Dakarposte: Qui est Tamsir Dramé?
Tamsir Dramé: Je me nomme Mohamed Tamsir Dramé. J'ai vu le jour un 31 janvier de l'année 1992 a Dakar précisément aux Hlm mais j'ai grandi a Hann Bel air où je vis actuellement. Je suis le fils d'une grande dame nommée Aida Ndiongue.
Vous êtes son ainé ou le cadet?
Je suis son unique fils et enfant
Comment avez-vous vécu l'épreuve carcérale de votre maman?
A la fois avec foi, tranquillité et amertume car dans mon tréfonds je savais pertinemment qu'elle était innocente. Je nourrissais de l'espoir pour la bonne et simple raison comme je vous l'ai dit tantôt qu'elle n'a absolument rien à se reprocher. Cela dit, Dieu sait que j'ai toujours cru en la justice Sénégalaise et j’y crois toujours car nous avons des magistrats impartiaux, très à cheval sur leurs principes et textes en vigueur. Certes, il y'a des exceptions, mais au Sénégal nous avons des magistrats qui travaillent avec leur intime conviction.
Vous savez mieux que moi que l’indépendance et l’impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire : ils viennent garantir aux justiciables que l’acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé. Qui plus est, ces magistrats sont des citoyens comme nous autres et savent,du moins certains d'entre eux savent distinguer la bonne graine de l'ivraie.
Naturellement,en tant que fils unique, vous étiez en contact permanent avec votre maman. Quelles étaient ses impressions sur son emprisonnement?
J'ai la chance d'avoir une maman croyante. Je ne lui tresse pas de lauriers, mais je peux vous assurer qu'elle ne s'est jamais départie de sa foi; elle est dotée d'une foi inébranlable. C'est une croyante au sens noble du terme, très dévouée à Allah,l'Omniscient. Elle me disait d'ailleurs constamment que cette épreuve relève de la volonté divine et que nul ne peut échapper à son destin. Elle n'a jamais flanché elle disait toujours que c’était la volonté de Dieu et qu'elle ne pouvait pas y échapper. C'était son destin. N'est ce pas le grand penseur Lao Tseu disait, je cite: "le silence permet de trouver son destin". Dieu, l' Ominiscient a finalement tranché. Je vous dis, elle me disait constamment qu'il faut s'en remettre à Dieu, qu'il faut toujours rendre grâce au Tout Puissant Allah. Elle ne cesse d'ailleurs de rendre grâce à Dieu et aussi incroyable que cela puisse paraitre, elle prie même pour le bien-être de ceux qui sont présentés à tort ou à raison comme ses ennemis.
Qu'avez-vous ressenti cette nuit-là, je fais allusion à sa première nuit en prison lorsque le magistrat instructeur l'a finalement placé sous mandat de dépôt?
A cette époque, en 2014 précisément, je suivais une formation en anglais des affaires à Dubai et je me rappelle que je suivais l'actualité sur la toile, rien ne m'échappait grâce à la magie des sites internet. Je passais le plus clair de mon temps à réactualiser les différents sites pour m'informer en temps réel. Je me souviens que c'est feu Pacotille, que Dieu l'accueille dans son paradis céleste,qui a été le premier à m'annoncer la nouvelle. Je n'en croyais pas mes oreilles et pour en avoir le coeur net j'ai appelé un membre de ma famille qui m'a confirmé l'arrestation de maman. Je dois à la vérité d'avouer que j'ai pleuré comme une madeleine. Je me suis vite ressaisi, me rappelant qu'il fallait être fort, savoir affronter les choses et comme je vous l'ai dit, j'étais persuadé que maman n'avait rien à se reprocher. Je me suis alors souvenu de cette vérité d'un grand penseur qui disait dans un de ses ouvrages qu'être fort, c'est rayonner de bonheur quand on est malheureux. C'est donner sans retour. C'est rester calme en plein désespoir. C'est être joyeux quand on ne l'est pas. C'est sourire quand on a envi de pleurer. C'est faire rire quand on a le cœur en morceaux. C'est se taire quand l'idéal serait de crier à tous son angoisse. C'est consoler quand on a besoin d'être consolé soi-même.
Mme Aida Ndiongue, aujourd'hui libre,continue t'elle de vaquer à ses occupations? Comment meuble t'elle ses journées?
