Le secrétaire d'État américain John Kerry a déclaré, jeudi 25 août, s'être entendu lors d'entretiens avec des responsables de pays arabes du Golfe et des Nations unies sur un plan de relance des négociations de paix au Yémen. Il vise à la formation d'un gouvernement d'union nationale dans ce pays en proie à un conflit civil depuis un an et demi.
S'exprimant lors d'une conférence de presse commune avec son homologue saoudien, Adel al Djoubeïr, à Djeddah, le chef du département d'État a estimé que le conflit yéménite durait depuis trop longtemps déjà et qu'il importait d'y mettre fin.
"Cette guerre doit prendre fin [...] le plus rapidement possible, a affirmé John Kerry. Nous sommes tombés d'accord sur une approche nouvelle pour les négociations" entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthis, après l'échec de trois mois de pourparlers au Koweït."
"L'accord définitif [...] comportera, dans sa première phase, la mise sur pied rapide d'un nouveau gouvernement d'union nationale, le retrait des forces de la capitale Sanaa et d'autres régions, et le transfert à une tierce partie de toutes les armes lourdes, dont les missiles balistiques, qui sont entre les mains des Houthis et des forces qui leur sont alliées", a ajouté John Kerry.
Une menace
Les Houthis sont issus de l'importante minorité zaïdite, concentrée dans le nord du Yémen, et accusés de liens avec l'Iran. Pour John Kerry, l'envoi par la République islamique d'"armes sophistiquées" au Yémen constitue "une menace" et "ne peut pas continuer".
"La menace potentiellement posée par l'envoi de missiles et d'autres armements sophistiqués au Yémen depuis l'Iran s'étend bien au-delà du Yémen et n'est pas seulement une menace pour l'Arabie saoudite et la région", a-t-il expliqué. La tension avec l'Iran a encore été illustrée, mardi et mercredi, par des incidents entre navires de guerre iraniens et américains dans les eaux du Golfe. Quatre navires iraniens sont notamment passés à pleine vitesse près du destroyer américain USS Nitze avec leurs armes découvertes.
La création d’un organisme international indépendant
Concernant le Yémen, l'ONU a réclamé, jeudi, la création d'un organisme international indépendant pour enquêter sur les violations des droits de l'Homme dans ce pays. "La communauté internationale ne peut plus continuer à tolérer une situation manifestement si injuste et qui dure depuis tant de temps" au Yémen, a estimé jeudi à Genève le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein. Et de réclamer la mise en place d'un "organisme international indépendant pour mener des enquêtes exhaustives sur le Yémen".
À la date du 23 août, quelque 3 799 civils ont été tués et 6 711 blessés dans ce conflit, la moitié par des raids aériens de la coalition arabe, selon un rapport de l'ONU. Au moins 620 enfants ont péri et 758 ont été estropiés depuis juillet 2015.
S'exprimant lors d'une conférence de presse commune avec son homologue saoudien, Adel al Djoubeïr, à Djeddah, le chef du département d'État a estimé que le conflit yéménite durait depuis trop longtemps déjà et qu'il importait d'y mettre fin.
"Cette guerre doit prendre fin [...] le plus rapidement possible, a affirmé John Kerry. Nous sommes tombés d'accord sur une approche nouvelle pour les négociations" entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthis, après l'échec de trois mois de pourparlers au Koweït."
"L'accord définitif [...] comportera, dans sa première phase, la mise sur pied rapide d'un nouveau gouvernement d'union nationale, le retrait des forces de la capitale Sanaa et d'autres régions, et le transfert à une tierce partie de toutes les armes lourdes, dont les missiles balistiques, qui sont entre les mains des Houthis et des forces qui leur sont alliées", a ajouté John Kerry.
Une menace
Les Houthis sont issus de l'importante minorité zaïdite, concentrée dans le nord du Yémen, et accusés de liens avec l'Iran. Pour John Kerry, l'envoi par la République islamique d'"armes sophistiquées" au Yémen constitue "une menace" et "ne peut pas continuer".
"La menace potentiellement posée par l'envoi de missiles et d'autres armements sophistiqués au Yémen depuis l'Iran s'étend bien au-delà du Yémen et n'est pas seulement une menace pour l'Arabie saoudite et la région", a-t-il expliqué. La tension avec l'Iran a encore été illustrée, mardi et mercredi, par des incidents entre navires de guerre iraniens et américains dans les eaux du Golfe. Quatre navires iraniens sont notamment passés à pleine vitesse près du destroyer américain USS Nitze avec leurs armes découvertes.
La création d’un organisme international indépendant
Concernant le Yémen, l'ONU a réclamé, jeudi, la création d'un organisme international indépendant pour enquêter sur les violations des droits de l'Homme dans ce pays. "La communauté internationale ne peut plus continuer à tolérer une situation manifestement si injuste et qui dure depuis tant de temps" au Yémen, a estimé jeudi à Genève le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein. Et de réclamer la mise en place d'un "organisme international indépendant pour mener des enquêtes exhaustives sur le Yémen".
À la date du 23 août, quelque 3 799 civils ont été tués et 6 711 blessés dans ce conflit, la moitié par des raids aériens de la coalition arabe, selon un rapport de l'ONU. Au moins 620 enfants ont péri et 758 ont été estropiés depuis juillet 2015.