Samuel Sarr doit être très étonné du fait de son placement au "frais" (arrestation puis placement en garde à vue). En effet, il s’était donné la peine et tout le temps nécessaire pour mobiliser les preuves qui battent en brèche l’accusation de détournement de deux milliards de nos francs par Moustapha Ndiaye, un des actionnaires de la société énergétique dernière génération, West African Energy, dont il est le principal maitre d’œuvre du point de vue de sa conceptualisation et de sa mise en œuvre.
Cette tournure du différend entre les deux associés est d’autant plus étrange que la plainte déposée par le sieur Moustapha Ndiaye fait suite à son éviction au poste de PCA du groupe.
Mieux encore, l’homme d’affaires serait le seul des associés à croire devoir scruter l’état des fonds de la société, notamment en commanditant un audit de la part du cabinet Mazars, qui aurait révélé un trou de deux milliards au lieu du montant avancé.
Un montant assez important, mais dont l’ancien Directeur général de la SENELEC, selon son attaché de presse, a justifié la destination à travers une documentation suffisamment pointilleuse pour le laver de tout soupçon de détournement.
Il faut par ailleurs préciser que Samuel Sarr lui-même, aurait à son tour porté plainte contre le sieur Moustapha Ndiaye pour fausse accusation.
Mais le dossier de sa plainte, selon les termes de son attaché de presse, n’aurait pas été exploité par les pandores de la SR. Aussi, le fait d’avoir été interpellé et placé en, garde à vue, alors qu’il n’a encore reçu aucune suite relativement à sa plainte, est-il perçu par ses proches, au premier rang desquels son attaché de presse, comme l’expression d’un " deux poids deux mesures ".
A signaler que cette interpellation intervient à un moment où Samuel aurait fini de boucler la phase d’essayage des performances attendues de cette Centrale de niveau supérieur qui, pour sa mise en œuvre, a nécessité la mobilisation de pas moins de 200 milliards de frs.
Une mobilisation de fonds pour laquelle l’expertise de Samuel Sarr a été déterminante.
Dans la même foulée, la phase inaugurale des activités de la société a grandement besoin de la présence effective du prévenu sur le terrain, pour annihiler l’éventualité de couacs susceptibles de briser l’envol de l’entreprise.
Cette interpellation aurait-elle des relents politiques ? L’on ne peut, il est vrai, répondre d’autorité par l’affirmative.
Mais force est de reconnaitre que son investissement politique auprès de l’ex président Macky Sall ne peut en principe jouer qu’en sa défaveur dans un dossier pareil. Malgré tout, Samuel Sarr, même si sa situation de garde à vue suscite des interrogations tenaces, ne peut pas perdre de vue que le Sénégal sous Diomaye est doté d’une Justice qui ne semble pas badiner avec cette valeur cardinale qu’est l’Equité. Partant, y a donc de bonnes raisons de croire que s’il est avéré qu’il est lésé dans ce dossier, cette Justice du grand Equilibre ne tardera pas à dire le droit à sa faveur.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr
Cette tournure du différend entre les deux associés est d’autant plus étrange que la plainte déposée par le sieur Moustapha Ndiaye fait suite à son éviction au poste de PCA du groupe.
Mieux encore, l’homme d’affaires serait le seul des associés à croire devoir scruter l’état des fonds de la société, notamment en commanditant un audit de la part du cabinet Mazars, qui aurait révélé un trou de deux milliards au lieu du montant avancé.
Un montant assez important, mais dont l’ancien Directeur général de la SENELEC, selon son attaché de presse, a justifié la destination à travers une documentation suffisamment pointilleuse pour le laver de tout soupçon de détournement.
Il faut par ailleurs préciser que Samuel Sarr lui-même, aurait à son tour porté plainte contre le sieur Moustapha Ndiaye pour fausse accusation.
Mais le dossier de sa plainte, selon les termes de son attaché de presse, n’aurait pas été exploité par les pandores de la SR. Aussi, le fait d’avoir été interpellé et placé en, garde à vue, alors qu’il n’a encore reçu aucune suite relativement à sa plainte, est-il perçu par ses proches, au premier rang desquels son attaché de presse, comme l’expression d’un " deux poids deux mesures ".
A signaler que cette interpellation intervient à un moment où Samuel aurait fini de boucler la phase d’essayage des performances attendues de cette Centrale de niveau supérieur qui, pour sa mise en œuvre, a nécessité la mobilisation de pas moins de 200 milliards de frs.
Une mobilisation de fonds pour laquelle l’expertise de Samuel Sarr a été déterminante.
Dans la même foulée, la phase inaugurale des activités de la société a grandement besoin de la présence effective du prévenu sur le terrain, pour annihiler l’éventualité de couacs susceptibles de briser l’envol de l’entreprise.
Cette interpellation aurait-elle des relents politiques ? L’on ne peut, il est vrai, répondre d’autorité par l’affirmative.
Mais force est de reconnaitre que son investissement politique auprès de l’ex président Macky Sall ne peut en principe jouer qu’en sa défaveur dans un dossier pareil. Malgré tout, Samuel Sarr, même si sa situation de garde à vue suscite des interrogations tenaces, ne peut pas perdre de vue que le Sénégal sous Diomaye est doté d’une Justice qui ne semble pas badiner avec cette valeur cardinale qu’est l’Equité. Partant, y a donc de bonnes raisons de croire que s’il est avéré qu’il est lésé dans ce dossier, cette Justice du grand Equilibre ne tardera pas à dire le droit à sa faveur.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr