Figurant parmi les principes de la Convention des Nations Unies sur la corruption, le Sénégal n’a toujours pas légiféré sur le recouvrement des avoirs volés. Mais cela ne saurait tarder, si l’on en croit les assurances de la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté.
«Le recouvrement des avoirs volés, c’est un principe qui est également retenu dans la Convention des Nations Unies. Le recouvrement des avoirs, c’est le travail de la justice. Mais j’ai ouï dire que sur ce point, le projet de texte est presque finalisé. Il y aura un organe national de recouvrement des avoirs», annonce-t-elle sur le plateau de l’émission «Objection» de Sud Fm, ce dimanche.
Cependant, là où la législation sénégalaise est à la traîne, c’est du côté de la protection des lanceurs d’alertes et autres dénonciateurs des faits de corruption.
«La législation, en tant que telle, sur les lanceurs d’alertes, elle n’est pas encore effective. Il faut les protéger, mais cela suppose l’existence d’une législation», fait-elle constater. Même si, précise la présidente de l’Ofnac, «les lanceurs d’alertes, on les protège à notre niveau. Parce que tout notre travail est guidé par le principe du secret et de la confidentialité».
«Je pense qu’une législation serait une base légale qu’on pourrait utiliser à cet effet (de les protéger)», déclare-t-elle.
«Le recouvrement des avoirs volés, c’est un principe qui est également retenu dans la Convention des Nations Unies. Le recouvrement des avoirs, c’est le travail de la justice. Mais j’ai ouï dire que sur ce point, le projet de texte est presque finalisé. Il y aura un organe national de recouvrement des avoirs», annonce-t-elle sur le plateau de l’émission «Objection» de Sud Fm, ce dimanche.
Cependant, là où la législation sénégalaise est à la traîne, c’est du côté de la protection des lanceurs d’alertes et autres dénonciateurs des faits de corruption.
«La législation, en tant que telle, sur les lanceurs d’alertes, elle n’est pas encore effective. Il faut les protéger, mais cela suppose l’existence d’une législation», fait-elle constater. Même si, précise la présidente de l’Ofnac, «les lanceurs d’alertes, on les protège à notre niveau. Parce que tout notre travail est guidé par le principe du secret et de la confidentialité».
«Je pense qu’une législation serait une base légale qu’on pourrait utiliser à cet effet (de les protéger)», déclare-t-elle.