Je n’ai pas voulu, à la lecture du texte du sieur Mody Niang, enseignant à la retraite, céder à la réaction qui pouvait être la mienne, face à une attaque frontale contre une épouse, mère de famille, entamée à la lecture même du titre de son auteur. Je me suis dit que pour mériter cette virulente saillie, ce galimatias sordide, elle devait avoir entrepris quelque chose d’innommable, d’indicible, Marième Faye. Quelque chose de blâmable, s’il en était, qui eût mérité le tracé de la plume phosphorique de ce venimeux personnage.
J’ai été chercher dans le corps de son pamphlet géant, ligne après ligne, paragraphe après paragraphe, sonnette après sonnette, ce qui a bien pu faire mériter à l’épouse de Macky Sall cette sortie virulente, cette sombre compilation misogyne par l’intitulé même de son titre, dans lequel Marième Faye est apostrophée dans ce qu’elle est, sans aucun égard à son statut d’épouse, de Première Dame.
Puisqu’une fois que notre enseignant émérite, donneur de leçons, daigne appeler Madame Sall par ce qu’elle est, Première Dame, c’est pour dire d’emblée, qu’elle fait « du cinéma ». Aucune nuance dans le propos, aucune subtilité dans le langage. Et puis nous tombent les entendus de notre juge émérite, les uns aussi surprenants que les autres : elle a fait la « Une des journaux », elle était attendue à Grand Yoff, puis s’est retrouvée « semble-t-il » à Yoff, à Ouakam. « Semble-t-il », dit-il si bien, puisque pour dresser son réquisitoire méchant, Monsieur Niang, juge, partie, avocat et procureur, président du Haut Conseil de la Marièmature, ne prend pas le temps de s’assurer de la vérité des propos qu’il avance et de la réalité des faits qu’il relate. Même une action prétendument bonne, apaisante, comme le fait que « des personnes du troisième âge ont eu droit à des consultations grâce à son « hôpital mobile », devient aux yeux de notre juge, un crime dont les mobiles inavoués, sont à chercher dans une intention manifeste de « faire de la politique » ou de « faire le buzz ».
Les journalistes qui ont tenté « l’énorme » comparaison avec « mère Thérésa » deviennent des « outrecuidants » et sont assimilés aux fauteurs qui ont consacré aux actions de « cette Première Dame », la « Une ». Est-ce un crime que les diatribes de Monsieur Niang bénéficient de large diffusion dans les médias et qu’il n’en soit pas ainsi pour les actions de Marième Faye ? Le jugement que Mody Niang nous impose sans appel -puisqu’il révère déjà ceux qui, après lui, seraient tentés de lui retourner la violence de ses propos et l’impolitesse de son action- serait-il plus digne de figurer à la Une des médias. « Elle fait manifestement du cinéma, de la comédie, de la politique politicienne », conclut doctement Mody Niang.
On croirait le réquisitoire terminé, la salle de son tribunal vidée, mais c’est sans compter avec le volubile Monsieur Mody, capable, dans un même texte, de citer ses précédents, se regardant héler, les doits posés sur le nombril, se réentendant parler, la sonorité de ses propos, devinant les foules applaudir à chacun de ses passages, étant assuré que tout ce qu’il avait dit était vrai, l’est encore davantage à la lecture de ce qui est présent, et fait figure d’évangile. Il ne se lasse jamais de son amour-propre et de son piédestal ne tombe jamais.
C’est à peine si Mody Niang n’accuse pas Marième d’avoir volé de l’argent, d’avoir puisé dans les caisses de l’Etat les moyens de sa dispendieuse générosité, puisqu’il l’assimile à des directeurs de société « comme Cheikh Kanté », accusés sans frais de puiser dans les caisses de leurs sociétés pour « faire de la politique politicienne ».
