« Nous ne voulons plus voir de femmes qui pilent le mil ». Les propos sont du maire de Niakhar, Macodou Sène. Il remettait ce jeudi, dans la salle de délibération de l’hôtel de ville, un lot de 16 machines composées de décortiqueuses de mil et de moulins à mil. « Partout où nous sommes passés, on nous a demandé des moulins. Nous devons donc remercier le chef de l’Etat », a-t-il indiqué devant une assistance essentiellement constituée de femmes. « Ces machines sont le fruit de notre partenariat avec le Pudc qui libère ainsi 32 villages des corvées quotidiennes », a expliqué Macodou Sène. « C’est le signe de promesses tenues », renchérit, quant à lui, le sous-préfet de Niakhar qui présidait la cérémonie. « C’était dur, on marchait sous le soleil, il y en a qui étaient découragées, mais aujourd’hui, voici le résultat », se réjouit Mme Fatou Sarr, conseillère municipale. Et d’ajouter que ce matériel « prolonge la vision du Chef de l’Etat ». « Ces machines mettent à l’abri nos filles qui faisaient 5 à 6 kilomètres pour se rendre au moulin s’exposant ainsi aux agressions sexuelles et autres violences », révèle Mme Madeleine Sène, conseillère municipale et formatrice au Fongip.
Avant l’arrivée des machines, des meuniers ont été identifiés et des comités de gestion formés à l’administration des recettes ainsi générées. « Il faut faire en sorte que ce matériel produise d’autres moulins », a lancé Macodou Sène invitant les femmes à préserver les machines et en faire leurs propres biens.
Avant l’arrivée des machines, des meuniers ont été identifiés et des comités de gestion formés à l’administration des recettes ainsi générées. « Il faut faire en sorte que ce matériel produise d’autres moulins », a lancé Macodou Sène invitant les femmes à préserver les machines et en faire leurs propres biens.