Bien évidemment,elle n'a pas lâché prise; elle continue de vaquer à ses occupations et pour qui la connait sait qu'elle n'est pas du genre à lâcher la proie pour l'ombre. Simultanément, maman se réunit constamment avec les responsables de son réseau intitulé RASAN (comprenez Réseau des Amis et Sympathisants de Aida Ndiongue). Qui regroupe ses amis, inconditionnels , sympathisants bref tous ceux qui ont souscrit à ses idéaux. Je vous dis,ce mouvement ne cesse d'enregistrer des adhérents. Le RASAN compte des membres désormais dans les 14 régions du Sénégal avec des ramifications sur l'échiquier international et il vous est loisible de vérifier de ce que je dis.
Quelles sont les motivations du RASAN ?
Nous avons créé ce mouvement lorsqu'elle était en détention pour pouvoir rassembler tous ses militants autour d'une même cause : sa libération. Pour la petite histoire, ce mouvement a été porté sur les fonts baptismaux suite à une rencontre avec Me Wade; c'était en présence de Ablaye Faye, Pape Samba Mboup. Lorsque nous avons soumis le projet à l'appréciation du Pr Wade, il nous a religieusement écouté avant de nous donner son aval. C'est un mouvement à la périphérie du Pds et ce n'est pas une première; souvenez-vous il existait un mouvement pareil du temps du Pr Abdou Diouf, je fais allusion des fameux "Amis de Jean Collin".
Pacifiquement et sans trouble ni lutte, nous avons fait naître ce mouvement. Aujourd'hui, la page de la libération d'Aïda Ndiongue tournée, notre nouvelle mission est de lui donner un coup de pouce, de l'assister de jour comme de nuit à maintenir cette base mondiale qui sert déjà de récepatcle d'échanges, de concertations, et d'actions. Bref, l'objectif n'en demeure pas moins d'aider le Pds à élaborer un projet alternatif pour les prochaines présidentielles. Voici l'objectif majeur de notre mouvement. Nos ambitions se résument à aider le commun des Sénégalais à se pencher sur les reformes essentielles et, je puis vous assurer que nous avons fini de mettre sur orbite un programme de développement pour soulager la souffrance des Sénégalais .
En un mot, après la phase dite de la libération, nous en sommes à l'échelon de la massification du RASAN et croyez-moi, nous ne dormons pas sur nos lauriers. Notre réseau regorge de toutes les franges de notre société et nous avons dans notre gibecière une masse silencieuse à savoir: des cadres, jeunes, femmes, vieux, ouvriers, moins jeunes bref toutes les couches ont adhéré au RASAN. Vous en aurez le moment opportun la certitude.
C'est connu: dans le Pds, Mme Aida Ndionge n’est pas qu’une simple figurante. Je veux dire par là que Mme votre mère est une des pièces maitresses. Qu'est ce qui explique alors qu'elle n'a jamais été promue, je veux dire par là que Wade pouvait au moins faire d'elle ministre de la République entre autres postes courus...
(Rires) Ça, c'est vous qui le dites, mais elle n'a pas à se plaindre, d'ailleurs elle ne se plaint pas. Maman a été gratifié de plusieurs postes. Elle a été mairesse, sénatrice, conseillère économique et social, avant d'être coopté par Me Wade au Comite Directeur du Pds . Etre ministre n'est pas une fin en soi. Elle n'a ménagé aucun effort pour les siens, pour ses administrés des HLM. Allez-y aux HLM, personne ne conteste les efforts consentis pour les populations. Bref, elle reste plus qu'engagée, toujours arrimée aux idéaux du Pds et de son mentor, Me Wade.
Est ce avéré qu'elle a travaillé au ministère de l’Habitat avant le ministre Oumar Sarr?
Non, jamais! Elle n'a jamais travaillé dans ce ministère
Est-ce exact que Mme Ndiongue avait été recommandé à l'époque, précisément en 2005, dans le dit ministère par Macky Sall?
Aucune information sur cela; je ne pense pas.
Quelle image gardez vous de Me Wade?
Celui qui a bâti ce pays après 40 de socialisme. Je garde l'image d'une personnalité multidimensionnelle. Wade, c'est une figure de proue, un exemple sur tous les domaines pour la jeunesse .Le Sénégal devrait copier sur la France qui a coopté par exemple l'ancien Pr Sarkozy au sein du Conseil Constitutionnel. Ce sage y apportera son incontestable expertise.
