"Comme le stipule l'adage: l'image vaut mille mots. Les images de ma rencontre de ce samedi avec les militants de l'APR, nos parents Hal Pulaar, mes sympathisants et amis en disent long. J'ai osé défier Farba Ngom dans son propre fief de Wouro Siré. J'ai tenu mon meeting à un jet de pierres de sa propre maison. Il avait dit à haute et intelligible voix que personne n'a le culot d'entrer dans son fief ,que le jour où cela arriverait il allait arrêter de faire de la politique. Si Farba est un homme de parole, il est temps de débarrasser le plancher. J'y ai été, j'ai tenu ma manifestation et incha Allah j'y retournerais. Ce qui est cocasse, j'ai réussi à faire revenir à de meilleurs sentiments des gens qui, écoeurés par les agissements de ce Farba Ngom, avaient fini par tourner le dos à notre parti l'APR. Je saisis l'opportunité que vous m'offrez pour remercier encore une fois, mes parents, sympathisants, bref toute la population du Bosséa pour l'accueil chaleureux qu'ils m'ont réservé avec toute ma délégation. Je leur donne d'ailleurs rendez-vous ce samedi pour un méga-meeting dans mon fief d'Agnam Goly. L'ordre du jour, l'objectif reste le même: prêcher la bonne parole pour mon leader le Président Macky Sall, sensibiliser sur les bonnes actions du PSE, mais également remercier de vive voix le bienfaiteur du Bosséa, Harouna Moussa Dia, le questeur Daouda Dia bref toutes les pièces maitresses de l'APR" déclarera Amadou Guelongal Barro, jeune responsable du parti au pouvoir
Pour rappel, suite à l’annonce de Farba Ngom selon laquelle il aurait été fait citoyen d’honneur par neuf collectivités locales du département de Matam, Guelongal Barro, son irréductible adversaire sur le terrain politique rit sous cape. A l’en croire, Farba Ngom jette de la poudre aux yeux des Sénégalais afin de faire croire au président Macky Sall qu’il serait maître sur le terrain.
Guelongal affirme que ces «fausses décorations ne sont que des gesticulations pour tromper le Président Macky Sall». L’homme, qui a joint au téléphone la rédaction de Dakarposte.com précise que ce n’est pas la commune d’Agnam, d’où il est originaire qui l’a décoré mais plutôt des maires affidés qui cherchent à plaire à Macky Sall croyant que leur proximité avec Farba Ngom pourrait les aider dans cette entreprise.
Et Guelongal de défier le griot du président en lui demandant de venir l’affronter sur le terrain. «Farba Ngom a perdu toute légitimité dans le Bosséa et c’est pour cela qu’il fait dans l’activisme pour tromper son monde. Mais personne n’est dupe, surtout pas le président Macky Sall qui sait parfaitement qui est qui. Farba peut tromper tout le monde mais il ne pourra jamais tromper le chef de notre parti qui doit rire lorsqu’il entend son griot fanfaronner. Si le président Macky Sall fait un tour dans le Bosséa, il saura qui est représentatif et qui ne l’est pas».
C’est donc un véritable défi que le responsable "Apériste" du Bosséa a lancé au griot du Président de la République.
Pour rappel, Farba Ngom s’est confié à nos confrères du quotidien L’As en prétendant qu’il aurait été fait citoyen d’honneur de plusieurs localités du département de Kanel dont le président du Conseil départemental Abdoulaye Hann, le maire maire de Kanel, Haymouth A. Daff, le maire de Amady Ounaré, Amadou Samba Kane qui ont décidé de le présenter comme un exemple. Ces élus locaux auraient consacré le griot présidentiel pour ses actions en faveur du département.
Pour Guelongal Barro cependant, «les seules actions que l’on peut mettre au crédit de Farba Ngom sont la division des militants de l’APR dans le Bosséa et un activisme débordant aux côtés du président de la République qu’il cherche à mettre en mal avec certains responsables. Mais il ne réussira pas car le président Sall sait tout» conclura-t-il.
Ci dessous l'interview que Gelongal avait récemment accordé à dakarposte.com
Qui est Gelongal?
