La décision de Trump d'empêcher la venue des ressortissants de sept pays à majorité musulmane suscite de très nombreuses critiques aux États-Unis et à l'étranger. Les premiers récits de voyageurs empêchés d'embarquer ou arrêtés aux aéroports donnent un visage à une mesure que la justice a suspendu ce samedi 28 Janvier.
Le cas d'Hameed Khalid Darweesh a beaucoup fait parler de lui. L'homme a travaillé pendant plus d’une décennie pour l'armée américaine en Irak, notamment comme interprète. Il a été placé en détention pendant dix-neuf heures, avant d’être libéré. Le lieutenant Brandon Friedman qui a opéré à ses côtés sur le terrain a critiqué l'arrestation, déclarant notamment: «Il n'y a pas beaucoup d'Américains qui ont autant fait pour ce pays que lui.» À sa sortie, Hameed Khalid Darweesh a déclaré ne pas être en colère, félicitant le travail de ses avocats et ajoutant au passage: «C'est ça l'Amérique.»
Amir, Irakien, vit à New York depuis six ans. Interrogé à l'aéroport de New York , l’étudiant a raconté qu’il attendait trois de ses amis partis rendre visite à leurs parents : «On n'a toujours pas de nouvelles, explique-t-il. C'est terrible, car on ne peut rien faire, seulement attendre. Je vis à New York depuis six ans et, aujourd'hui, je ne sais même pas si je vais pouvoir rester aux États-Unis.»
Maryam, 44 ans, originaire d’Iran, a été empêchée de prendre son vol alors qu’elle venait d’obtenir sa carte verte. Elle attendait cette dernière depuis quatorze ans, et avait vendu sa maison afin de partir aux États-Unis.
Seyed Soheil Saeedi Saravi a été interdit de rentrer à Boston, son visa ayant été suspendu pour une «durée indéterminée». Pourtant, le jeune Iranien étudie à Harvard, université dans laquelle il a obtenu un prix pour ses recherches sur la médecine cardiovasculaire. Son professeur, Thomas Michel, déclarait à ce propos au New York Times: «Cet exceptionnel jeune scientifique a un énorme potentiel pour contribuer à nos recherches sur les maladies du cœur, et son cas a déjà été examiné de près.»
Le cas d'Hameed Khalid Darweesh a beaucoup fait parler de lui. L'homme a travaillé pendant plus d’une décennie pour l'armée américaine en Irak, notamment comme interprète. Il a été placé en détention pendant dix-neuf heures, avant d’être libéré. Le lieutenant Brandon Friedman qui a opéré à ses côtés sur le terrain a critiqué l'arrestation, déclarant notamment: «Il n'y a pas beaucoup d'Américains qui ont autant fait pour ce pays que lui.» À sa sortie, Hameed Khalid Darweesh a déclaré ne pas être en colère, félicitant le travail de ses avocats et ajoutant au passage: «C'est ça l'Amérique.»
Amir, Irakien, vit à New York depuis six ans. Interrogé à l'aéroport de New York , l’étudiant a raconté qu’il attendait trois de ses amis partis rendre visite à leurs parents : «On n'a toujours pas de nouvelles, explique-t-il. C'est terrible, car on ne peut rien faire, seulement attendre. Je vis à New York depuis six ans et, aujourd'hui, je ne sais même pas si je vais pouvoir rester aux États-Unis.»
Maryam, 44 ans, originaire d’Iran, a été empêchée de prendre son vol alors qu’elle venait d’obtenir sa carte verte. Elle attendait cette dernière depuis quatorze ans, et avait vendu sa maison afin de partir aux États-Unis.
Seyed Soheil Saeedi Saravi a été interdit de rentrer à Boston, son visa ayant été suspendu pour une «durée indéterminée». Pourtant, le jeune Iranien étudie à Harvard, université dans laquelle il a obtenu un prix pour ses recherches sur la médecine cardiovasculaire. Son professeur, Thomas Michel, déclarait à ce propos au New York Times: «Cet exceptionnel jeune scientifique a un énorme potentiel pour contribuer à nos recherches sur les maladies du cœur, et son cas a déjà été examiné de près.»