Ce ne sont pas des chiffres normaux, ils sont même affolants. Ce sont les mots d’Helena Maleno, fondatrice de l’organisation non gouvernementale Caminando Fronteras. Cette ONG ne cesse d’alerter depuis des années sur l’aggravation de la situation.
En 2023, on a recensé au total 6 618 morts par noyade de la part de migrants essayant de rallier le littoral espagnol. Or, cette année seulement en six mois, on en est donc à un peu plus de 5 000, ce qui laisse présager un sinistre record en fin d’année.
Bateaux de fortune
Ces tragédies sont pour l’essentiel concentrées sur la route Atlantique entre le littoral ouest de l’Afrique et l’archipel espagnol des Canaries, car la voie Méditerranéenne depuis le Maroc ou l’Algérie est très contrôlée par la garde civile. C’est moins le cas des routes en partance du sud du Maroc, de Mauritanie ou du Sénégal.
En revanche, s’embarquer sur des bateaux de fortune sur une distance qui peut avoisiner les 1 500 kilomètres et en présence de forts courants marins est extrêmement périlleux, ce qui explique le nombre très important de morts en mer. La situation est d’autant plus dramatique que le rythme migratoire ne cesse de croitre. On comptait 20 854 arrivées à la fin mai 2024, contre 8 812 l'an dernier à la même époque.
En 2023, on a recensé au total 6 618 morts par noyade de la part de migrants essayant de rallier le littoral espagnol. Or, cette année seulement en six mois, on en est donc à un peu plus de 5 000, ce qui laisse présager un sinistre record en fin d’année.
Bateaux de fortune
Ces tragédies sont pour l’essentiel concentrées sur la route Atlantique entre le littoral ouest de l’Afrique et l’archipel espagnol des Canaries, car la voie Méditerranéenne depuis le Maroc ou l’Algérie est très contrôlée par la garde civile. C’est moins le cas des routes en partance du sud du Maroc, de Mauritanie ou du Sénégal.
En revanche, s’embarquer sur des bateaux de fortune sur une distance qui peut avoisiner les 1 500 kilomètres et en présence de forts courants marins est extrêmement périlleux, ce qui explique le nombre très important de morts en mer. La situation est d’autant plus dramatique que le rythme migratoire ne cesse de croitre. On comptait 20 854 arrivées à la fin mai 2024, contre 8 812 l'an dernier à la même époque.