Lors de la cérémonie d’installation des membres du Haut conseil pour les collectivités territoriales, le président de la République a laissé entendre que la création de ce «machin» répond «à une forte demande dans l’identification des besoins, la définition des priorités, la conception et la mise en œuvre des politiques de décentralisation». A l’en croire, la mise en place de ce Haut Conseil est devenu «un impératif» pour une «meilleure inclusion» des citoyens. A croire qu’il parle en s’adressant à des Martiens qui n’ont rien compris des subtilités politiques sénégalaises. Car à part le fait de caser une clientèle politique sans emploi et sans revenus substantiels, à quoi peut bien servir cet avatar du Sénat dissout ?
C’est bien pour caser Ousmane Tanor Dieng, des responsables de l’Apr sans emploi et des alliés affamés que cette institution a été créée. Ousmane Tanor Dieng qui préside aux destinées de ce machin est rémunéré à 9 millions de francs Cfa par mois, sera doté de trois voitures de fonction et de 1000 litres de carburant. Il disposera d’une caisse noire dont le montant n’est pas encore connu et aura à son service chauffeurs, jardiniers, chef cuisinier et personnel domestique à la charge de la République. Quant aux Conseillers, ils auront le même indice salarial que les députés et disposeront de voitures de fonction, d’un secrétariat et d’un garde du corps. On comprend pourquoi les candidats se bousculaient au portillon du nouveau «machin» et la déception de ceux qui n’ont pas été invités au festin. C’est ainsi que les cadres de l’Apr qui ont été zappés se mettent à crier à la trahison, de même que les membres de la coalition Macky 2012 qui se sentent délaissés au profit d’alliés de la dernière heure, dont les leaders ont d’ailleurs été candidats à l’élection présidentielle et donc adversaires de Macky Sall lors de cette compétition politique de 2012.
Car quelle plus-value pourrait apporter le HCCT dans la quête démocratique des Sénégalais ? En fait rien que n’apportait le Sénat de Wade, rien que n’apporte le Conseil économique social et environnemental. Il s’agit ni plus ni moins que d’une institution de plus pour placer une clientèle politique de plus en avide de revenus indus et de postes immérités. Face aux nombreux frustrés de l’Apr et de ses alliés qui n’ont obtenu aucun strapontin et qui en réclament chaque jour davantage, Macky Sall qui tient avant tout à se faire réélire mais surtout à gagner les prochaines législatives, ne pouvait se permettre d’ignorer les appels de détresse de toute cette camarilla en quête de strapontin au risque d’hypothéquer ses chances de succès par des votes-sanctions comme le promettent ouvertement certains responsables. Mais en répondant à l’appel de ces frustrés, il se met à dos les nombreux Sénégalais qui ne comprennent pas que face au déficit criard d’écoles et de structures sanitaires, face au chômage grandissant et à la dégradation de leur niveau de vie, le président de la République songe à «récompenser» des camarades au lieu de répondre à la demande sociale.
C’est bien pour caser Ousmane Tanor Dieng, des responsables de l’Apr sans emploi et des alliés affamés que cette institution a été créée. Ousmane Tanor Dieng qui préside aux destinées de ce machin est rémunéré à 9 millions de francs Cfa par mois, sera doté de trois voitures de fonction et de 1000 litres de carburant. Il disposera d’une caisse noire dont le montant n’est pas encore connu et aura à son service chauffeurs, jardiniers, chef cuisinier et personnel domestique à la charge de la République. Quant aux Conseillers, ils auront le même indice salarial que les députés et disposeront de voitures de fonction, d’un secrétariat et d’un garde du corps. On comprend pourquoi les candidats se bousculaient au portillon du nouveau «machin» et la déception de ceux qui n’ont pas été invités au festin. C’est ainsi que les cadres de l’Apr qui ont été zappés se mettent à crier à la trahison, de même que les membres de la coalition Macky 2012 qui se sentent délaissés au profit d’alliés de la dernière heure, dont les leaders ont d’ailleurs été candidats à l’élection présidentielle et donc adversaires de Macky Sall lors de cette compétition politique de 2012.
Car quelle plus-value pourrait apporter le HCCT dans la quête démocratique des Sénégalais ? En fait rien que n’apportait le Sénat de Wade, rien que n’apporte le Conseil économique social et environnemental. Il s’agit ni plus ni moins que d’une institution de plus pour placer une clientèle politique de plus en avide de revenus indus et de postes immérités. Face aux nombreux frustrés de l’Apr et de ses alliés qui n’ont obtenu aucun strapontin et qui en réclament chaque jour davantage, Macky Sall qui tient avant tout à se faire réélire mais surtout à gagner les prochaines législatives, ne pouvait se permettre d’ignorer les appels de détresse de toute cette camarilla en quête de strapontin au risque d’hypothéquer ses chances de succès par des votes-sanctions comme le promettent ouvertement certains responsables. Mais en répondant à l’appel de ces frustrés, il se met à dos les nombreux Sénégalais qui ne comprennent pas que face au déficit criard d’écoles et de structures sanitaires, face au chômage grandissant et à la dégradation de leur niveau de vie, le président de la République songe à «récompenser» des camarades au lieu de répondre à la demande sociale.