Je me nomme Amadou Barro plus connu sous le pseudo de Gelongal. Je suis originaire de Agnam Goly. Ma terre natale est située dans le nord-est du Sénégal, en bordure du fleuve Sénégal qui coule au nord du village. Il est traversé par la route N2 reliant Matam (au sud-est) à Dagana (au nord-ouest), plus précisément entre les villages de Ouro Molo et Agnam Lidoubé. Mon village fait partie de la communauté rurale de Agnam Civol et de l'arrondissement de Agnam Civol, dans le département de Matam et la région de Matam1. Des musiciens de renom tels que Baaba Maal, Mansour Seck, Edith Lettner (artiste autrichienne), Abou Diouba, Ousmane Hamady Diop, Athia Wélé, Fatou Laobé, Samba Hamat Gadio, Saada Hamady Ifra, Faadal Aïssata Moody, Mamoudou Ndiol, Paco Legnol, etc. ont non seulement fait des concerts à Agnam-Goly mais ils ont surtout contribué à faire connaitre le village par l'éloge et la chanson. Ce qui fait d'Agnam-Goly un village très connu au Sénégal.
Cela dit, il vous est loisible de vous renseigner, mon village est un vivier électoral très important. On y compte pas moins de cinq bureaux de vote contrairement à la localité de Farba Ngom où l'on ne trouve qu'un seul bureau.
Voulez-vous revenir sur vos débuts en politique? Votre compagnonnage avec Farba Ngom...
Très bonne question. Je peux m'enorgueillir d'être parmi les premiers militants qui ont très tôt cru au Président Macky Sall et à ses idéaux. Je me suis engagé à l'APR , je peux dire les yeux fermés et lorsque j'ai adhéré au parti du Pr Macky Sall je me suis engagé pleinement et je vous assure que je faisais abstraction de toutes considérations personnelles . Je n'espérais que bénéficier en retour de la fraternité militante, de la reconnaissance particulièrement de mon mentor et référence le Pr Sall.
Pour la petite histoire, je dois à la vérité d'avouer que c'est Farba Ngom qui était venu à l'époque chez moi. C'était en 2008. Il m'avait parlé de Macky Sall, mais il ne savait pas que j'avais déjà cédé aux attraits ensorcelants de mon mentor. Nous (je veux dire mes parents, amis,jeunes, femmes, vieux, moins jeunes etc...), révulsés notamment par l'injustice connue de tous et subie par Macky Sall, avions alors décidé d'une commun accord de mener le combat contre le régime très puissant de Wade.
Le Président Sall a pu compter sur mon dévouement au même titre que celui des militants de son parti, particulièrement ceux de Matam à chaque fois qu’on a du mener une bataille électorale pour la députation, la fameuse Présidentielle de 2012 ou la mairie. Je veux dire par-là que nous d'Agnam Goly, n’avons jamais failli. L'avènement du Président Macky Sall, c'est un secret de polichinelle a vu le peuple, particulièrement mon fief se dresser contre le pouvoir de Wade.
Il nous revient que vous ne vous entendez pas avec Farba Ngom... Qu'est ce qui se passe?
Je le confirme et, vous me donnez d'ailleurs une opportunité en or d'éclairer la lanterne de nos parents, proches et sympathisants qui ne cessent d'appeler pour s'enquérir de la situation. Effectivement, j'ai décidé de rompre les amarres avec ce Farba Ngom. Qui a malheureusement fait sienne cette règle que d'aucuns collent à certains acteurs politique, à savoir que dans le milieu de la politique, on se retourne contre se anciens amis. Or, tel ne devrait pas être le cas. Car, comme le soutenait le fondateur de la Vème République en France, Charles De Gaulle, je cite : "Même en politique, domaine par excellence de la magouille, un minimum d’honnêteté est requis".
