Regory invest attribué à Mamadou Pouye par la Commission de répression de l'enrichissement illicite est, effectivement, une entité offshore. L'info est de Libération qui renseigne que les statuts obtenus par le journal révèlent qu'elle est administrée par le cabinet juridique Panmeen Aleman Cordero Galindo et Lee qui a blanchi une partie des fonds détournés par Pinochet.
Regory invest, c'est le nom de cette société qui était ressortie à la suite des investigations menées par la Commission d'instruction de la Cour de l'enrichissement illicite (Crei) autour de Mamadou Pouye, complice présumé de Karim Wade qui a obtenu, récemment, une libération conditionnelle.
Selon le journal, les juges ne savaient pas grand chose sur cette structure. Mais, aujourd'hui, ces derniers révèlent que Regory est, effectivement, une société offshore administrée pour le compte de Pouye par un cabinet juridique panaméen impliqué dans plusieurs scandales financiers à travers le monde. Si on tient compte des fichiers obtenus par nos confrères, Regory a été montée au Panama le 09 mai 2006 avant d'être immatriculée au registre du commerce sous le numéro 525105. Son agent est le cabinet juridique Paanmeen Aleman Cordero Galindo et Lee, et son directeur, Egardo Eloy Diaz, un des fondateurs de la boîte.
Nos confrères d'indiquer que le cabinet, qui apparaît clairement dans les statuts de Regory Invest, est impliqué dans plusieurs scandales dont l'affaire Francisco Flores du non de l'ancien Président du Salvador. En effet, il avait aidé l'ancien chef d'Etat à détourner près de 874 millions de dollars qui ont transité dans plusieurs entités offshore. Pourtant, ce dossier financier n'est que l'arbre qui cache la forêt, selon le journal qui ajoute que le même cabinet a été rendu, tristement, célèbre par son implication dans du blanchiment d'argent pour l'ancien dictateur chilien, Augusto Pinochet, et ils sont considérés comme des "partenaires intermédiaires dans diverses sociétés offshore", selon un rapport de l'Ong Grain. Pire, les dirigeants d'Aleman Cordero Galindo et Lee sont cités dans un scandale sur l'utilisation de sociétés écrans et offshore au Brésil et aux Etats Unis par des entreprises telles que Cisco qui auraient commis une fraude fiscale d'un montant de 735,5 millions de dollars.
Regory invest, c'est le nom de cette société qui était ressortie à la suite des investigations menées par la Commission d'instruction de la Cour de l'enrichissement illicite (Crei) autour de Mamadou Pouye, complice présumé de Karim Wade qui a obtenu, récemment, une libération conditionnelle.
Selon le journal, les juges ne savaient pas grand chose sur cette structure. Mais, aujourd'hui, ces derniers révèlent que Regory est, effectivement, une société offshore administrée pour le compte de Pouye par un cabinet juridique panaméen impliqué dans plusieurs scandales financiers à travers le monde. Si on tient compte des fichiers obtenus par nos confrères, Regory a été montée au Panama le 09 mai 2006 avant d'être immatriculée au registre du commerce sous le numéro 525105. Son agent est le cabinet juridique Paanmeen Aleman Cordero Galindo et Lee, et son directeur, Egardo Eloy Diaz, un des fondateurs de la boîte.
Nos confrères d'indiquer que le cabinet, qui apparaît clairement dans les statuts de Regory Invest, est impliqué dans plusieurs scandales dont l'affaire Francisco Flores du non de l'ancien Président du Salvador. En effet, il avait aidé l'ancien chef d'Etat à détourner près de 874 millions de dollars qui ont transité dans plusieurs entités offshore. Pourtant, ce dossier financier n'est que l'arbre qui cache la forêt, selon le journal qui ajoute que le même cabinet a été rendu, tristement, célèbre par son implication dans du blanchiment d'argent pour l'ancien dictateur chilien, Augusto Pinochet, et ils sont considérés comme des "partenaires intermédiaires dans diverses sociétés offshore", selon un rapport de l'Ong Grain. Pire, les dirigeants d'Aleman Cordero Galindo et Lee sont cités dans un scandale sur l'utilisation de sociétés écrans et offshore au Brésil et aux Etats Unis par des entreprises telles que Cisco qui auraient commis une fraude fiscale d'un montant de 735,5 millions de dollars.