Idrissa Seck a toujours été présenté comme un grand orateur, mais n’a jamais été décrit comme un grand politicien. Celui-là même qui sait faire les bons choix politiques au moment opportun. D’ailleurs, le seul trophée politique qu’il brandit jusqu’à nos jours est la victoire du PDS en 2000 sur les socialistes. Il a toujours été désigné comme étant le principal acteur de ce succès historique. Je dirais même que c’est le seul rendez-vous politique lors duquel Idy a été, pour une fois, en phase avec la majorité des sénégalais. Et cela, nous a valu notre première alternance politique.
Depuis cette date, Idrissa Seck, à tort, s’est tracé son propre destin politique. Les rendez-vous importants du peuple sénégalais ne l’intéressent pas.
Déjà aux élections présidentielles de 2007, alors que tout le peuple l’attendait pour briguer les suffrages des sénégalais, et gagner, du coup, les élections, il s’est permis d’aller rendre visite au Président Wade. D’ailleurs c’est ce comportement qui a révélé à notre peuple, nonobstant le fameux protocole de Rebeuss, qui est réellement Idy.
Les sénégalais le regarde avec beaucoup de méfiance. C’est ce qui explique, depuis lors, sa chute libre animée d’une vitesse initiale. Il a perdu du terrain, presque la moitié de ses voix entre deux élections présidentielles. Il est passé de 14,93% en 2007 à 7,86% en 2012.
Lors du fameux et désormais célèbre 23 Juin, quand tout le peuple était mobilisé comme un seul homme pour faire face à la dévolution monarchique de Me Wade, personne n’a vu l’ombre du président du parti Rewmi. Ce jour-là, tout le peuple, tous les acteurs politiques étaient devant l’assemblée nationale, à la Place Sowéto, pour dire aux députés de ne point toucher à leur constitution. Et pourtant, Idy, lui, était à l’hôtel Saint-James de Paris, en train de suivre, tranquillement, le déroulement des évènements sur les chaines de télévision qui relayaient les informations.
Deuxième rendez-vous important du peuple sénégalais avec son destin manqué par Idrissa Seck : Les élections de 2012 !
Quand tous les politiciens étaient à l’intérieur du Sénégal pour battre campagne et précipiter le départ de Me Wade du pouvoir, Idrissa Seck se promenait, chaque matin, à la place de l’indépendance. Son seul slogan de campagne consistait à dénigrer la décision du conseil constitutionnel. Là, pourtant, il devait aller, comme tous les autres candidats, à la rencontre du peuple, expliquer son programme. Mais non, il a choisi la solution de la facilité. Squatter tous les jours les alentours de la mythique place de l’indépendance, au cœur de la capitale sénégalaise, à quelques encablures du palais présidentiel, l’endroit paradisiaque qui l’empêche de dormir depuis des années.
PAUVRE IDY !
Lors du dernier référendum, pareil. Idrissa Seck, fidèle à ses bévues politiques, tourne encore le dos au peuple sénégalais. Ainsi, il rate, à nouveau, le train de l’histoire en mettant en exergue, une fois de plus, son incapacité d’être avec le peuple souverain.
Là où les sénégalais, face à leur destin ont choisi de voter pour le « OUI », Idy, se met du côté du « NON ».
Samedi passé également, au moment où la majorité comme l’opposition significative, la société civile, les syndicats et les autorités religieuses, en somme, tout le peuple a choisi d’aller dialoguer, Idy, lui, a convoqué son parti Rewmi pour des palabres inutiles et qui n’intéressent qu’une petite frange de la population. Il s’est encore mis à l’écart par rapport aux aspirations du peuple sénégalais.
Et, cela ne s’arrête pas là, il commence déjà à véhiculer l’information selon laquelle il y a un grand complot qui se prépare, sur le dos du peuple, entre l’APR et le PDS, pour la libération de Karim Wade. Il a dû certainement oublier que le protocole de Rebeuss est le plus grand complot de l’histoire politique du Sénégal.
S’est-il vraiment posé la question suivante : L’apaisement du climat politique actuel au Sénégal ne dépend-t-il pas de la libération de Karim ? Personne ne sait !
Il faut donc qu’il sache raison garder.
C’est pas vrai, mais Idy prétend avoir un amour fou pour le Sénégal, raison pour laquelle, nous lui demandons de changer de fusil d’épaule, bien choisir la direction du vent qui souffle, pour le moment, dans le sens voulu par le peuple. Il a l’obligation et le devoir, aujourd’hui, de rejoindre les rangs de la patrie.
Il peut mourir certes avec ses convictions d’éternel opposant, mais rester, quand même, un opposant républicain, patriote, aux côtés du peuple.
