L'épargne de toute une vie a disparu. La dame Sagar D. n'avait que ses yeux pour pleurer, car son fils a vendangé auprès dun bijoutier, ses biens d'une valeur de 30 millions qu'elle avait économisés pour préparer l'avenir de ses enfants.
C'est ainsi qu'elle est allée porter plainte à la police. Ce qui a valu l'arrestation de son fils et du bijoutier Massamba D. qui est poursuivi pour recel. Attrait devant la barre, ce lundi 06 novembre, du tribunal d'instance de Dakar, Modou B. a reconnu les faits. "Je reconnais avoir volé les bijoux pour les vendre à Massamba Dieng. Le vol s'est fait à 5 reprises. La première fois, j'étais en classe de première. Cela fait une année", a-t-il expliqué.
Lorsque la parquetière lui pose la question de savoir où il a mis l'argent ? Il a eu l'outrecuidance de dire qu'il a dépensé l'argent pour faire des dons aux "daaras."
Le procureur lui rappelle que la première fois, tu lui as dit que tu as ramassé les bijoux vers les Almadies. La deuxième fois, tu as expliqué que c'est ta sœur qui est gravement malade, c'est la raison pour laquelle tu vends les bijoux pour ses frais d'hospitalisation et la troisième fois, tu lui as fait croire que votre mère était décédée. Il répondra par l'affirmative.
Quant à Massamba D, il a dans un premier temps contesté les faits qui lui sont reprochés. Marié et père de deux enfants, il avance qu'il n'a pas commis un délit de recel. "Le jeune homme m'a trouvé dans mon atelier et il m'a demandé de vérifier si les bijoux qu'il détenait étaient de l'or. Après inspection, je lui ai dit oui. La première fois, c'était une valeur de 700.000 francs cfa et il me l'a vendu à 100.000 francs cfa. Par la suite, il est venu me proposer encore un bracelet en or d'une valeur de plus d'un million. Il m'a cédé ce bracelet à 250.000 francs cfa et je l'ai revendu à Lahad Guèye à 1,5 million de francs cfa", avoue Massamba D. Le ministère public lui reproche qu'il savait pertinemment que les bijoux étaient issus d'un vol.
Prenant la parole, la partie civile dira que la valeur des bijoux volée par son fils tourne autour de 30 millions. "Je n'ai jamais constaté le vol parce que je vis avec mes enfants. C'était une épargne destinée à payer leurs études supérieures à l'étranger lorsqu'ils auraient réussi au bac.
Selon le conseil de la dame, Me Mbengue, sa cliente avait épargné cet argent ainsi que les bijoux pour préparer l'avenir de ses enfants. "Malheureusement pour elle, tous les bijoux qu'elle avait gardés provenant de ses économies depuis des années ont disparu. Le prévenu Massamba D. les a achetés à vil prix et sa mauvaise foi ne fait aucun doute. Tous les éléments qui fondent le délit de recel sont établis à son encontre", a plaidé la robe noire qui réclame la somme de 30 millions de francs cfa pour réparation du préjudice subi par sa cliente et demande que la contrainte par corps soit fixée au maximum.
Lors de son réquisitoire, la représentante du ministère public a demandé que le prévenu Modou B. soit renvoyé des fins de la poursuite, car sa mère n'a pas porté plainte contre lui. Quant à Massamba D., le parquet estime qu'il a reconnu, mais déclare qu'il ignorait l'origine frauduleuse des bijoux. Selon elle, cette version ne saurait convaincre le tribunal et requiert 1 an dont 6 mois ferme contre lui. Cependant, la défense a demandé une application extrêmement bienveillante de la loi.
L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 09 novembre prochain.
C'est ainsi qu'elle est allée porter plainte à la police. Ce qui a valu l'arrestation de son fils et du bijoutier Massamba D. qui est poursuivi pour recel. Attrait devant la barre, ce lundi 06 novembre, du tribunal d'instance de Dakar, Modou B. a reconnu les faits. "Je reconnais avoir volé les bijoux pour les vendre à Massamba Dieng. Le vol s'est fait à 5 reprises. La première fois, j'étais en classe de première. Cela fait une année", a-t-il expliqué.
Lorsque la parquetière lui pose la question de savoir où il a mis l'argent ? Il a eu l'outrecuidance de dire qu'il a dépensé l'argent pour faire des dons aux "daaras."
Le procureur lui rappelle que la première fois, tu lui as dit que tu as ramassé les bijoux vers les Almadies. La deuxième fois, tu as expliqué que c'est ta sœur qui est gravement malade, c'est la raison pour laquelle tu vends les bijoux pour ses frais d'hospitalisation et la troisième fois, tu lui as fait croire que votre mère était décédée. Il répondra par l'affirmative.
Quant à Massamba D, il a dans un premier temps contesté les faits qui lui sont reprochés. Marié et père de deux enfants, il avance qu'il n'a pas commis un délit de recel. "Le jeune homme m'a trouvé dans mon atelier et il m'a demandé de vérifier si les bijoux qu'il détenait étaient de l'or. Après inspection, je lui ai dit oui. La première fois, c'était une valeur de 700.000 francs cfa et il me l'a vendu à 100.000 francs cfa. Par la suite, il est venu me proposer encore un bracelet en or d'une valeur de plus d'un million. Il m'a cédé ce bracelet à 250.000 francs cfa et je l'ai revendu à Lahad Guèye à 1,5 million de francs cfa", avoue Massamba D. Le ministère public lui reproche qu'il savait pertinemment que les bijoux étaient issus d'un vol.
Prenant la parole, la partie civile dira que la valeur des bijoux volée par son fils tourne autour de 30 millions. "Je n'ai jamais constaté le vol parce que je vis avec mes enfants. C'était une épargne destinée à payer leurs études supérieures à l'étranger lorsqu'ils auraient réussi au bac.
Selon le conseil de la dame, Me Mbengue, sa cliente avait épargné cet argent ainsi que les bijoux pour préparer l'avenir de ses enfants. "Malheureusement pour elle, tous les bijoux qu'elle avait gardés provenant de ses économies depuis des années ont disparu. Le prévenu Massamba D. les a achetés à vil prix et sa mauvaise foi ne fait aucun doute. Tous les éléments qui fondent le délit de recel sont établis à son encontre", a plaidé la robe noire qui réclame la somme de 30 millions de francs cfa pour réparation du préjudice subi par sa cliente et demande que la contrainte par corps soit fixée au maximum.
Lors de son réquisitoire, la représentante du ministère public a demandé que le prévenu Modou B. soit renvoyé des fins de la poursuite, car sa mère n'a pas porté plainte contre lui. Quant à Massamba D., le parquet estime qu'il a reconnu, mais déclare qu'il ignorait l'origine frauduleuse des bijoux. Selon elle, cette version ne saurait convaincre le tribunal et requiert 1 an dont 6 mois ferme contre lui. Cependant, la défense a demandé une application extrêmement bienveillante de la loi.
L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 09 novembre prochain.