dans le camp présidentiel. A Dakar où les préparatifs vont bon train pour la célébration du 1er décembre prochain, le ton du discours des nouvelles autorités sénégalaises est également très surveillé sous cette ère de « rupture et transformation systémique », prônée sur tous les plans. Est-ce pour ne l’entendre que de loin que le président Macron a préféré envoyé un émissaire à Bassirou Diomaye Faye ? En tout cas, sur le plan diplomatique, le successeur de Macky Sall a annoncé la couleur d’une nouvelle forme de diplomatie dès les premières heures de son élection.
Aujourd’hui, la définition de nouveaux paradigmes dans la quête de vérité et de justice pour les victimes de Thiaroye 44 pourrait aisément intégrer son ambition d’un Sénégal « sûr et fiable pour tout partenaire qui s’engagera (…) dans une coopération vertueuse, respectueuse ». Dimanche prochain, l’une des premières vertus attendues de la France pourrait être le respect de cette promesse faite il y a dix ans par l’alors président François Hollande de communiquer au Sénégal toutes les archives sur le massacre de Thiaroye.
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