Et de Mme Viviane Wade?
Aucune approche
Que retenez-vous de Karim Wade?
Je vais résumer en un mot: il est le futur Président de la République du Sénégal et s'il plait à Dieu, inchallah Karim présidera aux destinées de ce pays. Je saisis d'ailleurs l'opportunité de cette entrevue pour lancer un appel aux mouvements de soutien à Karim Wade. Je leur demande d'unir nos forces, d'accorder nos violons comme on dit autour du même idéal: la libération de Karim Wade qui reste un otage politique. Ne me demandez pas quand ou comment, mais je vous dis que Karim Wade participera libre aux élections Présidentielles. Qu'il pleuve ou vente, Karim reste le candidat du Pds pour la Présidentielle. Encore une fois,Karim Wade reste l' alternative jeune sûre à travers ses ambitions et sa vision pour le Sénégal.
Avec l'avènement de Karim Wadenotre chère patrie ouvrira une nouvelle page de son histoire. L'opinion nationale comme internationale s'est malheureusement rendu compte de l'erreur de casting avec Macky Sall. En jetant leur dévolu sur lui,ceux qui l'ont élu ont fini par se rendre compte qu'ils sont passé à côté . Quatre années sont passées sous son magistère (ndlr: le Pr Macky Sall) mais l’essor économique tant rêvé n’est pas au rendez-vous. C’est le constat désolant.
Si vous étiez en face du Pr Macky Sall que lui diriez-vous?
En un mot: "libérez Karim Wade!"
Pour en revenir à l'épreuve endurée stoïquement par votre maman,avez-vous senti le soutien du Pds? Lequel, d'entre les dignitaires de l'ancien régime, s'est le plus illustré à vos côtés?
Ils sont légion ,mais je dirais mention spéciale à ma tante tante Woré Sarr députe et secrétaire national chargée des femme du PDS. Elle a été là comme une maman.
Vous êtes étudiant, quelles sont vos perspectives et ambitions?
Avoir mes diplômes et amener une nouvelle dynamique dans ce pays où la plupart des jeunes manque d’ambition
Vous avez un dernier mot?
L'alternance commencera en 2017 et atteindra son apogée en 2019. Croyez moi!
Tamsir Dramé: Je me nomme Mohamed Tamsir Dramé. J'ai vu le jour un 31 janvier de l'année 1992 a Dakar précisément aux Hlm mais j'ai grandi a Hann Bel air où je vis actuellement. Je suis le fils d'une grande dame nommée Aida Ndiongue.
Vous êtes son ainé ou le cadet?
Je suis son unique fils et enfant
Comment avez-vous vécu l'épreuve carcérale de votre maman?
A la fois avec foi, tranquillité et amertume car dans mon tréfonds je savais pertinemment qu'elle était innocente. Je nourrissais de l'espoir pour la bonne et simple raison comme je vous l'ai dit tantôt qu'elle n'a absolument rien à se reprocher. Cela dit, Dieu sait que j'ai toujours cru en la justice Sénégalaise et j’y crois toujours car nous avons des magistrats impartiaux, très à cheval sur leurs principes et textes en vigueur. Certes, il y'a des exceptions, mais au Sénégal nous avons des magistrats qui travaillent avec leur intime conviction.
Vous savez mieux que moi que l’indépendance et l’impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire : ils viennent garantir aux justiciables que l’acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé. Qui plus est, ces magistrats sont des citoyens comme nous autres et savent,du moins certains d'entre eux savent distinguer la bonne graine de l'ivraie.
Naturellement,en tant que fils unique, vous étiez en contact permanent avec votre maman. Quelles étaient ses impressions sur son emprisonnement?
J'ai la chance d'avoir une maman croyante. Je ne lui tresse pas de lauriers, mais je peux vous assurer qu'elle ne s'est jamais départie de sa foi; elle est dotée d'une foi inébranlable. C'est une croyante au sens noble du terme, très dévouée à Allah,l'Omniscient. Elle me disait d'ailleurs constamment que cette épreuve relève de la volonté divine et que nul ne peut échapper à son destin. Elle n'a jamais flanché elle disait toujours que c’était la volonté de Dieu et qu'elle ne pouvait pas y échapper. C'était son destin. N'est ce pas le grand penseur Lao Tseu disait, je cite: "le silence permet de trouver son destin". Dieu, l' Ominiscient a finalement tranché. Je vous dis, elle me disait constamment qu'il faut s'en remettre à Dieu, qu'il faut toujours rendre grâce au Tout Puissant Allah. Elle ne cesse d'ailleurs de rendre grâce à Dieu et aussi incroyable que cela puisse paraitre, elle prie même pour le bien-être de ceux qui sont présentés à tort ou à raison comme ses ennemis.