De toute évidence, certains de nos éminents politiciens sous nos cieux, à l'image d'un Farba Ngom ne partagent pas ce point de vue. Leurs agissements, parfois comparables à ceux d’hommes sans foi ni loi, laissent penser que la politique, pour eux, rime avec amoralité. Une illustration parmi d’autres de cette déplaisante réalité, est l’acharnement que met Farba Ngom, à barrer, du moins tenter de barrer la route, tenter de mettre en mal le Président Macky Sall et son ami et frère de toujours Harouna Dia. Et, comment me demanderiez-vous ? Des exemples de son jeu sournois, mesquin...s ont assez nombreux. Le plus ridicule est que le plus idiot de cette odieuse entreprise sournoise de Farba n'en demeure pas moins de prêter ses propres défauts et sa propre infecte déloyauté à l’homme qui a été le plus utile et le plus généreux vis-à-vis du "Macky" au moment où c’était le plus difficile. Il s’agit de ce remarquable self-made-man de la Diaspora qui avait tout laissé (famille, affaires et privilèges de toutes sortes) pour venir donner à son frère de sang les moyens de remporter la victoire qu’il est en train des savourer aujourd’hui au sommet de l’Etat. Je fais allusion à Harouna Dia. Farba disait d'ailleurs: celui qui n'aime pas Harouna n'aime pas Macky. Et, si Harouna lâche Macky, j'en fais de même. La vérité est qu'Harouna Dia lui a mis le pied à l'étrier, lui a tendu la perche, financièrement parlant. Harouna Dia a tout fait pour Farba Ngom; il lui a offert voiture, argent bref tout. Demandez aux anciens du parti, allez y dans notre coin à Agnam pour en avoir le coeur net.
Le ridicule ne tue pas. Et c’est tellement vrai!
Je vais d'ailleurs vous révéler une chose: j'avais décidé de quitter le parti frustré par les agissements cavaliers de Farba, mais aussitôt qu'il a eu écho de mes frustrations, Harouna Dia m'a prêté une oreille attentive. Il a réussi à me convaincre. Harouna m'a dit: "Tu ne peux pas quitter l'APR, on ne crache pas sur une marmite qu'on a déjà préparé. Reste soutenir le Président Macky Sall..."
Il m'a dit tout le bien qu'il sait du Pr de la République et je vous dis, il n'a jamais dit du mal sur Farba; Dieu m'est témoin.
Depuis lors, j'ai décidé de rester dans le parti, mais en tant que responsable de l'APR à Agnam. Jamais au plus grand jamais, je ne serais à la solde de cet individu (ndlr: Farba Ngom) qui ne vogue qu'au gré de ses intérêts.
Je vais vous dire, à l'époque où nous menions le combat pour l'avènement de Macky Sall, et même bien avant, je parle de la période de préparation des locales de 2009, nous avons tout entendu sur le cas Farba. D'aucuns lui collaient par exemple le titre de griot, qui allait nous trahir; certains nous lançaient même des piques du genre: "un griot ne va jamais nous diriger, nous n'allons pas adhérer à votre parti où figure un griot..." Je n'ai rien contre les griots, qui sont nos parents, mais c'est juste pour vous décrire un peu ce que nous avons enduré avec ce Farba. Je le défie,il ne va jamais démentir ce que j'avance-là.
Depuis lors, des locales jusqu'à l'avènement du Président Macky Sall, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Mais, rien n'a changé à Agnam. J'ai lu quelque part que Farba a installé 6 forages à Agnam, c'est archi-faux. Sur ce point également, je le défie. Farba n'a fait que poser des premières pierres. Rien de neuf au soleil. On attend qu'il pose au moins ses deuxièmes pierres (rires).
Je vous dis, il peine encore à étendre son audience au sein de ses administrés en tant que maire de Agnam. Ce qui me fend le coeur, Farba s'allie avec un certain Amadou Djibril Diallo (ndlr: Pca du PORT de Dakar), qui reste un militant actif de l'opposition. Ce gars-là, soit dit en passant, devrait être audité.
Bref, je le dis, je le répète Farba doit à Harouna d’être ce qu’il est devenu. Je ne peux terminer cet entretien sans lancer un appel solennel au Président de la République. Il est temps que Macky intervienne avant qu'il ne soit trop tard. Nous nous acheminons vers de décisives élections législatives dites "mère des batailles" avant la convoitée Présidentielle; il est donc temps que le chef de l'Etat prenne le taureau par le les cornes. Ma responsabilité en tant que leader politique, assez représentatif avec sa propre base, est d'assurer que les plus hautes autorités du Sénégal, au premier chef le Président Macky Sall puisse être informé au mieux et je crois savoir qu'il l'est en temps réel en tant que chef de l'Etat disposant bien évidemment de ses services de renseignements. Trop, c'est trop! J'alerte encore une fois. Que le Président freine Farba qui en fait vraiment trop. A preuve, l'histoire de ce fameux riz de Thilogne, une autre source de discorde est assez révélatrice du cas Farba.
