"Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes". Le président américain Barack Obama a condamné dimanche 12 juin comme "un acte de terreur et de haine" la pire fusillade de l'histoire des États-Unis, qui a fait au moins 50 morts et 53 blessés dans un club LGBT d’Orlando, en Floride. Cette attaque est une attaque contre tous les Américains, a ajouté le président lors d'une très brève allocution en direct de la Maison Blanche.
Il a également dit ne pas avoir d'avis définitif sur les motivations du tireur, tué lors d'un échange de coups de feu avec la police, qui a été identifié par les autorités comme étant Omar S. Mateen, un citoyen américain d'origine afghane, âgé de 29 ans. L’organisation de l’État islamique a revendiqué peu après la responsabilité de cette attaque.
Le FBI est chargé de l'enquête "pour terrorisme", a souligné Barack Obama, qui a ordonné que les drapeaux sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne en hommage aux victimes.
Trump : "Je veux de la vigilance et de la sévérité"
Candidat pour lui succéder, Donald Trump, lui, s'est félicité d'avoir eu raison sur le radicalisme islamique. Le candidat du parti républicain à la présidentielle américaine, qui avait notamment prôné l'interdiction d'entrée sur le territoire américain à tous les musulmans, a remercié les gens qui le "félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical". "Mais je ne veux pas de félicitation, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents!", écrit le milliardaire sur Twitter.
Le tweet de Donald Trump, qui fait suite à de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux, a également provoqué de violentes dénonciations, les critiques lui reprochant de tirer la couverture à lui quelques heures seulement après la tragédie.
Son adversaire démocrate Hillary Clinton a également réagi rapidement sur Twitter : "Réveillée avec les bouleversantes nouvelles de Floride. (...) Mes pensées sont avec ceux qui sont touchés par cet acte tragique"
Le pape veut combattre cette "violence horrible et absurde"
Le pape François de son côté a exprimé son "exécration" face à la "haine insensée" du tireur. "Le terrible massacre qui a eu lieu à Orlando, qui a fait de très nombreuses victimes innocentes, a suscité chez le pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d'exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d'une folie meurtrière et d'une haine insensée", a indiqué son porte-parole, le père Federico Lombardi.
"Nous souhaitons tous que les causes de cette violence horrible et absurde, qui trouble profondément le désir de paix du peuple américain et de toute l'humanité, puissent être déterminées et combattues efficacement et au plus vite", a-t-il ajouté.
En France, le président François Hollande a condamné "avec horreur" la tuerie, selon un communiqué publié dimanche par l'Élysée.
Il a également dit ne pas avoir d'avis définitif sur les motivations du tireur, tué lors d'un échange de coups de feu avec la police, qui a été identifié par les autorités comme étant Omar S. Mateen, un citoyen américain d'origine afghane, âgé de 29 ans. L’organisation de l’État islamique a revendiqué peu après la responsabilité de cette attaque.
Le FBI est chargé de l'enquête "pour terrorisme", a souligné Barack Obama, qui a ordonné que les drapeaux sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne en hommage aux victimes.
Trump : "Je veux de la vigilance et de la sévérité"
Candidat pour lui succéder, Donald Trump, lui, s'est félicité d'avoir eu raison sur le radicalisme islamique. Le candidat du parti républicain à la présidentielle américaine, qui avait notamment prôné l'interdiction d'entrée sur le territoire américain à tous les musulmans, a remercié les gens qui le "félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical". "Mais je ne veux pas de félicitation, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents!", écrit le milliardaire sur Twitter.
Le tweet de Donald Trump, qui fait suite à de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux, a également provoqué de violentes dénonciations, les critiques lui reprochant de tirer la couverture à lui quelques heures seulement après la tragédie.
Son adversaire démocrate Hillary Clinton a également réagi rapidement sur Twitter : "Réveillée avec les bouleversantes nouvelles de Floride. (...) Mes pensées sont avec ceux qui sont touchés par cet acte tragique"
Le pape veut combattre cette "violence horrible et absurde"
Le pape François de son côté a exprimé son "exécration" face à la "haine insensée" du tireur. "Le terrible massacre qui a eu lieu à Orlando, qui a fait de très nombreuses victimes innocentes, a suscité chez le pape François et chez chacun de nous des sentiments très profonds d'exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d'une folie meurtrière et d'une haine insensée", a indiqué son porte-parole, le père Federico Lombardi.
"Nous souhaitons tous que les causes de cette violence horrible et absurde, qui trouble profondément le désir de paix du peuple américain et de toute l'humanité, puissent être déterminées et combattues efficacement et au plus vite", a-t-il ajouté.
En France, le président François Hollande a condamné "avec horreur" la tuerie, selon un communiqué publié dimanche par l'Élysée.