Qu'avez-vous ressenti cette nuit-là, je fais allusion à sa première nuit en prison lorsque le magistrat instructeur l'a finalement placé sous mandat de dépôt?
A cette époque, en 2014 précisément, je suivais une formation en anglais des affaires à Dubai et je me rappelle que je suivais l'actualité sur la toile, rien ne m'échappait grâce à la magie des sites internet. Je passais le plus clair de mon temps à réactualiser les différents sites pour m'informer en temps réel. Je me souviens que c'est feu Pacotille, que Dieu l'accueille dans son paradis céleste,qui a été le premier à m'annoncer la nouvelle. Je n'en croyais pas mes oreilles et pour en avoir le coeur net j'ai appelé un membre de ma famille qui m'a confirmé l'arrestation de maman. Je dois à la vérité d'avouer que j'ai pleuré comme une madeleine. Je me suis vite ressaisi, me rappelant qu'il fallait être fort, savoir affronter les choses et comme je vous l'ai dit, j'étais persuadé que maman n'avait rien à se reprocher. Je me suis alors souvenu de cette vérité d'un grand penseur qui disait dans un de ses ouvrages qu'être fort, c'est rayonner de bonheur quand on est malheureux. C'est donner sans retour. C'est rester calme en plein désespoir. C'est être joyeux quand on ne l'est pas. C'est sourire quand on a envi de pleurer. C'est faire rire quand on a le cœur en morceaux. C'est se taire quand l'idéal serait de crier à tous son angoisse. C'est consoler quand on a besoin d'être consolé soi-même.
Mme Aida Ndiongue, aujourd'hui libre,continue t'elle de vaquer à ses occupations? Comment meuble t'elle ses journées?
Bien évidemment,elle n'a pas lâché prise; elle continue de vaquer à ses occupations et pour qui la connait sait qu'elle n'est pas du genre à lâcher la proie pour l'ombre. Simultanément, maman se réunit constamment avec les responsables de son réseau intitulé RASAN (comprenez Réseau des Amis et Sympathisants de Aida Ndiongue). Qui regroupe ses amis, inconditionnels , sympathisants bref tous ceux qui ont souscrit à ses idéaux. Je vous dis,ce mouvement ne cesse d'enregistrer des adhérents. Le RASAN compte des membres désormais dans les 14 régions du Sénégal avec des ramifications sur l'échiquier international et il vous est loisible de vérifier de ce que je dis.
Quelles sont les motivations du RASAN ?
Nous avons créé ce mouvement lorsqu'elle était en détention pour pouvoir rassembler tous ses militants autour d'une même cause : sa libération. Pour la petite histoire, ce mouvement a été porté sur les fonts baptismaux suite à une rencontre avec Me Wade; c'était en présence de Ablaye Faye, Pape Samba Mboup. Lorsque nous avons soumis le projet à l'appréciation du Pr Wade, il nous a religieusement écouté avant de nous donner son aval. C'est un mouvement à la périphérie du Pds et ce n'est pas une première; souvenez-vous il existait un mouvement pareil du temps du Pr Abdou Diouf, je fais allusion des fameux "Amis de Jean Collin".
Pacifiquement et sans trouble ni lutte, nous avons fait naître ce mouvement. Aujourd'hui, la page de la libération d'Aïda Ndiongue tournée, notre nouvelle mission est de lui donner un coup de pouce, de l'assister de jour comme de nuit à maintenir cette base mondiale qui sert déjà de récepatcle d'échanges, de concertations, et d'actions. Bref, l'objectif n'en demeure pas moins d'aider le Pds à élaborer un projet alternatif pour les prochaines présidentielles. Voici l'objectif majeur de notre mouvement. Nos ambitions se résument à aider le commun des Sénégalais à se pencher sur les reformes essentielles et, je puis vous assurer que nous avons fini de mettre sur orbite un programme de développement pour soulager la souffrance des Sénégalais .