Un leader de l’opposition qui essaie de mettre de côté ses intérêts personnels au profit de l’intérêt général.
Et cela vaut de l’or… mon cher Idy !
Amadou Hamath Toure, Secrétaire Général des ADS, Membre de la Convergence des Cadres Républicains
Depuis cette date, Idrissa Seck, à tort, s’est tracé son propre destin politique. Les rendez-vous importants du peuple sénégalais ne l’intéressent pas.
Déjà aux élections présidentielles de 2007, alors que tout le peuple l’attendait pour briguer les suffrages des sénégalais, et gagner, du coup, les élections, il s’est permis d’aller rendre visite au Président Wade. D’ailleurs c’est ce comportement qui a révélé à notre peuple, nonobstant le fameux protocole de Rebeuss, qui est réellement Idy.
Les sénégalais le regarde avec beaucoup de méfiance. C’est ce qui explique, depuis lors, sa chute libre animée d’une vitesse initiale. Il a perdu du terrain, presque la moitié de ses voix entre deux élections présidentielles. Il est passé de 14,93% en 2007 à 7,86% en 2012.
Lors du fameux et désormais célèbre 23 Juin, quand tout le peuple était mobilisé comme un seul homme pour faire face à la dévolution monarchique de Me Wade, personne n’a vu l’ombre du président du parti Rewmi. Ce jour-là, tout le peuple, tous les acteurs politiques étaient devant l’assemblée nationale, à la Place Sowéto, pour dire aux députés de ne point toucher à leur constitution. Et pourtant, Idy, lui, était à l’hôtel Saint-James de Paris, en train de suivre, tranquillement, le déroulement des évènements sur les chaines de télévision qui relayaient les informations.
Deuxième rendez-vous important du peuple sénégalais avec son destin manqué par Idrissa Seck : Les élections de 2012 !
Quand tous les politiciens étaient à l’intérieur du Sénégal pour battre campagne et précipiter le départ de Me Wade du pouvoir, Idrissa Seck se promenait, chaque matin, à la place de l’indépendance. Son seul slogan de campagne consistait à dénigrer la décision du conseil constitutionnel. Là, pourtant, il devait aller, comme tous les autres candidats, à la rencontre du peuple, expliquer son programme. Mais non, il a choisi la solution de la facilité. Squatter tous les jours les alentours de la mythique place de l’indépendance, au cœur de la capitale sénégalaise, à quelques encablures du palais présidentiel, l’endroit paradisiaque qui l’empêche de dormir depuis des années.
PAUVRE IDY !
Lors du dernier référendum, pareil. Idrissa Seck, fidèle à ses bévues politiques, tourne encore le dos au peuple sénégalais. Ainsi, il rate, à nouveau, le train de l’histoire en mettant en exergue, une fois de plus, son incapacité d’être avec le peuple souverain.
Là où les sénégalais, face à leur destin ont choisi de voter pour le « OUI », Idy, se met du côté du « NON ».
Samedi passé également, au moment où la majorité comme l’opposition significative, la société civile, les syndicats et les autorités religieuses, en somme, tout le peuple a choisi d’aller dialoguer, Idy, lui, a convoqué son parti Rewmi pour des palabres inutiles et qui n’intéressent qu’une petite frange de la population. Il s’est encore mis à l’écart par rapport aux aspirations du peuple sénégalais.
Et, cela ne s’arrête pas là, il commence déjà à véhiculer l’information selon laquelle il y a un grand complot qui se prépare, sur le dos du peuple, entre l’APR et le PDS, pour la libération de Karim Wade. Il a dû certainement oublier que le protocole de Rebeuss est le plus grand complot de l’histoire politique du Sénégal.
S’est-il vraiment posé la question suivante : L’apaisement du climat politique actuel au Sénégal ne dépend-t-il pas de la libération de Karim ? Personne ne sait !
Il faut donc qu’il sache raison garder.
C’est pas vrai, mais Idy prétend avoir un amour fou pour le Sénégal, raison pour laquelle, nous lui demandons de changer de fusil d’épaule, bien choisir la direction du vent qui souffle, pour le moment, dans le sens voulu par le peuple. Il a l’obligation et le devoir, aujourd’hui, de rejoindre les rangs de la patrie.
Il peut mourir certes avec ses convictions d’éternel opposant, mais rester, quand même, un opposant républicain, patriote, aux côtés du peuple.
Un leader de l’opposition qui essaie de mettre de côté ses intérêts personnels au profit de l’intérêt général.
Et cela vaut de l’or… mon cher Idy !
Amadou Hamath Toure, Secrétaire Général des ADS, Membre de la Convergence des Cadres Républicains