J'abonde dans le même sens que les cadres de Matam pour dire, du moins ressasser que le climat de suspicion qui sévit entre responsables politiques dans notre coin n’est pas favorable à la massification et à la mobilisation du parti autour des enjeux majeurs. Il urge que le Président se rappelle de cette jeunesse de Matam, du Sénégal en général, déboussolée, bloquée par des responsables à l'image d'un Farba Ngom qui font des pieds et des mains pour l'isoler notamment de la réalité. A bon entendeur...
Pour rappel, suite à l’annonce de Farba Ngom selon laquelle il aurait été fait citoyen d’honneur par neuf collectivités locales du département de Matam, Guelongal Barro, son irréductible adversaire sur le terrain politique rit sous cape. A l’en croire, Farba Ngom jette de la poudre aux yeux des Sénégalais afin de faire croire au président Macky Sall qu’il serait maître sur le terrain.
Guelongal affirme que ces «fausses décorations ne sont que des gesticulations pour tromper le Président Macky Sall». L’homme, qui a joint au téléphone la rédaction de Dakarposte.com précise que ce n’est pas la commune d’Agnam, d’où il est originaire qui l’a décoré mais plutôt des maires affidés qui cherchent à plaire à Macky Sall croyant que leur proximité avec Farba Ngom pourrait les aider dans cette entreprise.
Et Guelongal de défier le griot du président en lui demandant de venir l’affronter sur le terrain. «Farba Ngom a perdu toute légitimité dans le Bosséa et c’est pour cela qu’il fait dans l’activisme pour tromper son monde. Mais personne n’est dupe, surtout pas le président Macky Sall qui sait parfaitement qui est qui. Farba peut tromper tout le monde mais il ne pourra jamais tromper le chef de notre parti qui doit rire lorsqu’il entend son griot fanfaronner. Si le président Macky Sall fait un tour dans le Bosséa, il saura qui est représentatif et qui ne l’est pas».
C’est donc un véritable défi que le responsable "Apériste" du Bosséa a lancé au griot du Président de la République.
Pour rappel, Farba Ngom s’est confié à nos confrères du quotidien L’As en prétendant qu’il aurait été fait citoyen d’honneur de plusieurs localités du département de Kanel dont le président du Conseil départemental Abdoulaye Hann, le maire maire de Kanel, Haymouth A. Daff, le maire de Amady Ounaré, Amadou Samba Kane qui ont décidé de le présenter comme un exemple. Ces élus locaux auraient consacré le griot présidentiel pour ses actions en faveur du département.
Pour Guelongal Barro cependant, «les seules actions que l’on peut mettre au crédit de Farba Ngom sont la division des militants de l’APR dans le Bosséa et un activisme débordant aux côtés du président de la République qu’il cherche à mettre en mal avec certains responsables. Mais il ne réussira pas car le président Sall sait tout» conclura-t-il.
Ci dessous l'interview que Gelongal avait récemment accordé à dakarposte.com
Qui est Gelongal?
Je me nomme Amadou Barro plus connu sous le pseudo de Gelongal. Je suis originaire de Agnam Goly. Ma terre natale est située dans le nord-est du Sénégal, en bordure du fleuve Sénégal qui coule au nord du village. Il est traversé par la route N2 reliant Matam (au sud-est) à Dagana (au nord-ouest), plus précisément entre les villages de Ouro Molo et Agnam Lidoubé. Mon village fait partie de la communauté rurale de Agnam Civol et de l'arrondissement de Agnam Civol, dans le département de Matam et la région de Matam1. Des musiciens de renom tels que Baaba Maal, Mansour Seck, Edith Lettner (artiste autrichienne), Abou Diouba, Ousmane Hamady Diop, Athia Wélé, Fatou Laobé, Samba Hamat Gadio, Saada Hamady Ifra, Faadal Aïssata Moody, Mamoudou Ndiol, Paco Legnol, etc. ont non seulement fait des concerts à Agnam-Goly mais ils ont surtout contribué à faire connaitre le village par l'éloge et la chanson. Ce qui fait d'Agnam-Goly un village très connu au Sénégal.
