Le marché central de Mbour a été le théâtre d’une violente altercation qui a failli tourner au drame. Selon L’Observateur, deux commerçants, Lamine Ndao et Amadou Sylla, se sont livrés à une bagarre sanglante qui a laissé ce dernier grièvement blessé d’un coup de couteau à la poitrine.
Les faits se sont déroulés en septembre, en plein cœur de la matinée, alors que le marché battait son plein. Tout a commencé lorsqu’un talibé, habitué à fréquenter la boutique de Lamine Ndao, a été surpris en train de voler un objet de valeur chez Amadou Sylla, un autre commerçant. Rapidement intercepté par Sylla, le talibé a été sévèrement corrigé, une réaction qui a provoqué la colère de Lamine Ndao.
Ne supportant pas de voir « son » talibé ainsi malmené, Ndao est intervenu pour récupérer l’enfant en pleurs et l’a installé dans sa boutique. Ce geste a poussé Amadou Sylla à revenir à la charge pour infliger une nouvelle correction au garçon. Mais cette fois, la situation a dégénéré. Lamine Ndao, dans un accès de colère, s’est emparé d’un couteau et l’a planté violemment dans la poitrine de Sylla. Gravement blessé et se vidant de son sang, Amadou Sylla a été transporté d’urgence à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.
Entre-temps, Ndao a été immédiatement arrêté par les forces de l’ordre et placé en détention. La famille d’Amadou Sylla, armée d’un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail de 30 jours, a déposé une plainte contre Ndao.
Lors de son procès devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Lamine Ndao a tenté de justifier son geste en affirmant qu’il avait agi sous l’emprise d’une colère incontrôlable, exacerbée par la violence exercée sur « son » talibé. Il a reconnu avoir poignardé Amadou Sylla, tout en soulignant qu’il ne voulait pas le tuer, mais qu’il était emporté par ses émotions. De son côté, la partie civile a réfuté cette version, affirmant que l’intention de Ndao était bel et bien de donner la mort à son collègue.
Le procureur de la République, pour sa part, a jugé la culpabilité de Ndao établie et a requis une peine de 6 mois de prison ferme. Le verdict de cette affaire, qui a secoué le marché de Mbour, sera rendu le 15 octobre 2024.
Ce drame montre une nouvelle fois à quel point la violence peut rapidement escalader, même dans un cadre professionnel, et laisser des séquelles profondes dans une communauté déjà marquée par les tensions
dakaractu
Les faits se sont déroulés en septembre, en plein cœur de la matinée, alors que le marché battait son plein. Tout a commencé lorsqu’un talibé, habitué à fréquenter la boutique de Lamine Ndao, a été surpris en train de voler un objet de valeur chez Amadou Sylla, un autre commerçant. Rapidement intercepté par Sylla, le talibé a été sévèrement corrigé, une réaction qui a provoqué la colère de Lamine Ndao.
Ne supportant pas de voir « son » talibé ainsi malmené, Ndao est intervenu pour récupérer l’enfant en pleurs et l’a installé dans sa boutique. Ce geste a poussé Amadou Sylla à revenir à la charge pour infliger une nouvelle correction au garçon. Mais cette fois, la situation a dégénéré. Lamine Ndao, dans un accès de colère, s’est emparé d’un couteau et l’a planté violemment dans la poitrine de Sylla. Gravement blessé et se vidant de son sang, Amadou Sylla a été transporté d’urgence à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.
Entre-temps, Ndao a été immédiatement arrêté par les forces de l’ordre et placé en détention. La famille d’Amadou Sylla, armée d’un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail de 30 jours, a déposé une plainte contre Ndao.
Lors de son procès devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Lamine Ndao a tenté de justifier son geste en affirmant qu’il avait agi sous l’emprise d’une colère incontrôlable, exacerbée par la violence exercée sur « son » talibé. Il a reconnu avoir poignardé Amadou Sylla, tout en soulignant qu’il ne voulait pas le tuer, mais qu’il était emporté par ses émotions. De son côté, la partie civile a réfuté cette version, affirmant que l’intention de Ndao était bel et bien de donner la mort à son collègue.
Le procureur de la République, pour sa part, a jugé la culpabilité de Ndao établie et a requis une peine de 6 mois de prison ferme. Le verdict de cette affaire, qui a secoué le marché de Mbour, sera rendu le 15 octobre 2024.
Ce drame montre une nouvelle fois à quel point la violence peut rapidement escalader, même dans un cadre professionnel, et laisser des séquelles profondes dans une communauté déjà marquée par les tensions
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