En un mot, après la phase dite de la libération, nous en sommes à l'échelon de la massification du RASAN et croyez-moi, nous ne dormons pas sur nos lauriers. Notre réseau regorge de toutes les franges de notre société et nous avons dans notre gibecière une masse silencieuse à savoir: des cadres, jeunes, femmes, vieux, ouvriers, moins jeunes bref toutes les couches ont adhéré au RASAN. Vous en aurez le moment opportun la certitude.
C'est connu: dans le Pds, Mme Aida Ndionge n’est pas qu’une simple figurante. Je veux dire par là que Mme votre mère est une des pièces maitresses. Qu'est ce qui explique alors qu'elle n'a jamais été promue, je veux dire par là que Wade pouvait au moins faire d'elle ministre de la République entre autres postes courus...
(Rires) Ça, c'est vous qui le dites, mais elle n'a pas à se plaindre, d'ailleurs elle ne se plaint pas. Maman a été gratifié de plusieurs postes. Elle a été mairesse, sénatrice, conseillère économique et social, avant d'être coopté par Me Wade au Comite Directeur du Pds . Etre ministre n'est pas une fin en soi. Elle n'a ménagé aucun effort pour les siens, pour ses administrés des HLM. Allez-y aux HLM, personne ne conteste les efforts consentis pour les populations. Bref, elle reste plus qu'engagée, toujours arrimée aux idéaux du Pds et de son mentor, Me Wade.
Est ce avéré qu'elle a travaillé au ministère de l’Habitat avant le ministre Oumar Sarr?
Non, jamais! Elle n'a jamais travaillé dans ce ministère
Est-ce exact que Mme Ndiongue avait été recommandé à l'époque, précisément en 2005, dans le dit ministère par Macky Sall?
Aucune information sur cela; je ne pense pas.
Quelle image gardez vous de Me Wade?
Celui qui a bâti ce pays après 40 de socialisme. Je garde l'image d'une personnalité multidimensionnelle. Wade, c'est une figure de proue, un exemple sur tous les domaines pour la jeunesse .Le Sénégal devrait copier sur la France qui a coopté par exemple l'ancien Pr Sarkozy au sein du Conseil Constitutionnel. Ce sage y apportera son incontestable expertise.
Et de Mme Viviane Wade?
Aucune approche
Que retenez-vous de Karim Wade?
Je vais résumer en un mot: il est le futur Président de la République du Sénégal et s'il plait à Dieu, inchallah Karim présidera aux destinées de ce pays. Je saisis d'ailleurs l'opportunité de cette entrevue pour lancer un appel aux mouvements de soutien à Karim Wade. Je leur demande d'unir nos forces, d'accorder nos violons comme on dit autour du même idéal: la libération de Karim Wade qui reste un otage politique. Ne me demandez pas quand ou comment, mais je vous dis que Karim Wade participera libre aux élections Présidentielles. Qu'il pleuve ou vente, Karim reste le candidat du Pds pour la Présidentielle. Encore une fois,Karim Wade reste l' alternative jeune sûre à travers ses ambitions et sa vision pour le Sénégal.
Avec l'avènement de Karim Wadenotre chère patrie ouvrira une nouvelle page de son histoire. L'opinion nationale comme internationale s'est malheureusement rendu compte de l'erreur de casting avec Macky Sall. En jetant leur dévolu sur lui,ceux qui l'ont élu ont fini par se rendre compte qu'ils sont passé à côté . Quatre années sont passées sous son magistère (ndlr: le Pr Macky Sall) mais l’essor économique tant rêvé n’est pas au rendez-vous. C’est le constat désolant.
Si vous étiez en face du Pr Macky Sall que lui diriez-vous?
En un mot: "libérez Karim Wade!"
Pour en revenir à l'épreuve endurée stoïquement par votre maman,avez-vous senti le soutien du Pds? Lequel, d'entre les dignitaires de l'ancien régime, s'est le plus illustré à vos côtés?
Ils sont légion ,mais je dirais mention spéciale à ma tante tante Woré Sarr députe et secrétaire national chargée des femme du PDS. Elle a été là comme une maman.
Vous êtes étudiant, quelles sont vos perspectives et ambitions?
Avoir mes diplômes et amener une nouvelle dynamique dans ce pays où la plupart des jeunes manque d’ambition
Vous avez un dernier mot?
L'alternance commencera en 2017 et atteindra son apogée en 2019. Croyez moi!