Après s’être bien occupé de la Première Dame, Mody Niang se retourne vers celui qui est à ses côtés, son époux, président de la République, pour lui tailler un costume à sa mesure : le Président de la République est accusé lui aussi de faire du théâtre, en faisant semblant de lire le Coran, à la Mecque. « C’en n’est pas non plus une, quand la même télévision de l’APR nous impose plusieurs minutes pour nous faire voir le Président de la République lire le Coran dans la Mosquée de Médine ou prier ponctuellement (de très rares fois d’ailleurs) un vendredi dans une mosquée de la ville de Dakar », écrit encore Mody Niang.
De quel droit Mody Niang laisse-t-il sa propre épouse, sa fille, ses sœurs, dans leur tranquillité domestique, pour se permettre un jugement aussi méchant, aussi intrusif, sur la foi de quelqu’un, sur ses prétentions intimes ? De quel droit pense-t-il donc, que nous devrions douter de la foi et de la bonne foi de Macky Sall, de son épouse, et non de la sienne à lui, Mody Niang et de toute sa fratrie ?
Et surtout, pourquoi devrions-nous encore continuer à nous taire sur sa vie conjugale tumultueuse, ses écarts et ceux de membres de sa propre famille, ses relations insoupçonnées avec ceux qui étaient ses bienfaiteurs du temps de l’opposition et qui lui permettaient de se mettre à l’aise pour mieux tirer sur le régime d’Abdoulaye Wade ? S’était-il demandé, à ce moment-là, si Marième Faye donnait 10 000 francs ou 5 000 francs ?
Au demeurant, seuls les parents de Marième Faye, ses amis, ses connaissances, peuvent répondre à une telle question. Ce ne revient pas à Mody Niang d’interroger sa générosité d’hier ou probité d’aujourd’hui. Ce n’est pas musulman, et surtout, ce n’est pas sénégalais de s’en prendre ainsi à une femme, de s’attaquer à sa foi de musulmane, quel que soit le degré de l’adversité et d’animosité.
Il semble que la seule chose qui fait mal à Mody Niang, c’est qu’une fois au moins, au lieu de relayer les attaques perpétrées par l’opposition contre une femme qui n’a commis aucun péché, sinon celui d’être l’épouse d’une Première Dame, cette presse donc, insultée par Mody Niang alors qu’elle lui permet de vivre de sa haine, a relayé des informations qui ont à la fois une valeur humaine et une valeur journalistique. Une première Dame se doit d’être un exemple, une voie à suivre et doit refléter en premier les valeurs fondamentales de générosité, de partage, qui sont du reste si chères à notre société. Ailleurs et avant, nous avons entendu d’autres espaces nous proposer des leçons d’hygiène et parler de notre sexualité morbide, en demandant par exemple à nos soldats en partance pour le Rwanda d’éviter de faire des enfants dans ce pays. Il apparaît donc, et tout nous fonde à le croire, que le seul péché que cette dame a commis et continuera de commettre, c’est qu’elle se laisser aborder dans un naturel sans feinte, d’être une vraie sénégalaise.
Il ne peut être reproché à Marième Sall de faire de la politique. Une bonne femme se doit d’être au côté de son époux, de le soutenir dans ses entreprises. Un chroniqueur a bien raison de dire qu’à l’exemple des Kennedy, des Obama, dont le combat des époux se confondait à l’action des épouses, on n’élisait pas une personne, on en élisait deux. Et qu’en élisant Macky Sall, les Sénégalais élisaient aussi son épouse, déterminée à se battre au côté de son époux, comme elle l’a fait par le passé. On dit bien que derrière chaque grand homme, il y a une grande dame. Ceux qui s’en prennent à Macky Sall et ne se remettent toujours pas de leur défaite doivent se demander, avec un recul sincère et nécessaire, si Marième Sall n’a finalement pas été le principal époux de Macky Sall dans sa quête du pouvoir.
