Au cours des discours des trois dirigeants, le général Tiani, chef de la junte nigérienne du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a assuré que les peuples avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cédéao ».
Les discours ont commencé dans le grand auditorium du centre des congrès Mahatmah Gandhi de Niamey pavoisé, pour l'occasion, avec de larges affiches à l'effigie des trois dirigeants. Ils sont retransmis par la télévision nigérienne qui est en direct, depuis ce matin.
Les trois hommes ont posé pour la photo officielle de ce premier sommet. Nous attendons les annonces à l'issue de cette réunion où il s'agissait de « discuter en profondeur des questions liées à l’opérationnalisation des organes de l’AES et sa confédération », selon le communiqué, ce samedi matin, de la présidence malienne.
Ce sommet doit effectivement préciser le projet de confédération, son architecture, administrative et juridique. Il fait suite à la signature, en septembre 2023, de la charte d'entraide militaire, dite du Liptako Gourma, et à l'annonce conjointe du départ de la Cédéao, fin janvier, car au-delà de l'aspect sécuritaire, l'AES est un outil de coordination diplomatique. On a ainsi vu Ouagadougou et Niamey suivre Bamako dans son rapprochement avec Moscou, avec l'arrivée de mercenaires russes dans ces capitales.
Un sommet aussi de la Cédéao
Ce premier sommet de l'AES a lieu alors que ces trois pays membres sont en train de quitter la Cédéao, l’organisation sous-régionale qui se réunit, elle aussi, à Abuja, la capitale du Nigeria.
Un sommet ordinaire est prévu, demain dimanche 8 juillet, autour de Bola Tinubu qui assure la présidence en exercice de l'organisation, mais les ministres des pays membres travaillent déjà depuis plusieurs jours, et certains n'ont pas manqué de relever la concomitance des dates et d'y voir, pour les putschistes, un moyen de « se faire remarquer ».
Toutefois, selon nos correspondants qui suivent les échanges à Abuja, la Cédéao ne perd pas espoir d'éviter la division de la sous-région et le départ définitif des trois pays ou alors, dans le cas contraire, de signer des accords comme par exemple de libre-circulation ou de coopération anti-terroriste.
Les discours ont commencé dans le grand auditorium du centre des congrès Mahatmah Gandhi de Niamey pavoisé, pour l'occasion, avec de larges affiches à l'effigie des trois dirigeants. Ils sont retransmis par la télévision nigérienne qui est en direct, depuis ce matin.
Les trois hommes ont posé pour la photo officielle de ce premier sommet. Nous attendons les annonces à l'issue de cette réunion où il s'agissait de « discuter en profondeur des questions liées à l’opérationnalisation des organes de l’AES et sa confédération », selon le communiqué, ce samedi matin, de la présidence malienne.
Ce sommet doit effectivement préciser le projet de confédération, son architecture, administrative et juridique. Il fait suite à la signature, en septembre 2023, de la charte d'entraide militaire, dite du Liptako Gourma, et à l'annonce conjointe du départ de la Cédéao, fin janvier, car au-delà de l'aspect sécuritaire, l'AES est un outil de coordination diplomatique. On a ainsi vu Ouagadougou et Niamey suivre Bamako dans son rapprochement avec Moscou, avec l'arrivée de mercenaires russes dans ces capitales.
Un sommet aussi de la Cédéao
Ce premier sommet de l'AES a lieu alors que ces trois pays membres sont en train de quitter la Cédéao, l’organisation sous-régionale qui se réunit, elle aussi, à Abuja, la capitale du Nigeria.
Un sommet ordinaire est prévu, demain dimanche 8 juillet, autour de Bola Tinubu qui assure la présidence en exercice de l'organisation, mais les ministres des pays membres travaillent déjà depuis plusieurs jours, et certains n'ont pas manqué de relever la concomitance des dates et d'y voir, pour les putschistes, un moyen de « se faire remarquer ».
Toutefois, selon nos correspondants qui suivent les échanges à Abuja, la Cédéao ne perd pas espoir d'éviter la division de la sous-région et le départ définitif des trois pays ou alors, dans le cas contraire, de signer des accords comme par exemple de libre-circulation ou de coopération anti-terroriste.