La communauté internationale doit prendre des sanctions ciblées contre Yaya Jammeh et sa famille au regard de la situation de conflit latent entre la Gambe et le Sénégal. Telle et la positon d’Amnesty international/Sénégal qui se félicite de la mobilisation du 22 avril dernier à Dakar, contre le régime Jammeh. Très inquiet du sort des dizaines d’opposants brutalisés et placés en détention dans le pays, Amnesty demande aussi à ce que la lumière soit faite sur le cas de Solo Sandeng, qui serait mort en détention après les manifestations des 14 et 16 avril dernier à Serrekunda.
La preuve que les Gambiens ont décidé de prendre leur destin en main, que la population n’a plus peur du dictateur et qu’elle est décidée à en découdre avec lui pour obtenir le respect des droit et libertés dans le pays, explique Seydi Gassama qui était en tournée dans la région sud du Sénégal. Dans un entretien à l’Observateur, le droit-de-l-hommiste reste persuadé que Jammeh risque de payer cher une éventuelle rupture diplomatique avec le Sénégal, comme le redoutent certains.
«Prendre l’initiative de rompre les relations diplomatiques avec le Sénégal serait suicidaire pour son régime. Un blocus total des frontières de la Gambie mettrait l’économie du pays à genoux et provoquerait des révoltes jusque dans l’armée. L’Etat gambien ne peut être viable sans les échanges économiques et commerciaux avec le Sénégal et les Etats voisins du Sénégal», analyse le directeur exécutif d’Amnesty international au Sénégal.
Selon Seydi Gassama, le Sénégal est infesté de lobbies favorables au dictateur gambien. «Yaya Jammeh dispose de beaucoup de lobbies au Sénégal, parmi les musiciens, les lutteurs, les anciens footballeurs, les religieux et des activistes de toutes sortes. Ces lobbies ne sont pas préoccupés par les intérêts des peuples de la Gambie et du Sénégal. Les Gambiens et les Sénégalais veulent la construction du pont de Farafégné qui favorisera l’intégration économique entre les deux pays, dans la sous-région, entre le nord et le Sud du Sénégal. Mais ce pont, Yaya Jammeh n’en veut pas.
Les agissements de ces lobbyistes, dont nous connaissons les motivations, ne reflètent pas l’opinion dominante au Sénégal par rapport au blocus des transporteurs», ajoute-t-il. Quid du contournement de la Gambie ? «Les milliers de tonnes de légumes qui pourrissaient au bac à cause des tracasseries de l’administration de Yaya Jammeh et qui sont sauvées, montrent qu’au final, le contournement n’est pas si mauvais pour les transporteurs, les commerçants, les voyageurs. L’Etat du Sénégal doit accélérer les travaux de bitumage du tronçon Vélingara-Kounkané et encourager les privés à créer des stations d’essence le long de la voie de contournement», préconise Seydi Gassama.
Auteur: SenewebNews - SenewebNews-RP
La preuve que les Gambiens ont décidé de prendre leur destin en main, que la population n’a plus peur du dictateur et qu’elle est décidée à en découdre avec lui pour obtenir le respect des droit et libertés dans le pays, explique Seydi Gassama qui était en tournée dans la région sud du Sénégal. Dans un entretien à l’Observateur, le droit-de-l-hommiste reste persuadé que Jammeh risque de payer cher une éventuelle rupture diplomatique avec le Sénégal, comme le redoutent certains.
«Prendre l’initiative de rompre les relations diplomatiques avec le Sénégal serait suicidaire pour son régime. Un blocus total des frontières de la Gambie mettrait l’économie du pays à genoux et provoquerait des révoltes jusque dans l’armée. L’Etat gambien ne peut être viable sans les échanges économiques et commerciaux avec le Sénégal et les Etats voisins du Sénégal», analyse le directeur exécutif d’Amnesty international au Sénégal.
Selon Seydi Gassama, le Sénégal est infesté de lobbies favorables au dictateur gambien. «Yaya Jammeh dispose de beaucoup de lobbies au Sénégal, parmi les musiciens, les lutteurs, les anciens footballeurs, les religieux et des activistes de toutes sortes. Ces lobbies ne sont pas préoccupés par les intérêts des peuples de la Gambie et du Sénégal. Les Gambiens et les Sénégalais veulent la construction du pont de Farafégné qui favorisera l’intégration économique entre les deux pays, dans la sous-région, entre le nord et le Sud du Sénégal. Mais ce pont, Yaya Jammeh n’en veut pas.
Les agissements de ces lobbyistes, dont nous connaissons les motivations, ne reflètent pas l’opinion dominante au Sénégal par rapport au blocus des transporteurs», ajoute-t-il. Quid du contournement de la Gambie ? «Les milliers de tonnes de légumes qui pourrissaient au bac à cause des tracasseries de l’administration de Yaya Jammeh et qui sont sauvées, montrent qu’au final, le contournement n’est pas si mauvais pour les transporteurs, les commerçants, les voyageurs. L’Etat du Sénégal doit accélérer les travaux de bitumage du tronçon Vélingara-Kounkané et encourager les privés à créer des stations d’essence le long de la voie de contournement», préconise Seydi Gassama.
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