Pendant que nous y sommes, où étiez-vous le 23 juin 2011, quand, parmi les foules déchaînées, Marieme Faye était en tee shirt, en Jean, pour distribuer aux masses venues revendiquer leurs droits, des sandwitsch et de l’eau ? Etiez-vous là pour dénoncer ses actions et hurler, de votre halène fétide, qu’elle ne devrait pas faire de la politique ? Ou laissiez-vous les acteurs de cette journée déterminante risquer leurs vies, pour ensuite vous occuper à vos commodes tâches de ré-écrivain de notre histoire récente ?
En réalité, votre texte ressemble en tout, à votre abondante et puérile littérature. Il révèle votre mégalomanie insatiable, puisque vous passez votre temps à vous sucer l’aine, en répétant chaque paragraphe des textes que vous accouchez, la haine dans le ventre.
Je rappelle que dans le précédent, vous interpeliez le Chef de l’Etat en ces termes : « Nous ne sommes pas des imbéciles ». Parlez-vous de vous-même ou de tous les Sénégalais ? Puisque votre jugement ne peut à lui seul être celui de tous les Sénégalais. Nos compatriotes honnêtes savent critiquer, mais ils savent aussi reconnaître et encourager une action honnête. Les Première Dames que vous citez avant Marième Faye ont elles aussi fait l’objet de critiques acerbes. Mère Thérèsa avait été elle aussi accusée de profiter de la misère des pauvres indiens pour se faire un nom. Bernadette Chirac a, elle aussi, été accusée de faire de la politique pour son mari. Mais est-ce un crime ? N’a-t-elle pas été déterminante dans la réélection de son mari ? Et vous, qu’est-ce que vous faites, sinon de la politique, et de la plus cynique des manières, puisque vous portez le manteau de la neutralité pour vous attaquer à des gens qui n’ont fait aucun mal, que vous insultez sur la base de votre humeur fluctuante. Connaissez-vous Marième Faye pour juger si vraiment elle fait du cinéma dans ce qu’elle entreprend ? N’est-ce pas vous qui faites preuve de mauvaise foi, quand votre âge vous appelle à plus de sagesse et de discrernement ? Devrait-on aller plus loin pour voir ce que peut cacher cette prolixité et cette rage qui vous encombre l’âme ?
René Pierre Yehoume,
Président du MODER (APR)
J’ai été chercher dans le corps de son pamphlet géant, ligne après ligne, paragraphe après paragraphe, sonnette après sonnette, ce qui a bien pu faire mériter à l’épouse de Macky Sall cette sortie virulente, cette sombre compilation misogyne par l’intitulé même de son titre, dans lequel Marième Faye est apostrophée dans ce qu’elle est, sans aucun égard à son statut d’épouse, de Première Dame.
Puisqu’une fois que notre enseignant émérite, donneur de leçons, daigne appeler Madame Sall par ce qu’elle est, Première Dame, c’est pour dire d’emblée, qu’elle fait « du cinéma ». Aucune nuance dans le propos, aucune subtilité dans le langage. Et puis nous tombent les entendus de notre juge émérite, les uns aussi surprenants que les autres : elle a fait la « Une des journaux », elle était attendue à Grand Yoff, puis s’est retrouvée « semble-t-il » à Yoff, à Ouakam. « Semble-t-il », dit-il si bien, puisque pour dresser son réquisitoire méchant, Monsieur Niang, juge, partie, avocat et procureur, président du Haut Conseil de la Marièmature, ne prend pas le temps de s’assurer de la vérité des propos qu’il avance et de la réalité des faits qu’il relate. Même une action prétendument bonne, apaisante, comme le fait que « des personnes du troisième âge ont eu droit à des consultations grâce à son « hôpital mobile », devient aux yeux de notre juge, un crime dont les mobiles inavoués, sont à chercher dans une intention manifeste de « faire de la politique » ou de « faire le buzz ».