Cela dit, il vous est loisible de vous renseigner, mon village est un vivier électoral très important. On y compte pas moins de cinq bureaux de vote contrairement à la localité de Farba Ngom où l'on ne trouve qu'un seul bureau.
Voulez-vous revenir sur vos débuts en politique? Votre compagnonnage avec Farba Ngom...
Très bonne question. Je peux m'enorgueillir d'être parmi les premiers militants qui ont très tôt cru au Président Macky Sall et à ses idéaux. Je me suis engagé à l'APR , je peux dire les yeux fermés et lorsque j'ai adhéré au parti du Pr Macky Sall je me suis engagé pleinement et je vous assure que je faisais abstraction de toutes considérations personnelles . Je n'espérais que bénéficier en retour de la fraternité militante, de la reconnaissance particulièrement de mon mentor et référence le Pr Sall.
Pour la petite histoire, je dois à la vérité d'avouer que c'est Farba Ngom qui était venu à l'époque chez moi. C'était en 2008. Il m'avait parlé de Macky Sall, mais il ne savait pas que j'avais déjà cédé aux attraits ensorcelants de mon mentor. Nous (je veux dire mes parents, amis,jeunes, femmes, vieux, moins jeunes etc...), révulsés notamment par l'injustice connue de tous et subie par Macky Sall, avions alors décidé d'une commun accord de mener le combat contre le régime très puissant de Wade.
Le Président Sall a pu compter sur mon dévouement au même titre que celui des militants de son parti, particulièrement ceux de Matam à chaque fois qu’on a du mener une bataille électorale pour la députation, la fameuse Présidentielle de 2012 ou la mairie. Je veux dire par-là que nous d'Agnam Goly, n’avons jamais failli. L'avènement du Président Macky Sall, c'est un secret de polichinelle a vu le peuple, particulièrement mon fief se dresser contre le pouvoir de Wade.
Il nous revient que vous ne vous entendez pas avec Farba Ngom... Qu'est ce qui se passe?
Je le confirme et, vous me donnez d'ailleurs une opportunité en or d'éclairer la lanterne de nos parents, proches et sympathisants qui ne cessent d'appeler pour s'enquérir de la situation. Effectivement, j'ai décidé de rompre les amarres avec ce Farba Ngom. Qui a malheureusement fait sienne cette règle que d'aucuns collent à certains acteurs politique, à savoir que dans le milieu de la politique, on se retourne contre se anciens amis. Or, tel ne devrait pas être le cas. Car, comme le soutenait le fondateur de la Vème République en France, Charles De Gaulle, je cite : "Même en politique, domaine par excellence de la magouille, un minimum d’honnêteté est requis".
De toute évidence, certains de nos éminents politiciens sous nos cieux, à l'image d'un Farba Ngom ne partagent pas ce point de vue. Leurs agissements, parfois comparables à ceux d’hommes sans foi ni loi, laissent penser que la politique, pour eux, rime avec amoralité. Une illustration parmi d’autres de cette déplaisante réalité, est l’acharnement que met Farba Ngom, à barrer, du moins tenter de barrer la route, tenter de mettre en mal le Président Macky Sall et son ami et frère de toujours Harouna Dia. Et, comment me demanderiez-vous ? Des exemples de son jeu sournois, mesquin...s ont assez nombreux. Le plus ridicule est que le plus idiot de cette odieuse entreprise sournoise de Farba n'en demeure pas moins de prêter ses propres défauts et sa propre infecte déloyauté à l’homme qui a été le plus utile et le plus généreux vis-à-vis du "Macky" au moment où c’était le plus difficile. Il s’agit de ce remarquable self-made-man de la Diaspora qui avait tout laissé (famille, affaires et privilèges de toutes sortes) pour venir donner à son frère de sang les moyens de remporter la victoire qu’il est en train des savourer aujourd’hui au sommet de l’Etat. Je fais allusion à Harouna Dia. Farba disait d'ailleurs: celui qui n'aime pas Harouna n'aime pas Macky. Et, si Harouna lâche Macky, j'en fais de même. La vérité est qu'Harouna Dia lui a mis le pied à l'étrier, lui a tendu la perche, financièrement parlant. Harouna Dia a tout fait pour Farba Ngom; il lui a offert voiture, argent bref tout. Demandez aux anciens du parti, allez y dans notre coin à Agnam pour en avoir le coeur net.
