Durant les dernières années de son régime, Macky Sall n’a eu cesse de dénoncer les agences de notation, les conditions d’accès au financement ainsi qu’une transition énergétique imposée aux pays sous-développés, ceux de l’Afrique en particulier. Son prédécesseur Bassirou Diomaye Faye semble s’inscrire sur cette ligne. En voyage à Paris, lors des jeux olympiques, le président sénégalais a eu un discours très offensif sur l’économie et la gouvernance mondiale. Prenant part au sommet sur le sport et le développement, Bassirou Diomaye Faye a eu un discours plus économique que sportif.
Le chef de l’Etat a profité de la tribune qui lui a été offerte pour dénoncer les restrictions imposées aux pays en développement. « Je pense à l'évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et aux autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu'au système de notation biaisé sur l'évaluation du risque concernant l'Afrique ».
Le président a aussi fait part de son désaccord sur les conditions de la transition énergétique qu’il trouve inéquitables. « Quand certains partenaires interdisent le financement à l'étranger de ressources d'énergie fossile, y compris le gaz, alors qu'ils continuent d'utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon ».
Bassirou Diomaye Faye appelle également à revoir l'architecture de la gouvernance économique, politique et financière mondiale. Selon lui, il s’agit d’un héritage de la seconde guerre mondiale dépassé par les réalités du moment. Il en veut pour preuve la formation des Brics qui montrent « à quel point le système international est contesté et combien il urge de le réformer pour le rendre plus inclusif, plus juste, plus transparent dans l'intérêt compris de tous ».
Bassirou Diomaye Faye vient s’inscrire ainsi sur les pas de son prédécesseur, Macky Sall. Durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, l’ancien chef d’Etat sénégalais a dénoncé à plusieurs reprises l’appréciation des risques sur la dette des pays africains ainsi que la transition énergétique. « Nous continuons à payer des taux d’intérêt très élevés à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique », regrettait Macky Sall qui qualifiait les notations de « parfois très arbitraires ».
Selon lui, « 20 % des critères de notation des pays africains relèvent de facteurs plutôt subjectifs d’ordre culturel ou linguistique, sans lien avec les paramètres qui jaugent la stabilité d’une économie ».
Sur le plan énergétique, Macky dénonçait une double posture des Occidentaux en fonction de leurs intérêts. «Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. (…) Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement », disait-il à Dubaï, lors de la Cop 28.
Un passage qui ressemble étrangement à un autre passage du discours de Diomaye Faye, samedi dernier.
seneweb
Le chef de l’Etat a profité de la tribune qui lui a été offerte pour dénoncer les restrictions imposées aux pays en développement. « Je pense à l'évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et aux autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu'au système de notation biaisé sur l'évaluation du risque concernant l'Afrique ».
Le président a aussi fait part de son désaccord sur les conditions de la transition énergétique qu’il trouve inéquitables. « Quand certains partenaires interdisent le financement à l'étranger de ressources d'énergie fossile, y compris le gaz, alors qu'ils continuent d'utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon ».
Bassirou Diomaye Faye appelle également à revoir l'architecture de la gouvernance économique, politique et financière mondiale. Selon lui, il s’agit d’un héritage de la seconde guerre mondiale dépassé par les réalités du moment. Il en veut pour preuve la formation des Brics qui montrent « à quel point le système international est contesté et combien il urge de le réformer pour le rendre plus inclusif, plus juste, plus transparent dans l'intérêt compris de tous ».
Bassirou Diomaye Faye vient s’inscrire ainsi sur les pas de son prédécesseur, Macky Sall. Durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, l’ancien chef d’Etat sénégalais a dénoncé à plusieurs reprises l’appréciation des risques sur la dette des pays africains ainsi que la transition énergétique. « Nous continuons à payer des taux d’intérêt très élevés à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique », regrettait Macky Sall qui qualifiait les notations de « parfois très arbitraires ».
Selon lui, « 20 % des critères de notation des pays africains relèvent de facteurs plutôt subjectifs d’ordre culturel ou linguistique, sans lien avec les paramètres qui jaugent la stabilité d’une économie ».
Sur le plan énergétique, Macky dénonçait une double posture des Occidentaux en fonction de leurs intérêts. «Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. (…) Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement », disait-il à Dubaï, lors de la Cop 28.
Un passage qui ressemble étrangement à un autre passage du discours de Diomaye Faye, samedi dernier.
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