Les journalistes qui ont tenté « l’énorme » comparaison avec « mère Thérésa » deviennent des « outrecuidants » et sont assimilés aux fauteurs qui ont consacré aux actions de « cette Première Dame », la « Une ». Est-ce un crime que les diatribes de Monsieur Niang bénéficient de large diffusion dans les médias et qu’il n’en soit pas ainsi pour les actions de Marième Faye ? Le jugement que Mody Niang nous impose sans appel -puisqu’il révère déjà ceux qui, après lui, seraient tentés de lui retourner la violence de ses propos et l’impolitesse de son action- serait-il plus digne de figurer à la Une des médias. « Elle fait manifestement du cinéma, de la comédie, de la politique politicienne », conclut doctement Mody Niang.
On croirait le réquisitoire terminé, la salle de son tribunal vidée, mais c’est sans compter avec le volubile Monsieur Mody, capable, dans un même texte, de citer ses précédents, se regardant héler, les doits posés sur le nombril, se réentendant parler, la sonorité de ses propos, devinant les foules applaudir à chacun de ses passages, étant assuré que tout ce qu’il avait dit était vrai, l’est encore davantage à la lecture de ce qui est présent, et fait figure d’évangile. Il ne se lasse jamais de son amour-propre et de son piédestal ne tombe jamais.
C’est à peine si Mody Niang n’accuse pas Marième d’avoir volé de l’argent, d’avoir puisé dans les caisses de l’Etat les moyens de sa dispendieuse générosité, puisqu’il l’assimile à des directeurs de société « comme Cheikh Kanté », accusés sans frais de puiser dans les caisses de leurs sociétés pour « faire de la politique politicienne ».
Après s’être bien occupé de la Première Dame, Mody Niang se retourne vers celui qui est à ses côtés, son époux, président de la République, pour lui tailler un costume à sa mesure : le Président de la République est accusé lui aussi de faire du théâtre, en faisant semblant de lire le Coran, à la Mecque. « C’en n’est pas non plus une, quand la même télévision de l’APR nous impose plusieurs minutes pour nous faire voir le Président de la République lire le Coran dans la Mosquée de Médine ou prier ponctuellement (de très rares fois d’ailleurs) un vendredi dans une mosquée de la ville de Dakar », écrit encore Mody Niang.
De quel droit Mody Niang laisse-t-il sa propre épouse, sa fille, ses sœurs, dans leur tranquillité domestique, pour se permettre un jugement aussi méchant, aussi intrusif, sur la foi de quelqu’un, sur ses prétentions intimes ? De quel droit pense-t-il donc, que nous devrions douter de la foi et de la bonne foi de Macky Sall, de son épouse, et non de la sienne à lui, Mody Niang et de toute sa fratrie ?
Et surtout, pourquoi devrions-nous encore continuer à nous taire sur sa vie conjugale tumultueuse, ses écarts et ceux de membres de sa propre famille, ses relations insoupçonnées avec ceux qui étaient ses bienfaiteurs du temps de l’opposition et qui lui permettaient de se mettre à l’aise pour mieux tirer sur le régime d’Abdoulaye Wade ? S’était-il demandé, à ce moment-là, si Marième Faye donnait 10 000 francs ou 5 000 francs ?
Au demeurant, seuls les parents de Marième Faye, ses amis, ses connaissances, peuvent répondre à une telle question. Ce ne revient pas à Mody Niang d’interroger sa générosité d’hier ou probité d’aujourd’hui. Ce n’est pas musulman, et surtout, ce n’est pas sénégalais de s’en prendre ainsi à une femme, de s’attaquer à sa foi de musulmane, quel que soit le degré de l’adversité et d’animosité.