Le ridicule ne tue pas. Et c’est tellement vrai!
Je vais d'ailleurs vous révéler une chose: j'avais décidé de quitter le parti frustré par les agissements cavaliers de Farba, mais aussitôt qu'il a eu écho de mes frustrations, Harouna Dia m'a prêté une oreille attentive. Il a réussi à me convaincre. Harouna m'a dit: "Tu ne peux pas quitter l'APR, on ne crache pas sur une marmite qu'on a déjà préparé. Reste soutenir le Président Macky Sall..."
Il m'a dit tout le bien qu'il sait du Pr de la République et je vous dis, il n'a jamais dit du mal sur Farba; Dieu m'est témoin.
Depuis lors, j'ai décidé de rester dans le parti, mais en tant que responsable de l'APR à Agnam. Jamais au plus grand jamais, je ne serais à la solde de cet individu (ndlr: Farba Ngom) qui ne vogue qu'au gré de ses intérêts.
Je vais vous dire, à l'époque où nous menions le combat pour l'avènement de Macky Sall, et même bien avant, je parle de la période de préparation des locales de 2009, nous avons tout entendu sur le cas Farba. D'aucuns lui collaient par exemple le titre de griot, qui allait nous trahir; certains nous lançaient même des piques du genre: "un griot ne va jamais nous diriger, nous n'allons pas adhérer à votre parti où figure un griot..." Je n'ai rien contre les griots, qui sont nos parents, mais c'est juste pour vous décrire un peu ce que nous avons enduré avec ce Farba. Je le défie,il ne va jamais démentir ce que j'avance-là.
Depuis lors, des locales jusqu'à l'avènement du Président Macky Sall, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Mais, rien n'a changé à Agnam. J'ai lu quelque part que Farba a installé 6 forages à Agnam, c'est archi-faux. Sur ce point également, je le défie. Farba n'a fait que poser des premières pierres. Rien de neuf au soleil. On attend qu'il pose au moins ses deuxièmes pierres (rires).
Je vous dis, il peine encore à étendre son audience au sein de ses administrés en tant que maire de Agnam. Ce qui me fend le coeur, Farba s'allie avec un certain Amadou Djibril Diallo (ndlr: Pca du PORT de Dakar), qui reste un militant actif de l'opposition. Ce gars-là, soit dit en passant, devrait être audité.
Bref, je le dis, je le répète Farba doit à Harouna d’être ce qu’il est devenu. Je ne peux terminer cet entretien sans lancer un appel solennel au Président de la République. Il est temps que Macky intervienne avant qu'il ne soit trop tard. Nous nous acheminons vers de décisives élections législatives dites "mère des batailles" avant la convoitée Présidentielle; il est donc temps que le chef de l'Etat prenne le taureau par le les cornes. Ma responsabilité en tant que leader politique, assez représentatif avec sa propre base, est d'assurer que les plus hautes autorités du Sénégal, au premier chef le Président Macky Sall puisse être informé au mieux et je crois savoir qu'il l'est en temps réel en tant que chef de l'Etat disposant bien évidemment de ses services de renseignements. Trop, c'est trop! J'alerte encore une fois. Que le Président freine Farba qui en fait vraiment trop. A preuve, l'histoire de ce fameux riz de Thilogne, une autre source de discorde est assez révélatrice du cas Farba.
J'abonde dans le même sens que les cadres de Matam pour dire, du moins ressasser que le climat de suspicion qui sévit entre responsables politiques dans notre coin n’est pas favorable à la massification et à la mobilisation du parti autour des enjeux majeurs. Il urge que le Président se rappelle de cette jeunesse de Matam, du Sénégal en général, déboussolée, bloquée par des responsables à l'image d'un Farba Ngom qui font des pieds et des mains pour l'isoler notamment de la réalité. A bon entendeur...
La foule compacte de militants de sympathisants qui a assisté au meeting de Gelongal Barro chez Farba