Massamba Guèye ne s’est pas contenté d’ouvrir la petite cinquantaine de pages de sa toute nouvelle pièce de théâtre. Selon le Quotidien, Le conteur et dramaturge, auteur d’un texte pas si innocent que cela, a plus ou moins expliqué l’esprit de sa démarche, celle d’un auteur «engagé» qui n’a visiblement pas peur des mots, et qui laissera entendre que le «silence» des élites ne serait ni plus ni moins que de la «lâcheté».
Quant à ces écrivains frileux, ou «alimentaires», qui auraient l’art de «courber l’échine» en évitant soigneusement les sujets qui fâchent, de l’extrémisme à l’injustice, en passant par la corruption, Massamba Guèye les assimilerait plus ou moins à des «racketteurs», au détriment de l’Etat ou du Fonds d’aide à l’édition. Sans parler de ces prix littéraires que l’on distribuerait à quelques lobbys…
Massamba Guèye n’est pas non plus très tendre avec ces écrivains africains qui se conforment ou qui acceptent de rentrer dans des cases, histoire de plaire ou de se conformer à une sorte de critique étrangère ou occidentale, qui viendrait donner sa bénédiction et décider de ce qui mériterait ou non d’être lu.
On l’entendra encore s’indigner de cette «fonction publique en léthargie», de ces «députés qui s’insultent et se bagarrent à l’Assemblée nationale», de ces «enfants sans enfance», qui traînent dans nos rues etc. Sans oublier selon lui qu’un «peuple dans l’urgence de l’émergence» ne pouvait décemment pas se passer de culture.
Et dans cette salle du Goethe Institut, Massamba Guèye a encore eu une pensée très émue pour la défunte Déguène Chimère Diallo, à qui il a d’ailleurs dédié cette cérémonie de dédicace, avec l’air de dire que nous n’avions pas à juger des gens dont nous ne savions pas grand-chose finalement, cachés qu’ils sont derrière leurs «rôles» ou leurs «façades».
Quant à ces écrivains frileux, ou «alimentaires», qui auraient l’art de «courber l’échine» en évitant soigneusement les sujets qui fâchent, de l’extrémisme à l’injustice, en passant par la corruption, Massamba Guèye les assimilerait plus ou moins à des «racketteurs», au détriment de l’Etat ou du Fonds d’aide à l’édition. Sans parler de ces prix littéraires que l’on distribuerait à quelques lobbys…
Massamba Guèye n’est pas non plus très tendre avec ces écrivains africains qui se conforment ou qui acceptent de rentrer dans des cases, histoire de plaire ou de se conformer à une sorte de critique étrangère ou occidentale, qui viendrait donner sa bénédiction et décider de ce qui mériterait ou non d’être lu.
On l’entendra encore s’indigner de cette «fonction publique en léthargie», de ces «députés qui s’insultent et se bagarrent à l’Assemblée nationale», de ces «enfants sans enfance», qui traînent dans nos rues etc. Sans oublier selon lui qu’un «peuple dans l’urgence de l’émergence» ne pouvait décemment pas se passer de culture.
Et dans cette salle du Goethe Institut, Massamba Guèye a encore eu une pensée très émue pour la défunte Déguène Chimère Diallo, à qui il a d’ailleurs dédié cette cérémonie de dédicace, avec l’air de dire que nous n’avions pas à juger des gens dont nous ne savions pas grand-chose finalement, cachés qu’ils sont derrière leurs «rôles» ou leurs «façades».