Il semble que la seule chose qui fait mal à Mody Niang, c’est qu’une fois au moins, au lieu de relayer les attaques perpétrées par l’opposition contre une femme qui n’a commis aucun péché, sinon celui d’être l’épouse d’une Première Dame, cette presse donc, insultée par Mody Niang alors qu’elle lui permet de vivre de sa haine, a relayé des informations qui ont à la fois une valeur humaine et une valeur journalistique. Une première Dame se doit d’être un exemple, une voie à suivre et doit refléter en premier les valeurs fondamentales de générosité, de partage, qui sont du reste si chères à notre société. Ailleurs et avant, nous avons entendu d’autres espaces nous proposer des leçons d’hygiène et parler de notre sexualité morbide, en demandant par exemple à nos soldats en partance pour le Rwanda d’éviter de faire des enfants dans ce pays. Il apparaît donc, et tout nous fonde à le croire, que le seul péché que cette dame a commis et continuera de commettre, c’est qu’elle se laisser aborder dans un naturel sans feinte, d’être une vraie sénégalaise.
Il ne peut être reproché à Marième Sall de faire de la politique. Une bonne femme se doit d’être au côté de son époux, de le soutenir dans ses entreprises. Un chroniqueur a bien raison de dire qu’à l’exemple des Kennedy, des Obama, dont le combat des époux se confondait à l’action des épouses, on n’élisait pas une personne, on en élisait deux. Et qu’en élisant Macky Sall, les Sénégalais élisaient aussi son épouse, déterminée à se battre au côté de son époux, comme elle l’a fait par le passé. On dit bien que derrière chaque grand homme, il y a une grande dame. Ceux qui s’en prennent à Macky Sall et ne se remettent toujours pas de leur défaite doivent se demander, avec un recul sincère et nécessaire, si Marième Sall n’a finalement pas été le principal époux de Macky Sall dans sa quête du pouvoir.
Pendant que nous y sommes, où étiez-vous le 23 juin 2011, quand, parmi les foules déchaînées, Marieme Faye était en tee shirt, en Jean, pour distribuer aux masses venues revendiquer leurs droits, des sandwitsch et de l’eau ? Etiez-vous là pour dénoncer ses actions et hurler, de votre halène fétide, qu’elle ne devrait pas faire de la politique ? Ou laissiez-vous les acteurs de cette journée déterminante risquer leurs vies, pour ensuite vous occuper à vos commodes tâches de ré-écrivain de notre histoire récente ?
En réalité, votre texte ressemble en tout, à votre abondante et puérile littérature. Il révèle votre mégalomanie insatiable, puisque vous passez votre temps à vous sucer l’aine, en répétant chaque paragraphe des textes que vous accouchez, la haine dans le ventre.
Je rappelle que dans le précédent, vous interpeliez le Chef de l’Etat en ces termes : « Nous ne sommes pas des imbéciles ». Parlez-vous de vous-même ou de tous les Sénégalais ? Puisque votre jugement ne peut à lui seul être celui de tous les Sénégalais. Nos compatriotes honnêtes savent critiquer, mais ils savent aussi reconnaître et encourager une action honnête. Les Première Dames que vous citez avant Marième Faye ont elles aussi fait l’objet de critiques acerbes. Mère Thérèsa avait été elle aussi accusée de profiter de la misère des pauvres indiens pour se faire un nom. Bernadette Chirac a, elle aussi, été accusée de faire de la politique pour son mari. Mais est-ce un crime ? N’a-t-elle pas été déterminante dans la réélection de son mari ? Et vous, qu’est-ce que vous faites, sinon de la politique, et de la plus cynique des manières, puisque vous portez le manteau de la neutralité pour vous attaquer à des gens qui n’ont fait aucun mal, que vous insultez sur la base de votre humeur fluctuante. Connaissez-vous Marième Faye pour juger si vraiment elle fait du cinéma dans ce qu’elle entreprend ? N’est-ce pas vous qui faites preuve de mauvaise foi, quand votre âge vous appelle à plus de sagesse et de discrernement ? Devrait-on aller plus loin pour voir ce que peut cacher cette prolixité et cette rage qui vous encombre l’âme ?
René Pierre Yehoume,
Président du MODER (APR)