Ambassadeur et délégué permanent du Sénégal auprès de l’Unesco, Souleymane Jules Diop a commenté les faits qui, d'après lui, sont à l’origine de la situation confuse autour du leader de l’exPastef Ousmane Sonko, en détention depuis quelques mois et radié des listes électorales.
Invité de l’émission ‘’Tolluway’’ sur Seneweb, il a tiré sur l’entourage du maire de Ziguinchor. « Lors du lancement du Dialogue politique, j’avais personnellement fait des démarches auprès de ses proches pour qu’il aille répondre, de même que pour le procès [contre Adji Sarr]. Parce que je savais que le jugement par contumace allait lui causer beaucoup de problèmes », a rappelé M. Diop qui « soupçonne qu’il y a des gens dans son entourage qui l’ont poussé à commettre de graves erreurs politiques. Ousmane Sonko est un jeune, sans beaucoup d’expérience ».
Allant plus loin, l’ancien chroniqueur a pointé le discours de l’opposant politique. « J’ai toujours dit qu’il y a deux ailes qui allaient perdre Ousmane Sonko : Une aile nationaliste, radicalisée, qui ne cesse de s’attaquer aux étrangers, notamment ceux de la communauté peule, allant même jusqu’à consulter les noms des gens sur le fichier électoral. Et une autre aile islamiste, islamisante, salafiste », a notamment martelé ce membre de la mouvance présidentielle.
Mais là, Jules Diop s’empresse de tempérer : « Je ne dis pas qu’Ousmane Sonko est un salafiste, je ne dis pas non plus que tous les membres de Pastef le sont, mais on est tous d’accord que c’est très difficile à gérer. »
Quoi qu’il en soit, le diplomate sénégalais soutient qu’il y en a qui pensent qu’imposer un rapport de force peut pousser le pouvoir à céder. Ce qui, selon lui, n’est pas forcément le cas.
De l’avis de Souleymane Jules Diop, « Ousmane Sonko pouvait mobiliser les meilleurs de la jeunesse sénégalaise pour le bien du pays, mais je trouve qu’il a cédé à un moment donné ».
seneweb
Invité de l’émission ‘’Tolluway’’ sur Seneweb, il a tiré sur l’entourage du maire de Ziguinchor. « Lors du lancement du Dialogue politique, j’avais personnellement fait des démarches auprès de ses proches pour qu’il aille répondre, de même que pour le procès [contre Adji Sarr]. Parce que je savais que le jugement par contumace allait lui causer beaucoup de problèmes », a rappelé M. Diop qui « soupçonne qu’il y a des gens dans son entourage qui l’ont poussé à commettre de graves erreurs politiques. Ousmane Sonko est un jeune, sans beaucoup d’expérience ».
Allant plus loin, l’ancien chroniqueur a pointé le discours de l’opposant politique. « J’ai toujours dit qu’il y a deux ailes qui allaient perdre Ousmane Sonko : Une aile nationaliste, radicalisée, qui ne cesse de s’attaquer aux étrangers, notamment ceux de la communauté peule, allant même jusqu’à consulter les noms des gens sur le fichier électoral. Et une autre aile islamiste, islamisante, salafiste », a notamment martelé ce membre de la mouvance présidentielle.
Mais là, Jules Diop s’empresse de tempérer : « Je ne dis pas qu’Ousmane Sonko est un salafiste, je ne dis pas non plus que tous les membres de Pastef le sont, mais on est tous d’accord que c’est très difficile à gérer. »
Quoi qu’il en soit, le diplomate sénégalais soutient qu’il y en a qui pensent qu’imposer un rapport de force peut pousser le pouvoir à céder. Ce qui, selon lui, n’est pas forcément le cas.
De l’avis de Souleymane Jules Diop, « Ousmane Sonko pouvait mobiliser les meilleurs de la jeunesse sénégalaise pour le bien du pays, mais je trouve qu’il a cédé à un moment donné ».
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