Un Jammeh très en verve. C’est ce qu’on a vu, hier, lors de la première sortie de la tournée nationale qu’il a entamé suite aux manifestations cycliques de l’opposition. « J’avertis cette vermine du mal appelé opposition : si vous voulez déstabiliser le pays, je vais vous enterrer à neuf pieds de profondeur et aucun pays ne dira un seul mot », a lancé l’homme fort de Banjul d'après EnQuête. Enfonçant le clou, il se fait plus menaçant : « Tout Gambien arrêté lors des manifestations de l’opposition ne verra plus jamais la lumière du jour et périra comme tous les détenus politiques ».
Sur la même lancé, il a révélé qu’il surveille les citoyens résidents en Gambie qui reçoivent l’argent de leur compatriote de la diaspora. « Je mets en garde tous les Gambiens, et je jure sur le Saint Coran, si vous avez un parant qui est enrôlé parmi les bénéficiaires de la masse salariale de l’Occident, ne pensez même pas profiter cet argent parce que vous irez également le rejoindre hors du pays », menace-t-il.
A l’Occident, il lance : « Je suis meilleur démocrate que tout le système britannique combiné. Je n’aime pas l’Occident. Demain, ils peuvent dire ce qu’Ils veulent sur internet et si quelqu’un a une objection par rapport à ce que je viens de dire, qu’il me confronte ! », défie Jammeh pour qui la Présidentielle de 2016 sera une occasion pour « les Gambiens reconnaissants » de choisir entre le « développement », en restant dans son camp, ou celui de la « rétrogression » représenté par l’opposition.
Sur la même lancé, il a révélé qu’il surveille les citoyens résidents en Gambie qui reçoivent l’argent de leur compatriote de la diaspora. « Je mets en garde tous les Gambiens, et je jure sur le Saint Coran, si vous avez un parant qui est enrôlé parmi les bénéficiaires de la masse salariale de l’Occident, ne pensez même pas profiter cet argent parce que vous irez également le rejoindre hors du pays », menace-t-il.
A l’Occident, il lance : « Je suis meilleur démocrate que tout le système britannique combiné. Je n’aime pas l’Occident. Demain, ils peuvent dire ce qu’Ils veulent sur internet et si quelqu’un a une objection par rapport à ce que je viens de dire, qu’il me confronte ! », défie Jammeh pour qui la Présidentielle de 2016 sera une occasion pour « les Gambiens reconnaissants » de choisir entre le « développement », en restant dans son camp, ou celui de la « rétrogression » représenté par l’opposition.