Face à la problématique liée à la réglementation, la sécurité et la couverture des risques, le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta) est monté au créneau pour dénoncer la supposée extorsion de fonds qu’il est en train de subir de la part de la plateforme de Wari. «Selon l’instruction n°013-11-2015 du 10 novembre 2015 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), relative aux modalités d’exercice de l’activité de transfert rapide d’argent en qualité de sous-agent au sein de l’Union monétaire ouest-africaine, aucune structure ou établissement ne peut exercer les activités de tranfert d’argent sans avoir été dûment agréée ou autorisée par une banque», répète-t-il. Et selon eux, pour contourner cette instruction, la Csi, détentrice du logiciel et exploitante, a créé une autre société commerciale Interlink à laquelle la banque donne un agrément de sous-agent. Ce qui serait carrément hors-la-loi. «Wari ne se limite pas à donner son logiciel, mais aussi à créer une autre société qui s’interpose entre la banque et le distributeur final. Wari a bloqué les banques qui ne peuvent plus donner des aggréments. C’est Wari qui les donne et affecte les clients vers les banques. Ce qui n’est pas normal», souligne Serigne Gaye, Secrétaire général du Renapta.
Le secteur du transfert d’argent s’articule autour de quatre (4) acteurs que sont : l’opérateur technique (créateur du logiciel), la banque qui exploite la licence du logiciel, le sous-agent agréé par la banque (dépositaire des capitaux) et le client. «Déjà, Wari est servi dans le logiciel, il revient pour prendre 8% dans les commissions sur le compte des uns et des autres. Vous prenez 100 francs multipliés par 360 jours sur les 60 000 points qu’il dit avoir, il est à 2,318 milliards de nos francs. Il prélève 1 franc par transaction pour son fonds social qui lui fait 4,20 milliards. Si vous prenez une moyenne de transaction par jour pour 60 000 points pendant 360 jours, c’est 4,320 milliards», indique Serigne Gaye. «Ce sont 300 000 emplois que nous créons et il nous vole chaque année 7 milliards par des prélèvements de 100 francs par jour qui n’ont rien à voir avec les commissions. Ce sont les intermédiaires, comme Wari, qui pompent nos ressources», poursuit-il.
Toutefois, les prestataires de transfert d’argent ne comptent pas s’arrêter à l’étape de la dénonciation. Ils comptent paralyser le système afin que les autorités étatiques puissent prendre les mesures idoines pour solutionner cette affaire. «Nous avons prévu, une semaine avant la fête de Tabaski, de boycotter tous les transferts d’argent locaux et nous en appelons au président de la République qui doit prendre en main ce dossier. Nous sommes en train d’être malmenés par une société de droit sénégalais qui a changé de nationalité pour devenir une société de droit togolais. Wari SA-Sénégal est devenu Wari SA-Togo», révèle Serigne Gaye.
Le secteur du transfert d’argent s’articule autour de quatre (4) acteurs que sont : l’opérateur technique (créateur du logiciel), la banque qui exploite la licence du logiciel, le sous-agent agréé par la banque (dépositaire des capitaux) et le client. «Déjà, Wari est servi dans le logiciel, il revient pour prendre 8% dans les commissions sur le compte des uns et des autres. Vous prenez 100 francs multipliés par 360 jours sur les 60 000 points qu’il dit avoir, il est à 2,318 milliards de nos francs. Il prélève 1 franc par transaction pour son fonds social qui lui fait 4,20 milliards. Si vous prenez une moyenne de transaction par jour pour 60 000 points pendant 360 jours, c’est 4,320 milliards», indique Serigne Gaye. «Ce sont 300 000 emplois que nous créons et il nous vole chaque année 7 milliards par des prélèvements de 100 francs par jour qui n’ont rien à voir avec les commissions. Ce sont les intermédiaires, comme Wari, qui pompent nos ressources», poursuit-il.
Toutefois, les prestataires de transfert d’argent ne comptent pas s’arrêter à l’étape de la dénonciation. Ils comptent paralyser le système afin que les autorités étatiques puissent prendre les mesures idoines pour solutionner cette affaire. «Nous avons prévu, une semaine avant la fête de Tabaski, de boycotter tous les transferts d’argent locaux et nous en appelons au président de la République qui doit prendre en main ce dossier. Nous sommes en train d’être malmenés par une société de droit sénégalais qui a changé de nationalité pour devenir une société de droit togolais. Wari SA-Sénégal est devenu Wari SA-Togo», révèle Serigne Gaye.