Le syndrome du Parti socialiste guette le Pds. Pourtant, ce parti a su résister aux lendemains de sa défaite à la présidentielle de 2012 en affichant des chiffres honorables lors des législatives mais, il n’a pu, depuis lors, remonter la pente et se positionner comme le parti d’opposition par excellence, celui sans qui aucune combinaison politique ne peut être possible.
Peut-être que la longue traque de ses dirigeants accusés d’enrichissement illicite a-t-elle concouru à son inertie actuelle.
Peut-être aussi que l’absence d’un dirigeant qui fait l’unanimité en dehors de son fondateur, maître Wade a joué en faveur de cette léthargie…
Mais c’est par dépit que les militants libéraux constatent que leur parti n’est plus la locomotive qui tire les wagons, au contraire il est devenu la cinquième roue d’un carrosse dont les cochers, Abdoul Mbaye et Malick Gakou ont participé activement à sa défaite il y a cinq ans. Comment cohabiter avec de farouches adversaires d’hier sans conséquence sur son avenir politique ? C’est la question qui taraude nombre de militants, surtout que le Pds ne prend plus aucune initiative, ses dirigeants ne sont plus au-devant de la scène pendant que l’autorité de son coordonnateur et Secrétaire général adjoint est contestée au sein même du Comité directeur. Si les défections de grands responsables comme Modou Diagne Fada, Aliou Sow, Souleymane Ndéné Ndiaye et consorts n’ont pas été ressenties comme des tremblements de terre, aujourd’hui les conséquences qu’elles ont engendrées sont visibles comme le nez sur la figure. Si bien que les plus lucides d’entre les militants en appellent à une recomposition de la famille libérale, ce à quoi le parti présidentiel répond avec ironie en invitant le Pds à s’aligner derrière l’Apr. Et pour ajouter au dépit des militants, le Secrétaire général national et le candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle sont absents du pays l’un pour des raisons d’ordre stratégiques, l’autre parce que contraint et forcé par un «protocole de Reubeuss» signé nuitamment dans des conditions inconnues du grand public.
Pour dire vrai le Pds est en train de dormir profondément pendant que de jeunes espoirs de la politique émergent et s’attirent la sympathie des populations ? Si le Pds était dans la plénitude de ses capacités, c’est ce parti qui aurait dû encadrer l’émergence de ces jeunes comme Ousmane Sonko et les préparer aux futures conquêtes électorales au lieu d’en faire les frais par une nouvelle défection de certains de ses militants ou sympathisants en faveur de la nouvelle vague de jeunes loups. Hélàs il subit les événements et ne contrôle plus rien, tiré qu’il est par des coalitions où sa voix est altérée par des prises de position commune et ses initiatives noyées dans des déclarations communes. Objet inanimé, le Pds a-t-il encore une âme ?
Peut-être que la longue traque de ses dirigeants accusés d’enrichissement illicite a-t-elle concouru à son inertie actuelle.
Peut-être aussi que l’absence d’un dirigeant qui fait l’unanimité en dehors de son fondateur, maître Wade a joué en faveur de cette léthargie…
Mais c’est par dépit que les militants libéraux constatent que leur parti n’est plus la locomotive qui tire les wagons, au contraire il est devenu la cinquième roue d’un carrosse dont les cochers, Abdoul Mbaye et Malick Gakou ont participé activement à sa défaite il y a cinq ans. Comment cohabiter avec de farouches adversaires d’hier sans conséquence sur son avenir politique ? C’est la question qui taraude nombre de militants, surtout que le Pds ne prend plus aucune initiative, ses dirigeants ne sont plus au-devant de la scène pendant que l’autorité de son coordonnateur et Secrétaire général adjoint est contestée au sein même du Comité directeur. Si les défections de grands responsables comme Modou Diagne Fada, Aliou Sow, Souleymane Ndéné Ndiaye et consorts n’ont pas été ressenties comme des tremblements de terre, aujourd’hui les conséquences qu’elles ont engendrées sont visibles comme le nez sur la figure. Si bien que les plus lucides d’entre les militants en appellent à une recomposition de la famille libérale, ce à quoi le parti présidentiel répond avec ironie en invitant le Pds à s’aligner derrière l’Apr. Et pour ajouter au dépit des militants, le Secrétaire général national et le candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle sont absents du pays l’un pour des raisons d’ordre stratégiques, l’autre parce que contraint et forcé par un «protocole de Reubeuss» signé nuitamment dans des conditions inconnues du grand public.
Pour dire vrai le Pds est en train de dormir profondément pendant que de jeunes espoirs de la politique émergent et s’attirent la sympathie des populations ? Si le Pds était dans la plénitude de ses capacités, c’est ce parti qui aurait dû encadrer l’émergence de ces jeunes comme Ousmane Sonko et les préparer aux futures conquêtes électorales au lieu d’en faire les frais par une nouvelle défection de certains de ses militants ou sympathisants en faveur de la nouvelle vague de jeunes loups. Hélàs il subit les événements et ne contrôle plus rien, tiré qu’il est par des coalitions où sa voix est altérée par des prises de position commune et ses initiatives noyées dans des déclarations communes. Objet inanimé, le Pds a-t-il encore une âme ?