A ce jour, nous en sommes à 13% d’approvisionnement du marché de bétail. Cette année, les besoins sont estimés à 25 000 moutons mais jusqu’à présent, nous n’avons reçu que peu de bêtes", a expliqué M. Bassène dans un entretien avec des journalistes."En 2013, nous avions 18 000 moutons, en 2014, 20 000 têtes, en 2015, les besoins étaient estimés à 24 000 moutons. A chaque fois, il y avait toujours un reliquat qui restait. Mais cette année, l’approvisionnement n’est pas encore correct, parce que nous en sommes à 13% du marché intérieur", a poursuivi Evacrist Bassène.A une semaine de la Tabaski, le chef de service de l’Elevage de la région de Ziguinchor annonce des convois de moutons vers la région sud du pays."Aujourd’hui (lundi), il y a quatre camions chargés qui sont en route vers Ziguinchor. Nous espérons atteindre 60% de taux d’approvisionnement dans les deux prochains jours", a-t-il souligné.Interpellé sur la cherté des prix des moutons, l’inspecteur régional de l’Elevage pointe "un phénomène de courtage", qui fait selon lui flamber les prix. "Il y a des courtiers qui font du zèle. C’est un phénomène déplorable", a-t-il dit."Quand les Maures viennent, ils sont dans les dispositions de vendre entre 60 000 et 80 000 FCFA, mais les courtiers font tout pour y ajouter 30 000 FCFA de plus", a regretté M. Bassène."C’est un phénomène qui dépasse nos compétences au niveau régional. Il faut que les autorités prennent des mesures au niveau national pour faire baisser les prix des moutons dont la cherté est à imputer à ces courtiers", a-t-il suggéré.
APS
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