Monsieur le Président,
Avec tout le respect que je vous dois et quels que soient les énormes problèmes surgis depuis le départ de votre ami Blaise COMPAORÉ la situation est chaotique au Burkina Faso.
Malgré la position bizarre de la CEDEAO, les africains et les burkinabé en particulier ont les ressources de s'en sortir.
Monsieur le Président,
Il faut vraiment cesser cette méthode colonialiste et péremptoire et impérative et arrogante au sujet de questions africaines.
Déjà, même si elle est toujours là pour jouer au sapeur-pompier, il se trouve que très souvent la France n'est jamais neutre dans sa stratégie de reprise en main de ses anciennes colonies face à des pays qu'elle a de plus plus des difficultés à influencer du fait d'une opinion de refus grandissante dont les intérêts immédiats sont heurtés par sa politique.
En plus, à chaque fois que la France se mêle de nos affaires comme par hasard, ça s'enlise... comme au Mali...
Que les chefs d'Etats africains et leurs leaders sous l'emprise de la France comprennent cela: leurs intérêts seront les leurs lorsqu'ils se décideront à défendre plus notre souveraineté et notre environnement à travers la consolidations et le renforcement des acquis des peuples et de nos travailleurs et de notre jeunesse.
Sinon, ils seront considérés comme des suppôts et seront combattus en conséquence comme tout ennemi des peuples d'Afrique.
Sékou DIABATE