Dans une des écoles de la commune de Bignona, dans la région de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, du matériel est stocké dans des caisses en plastique, décrit notre envoyée spéciale à Bignona, Charlotte Idrac. Mor Talla Tine, gouverneur de la région, fait une tournée d’inspection : « Les membres du bureau qui viendront ce dimanche procèdent à la vérification de la complétude du matériel. Pour éviter que le matériel s'éparpille, il est entreposé dans une salle gardée par la gendarmerie qui doit assurer la sécurisation de ce lieu de vote. »
Un peu plus loin dans l’arrondissement de Tenghory, 19 tas de bulletins sont installés dans une salle de classe – le retrait tardif de Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy n’a pas été pris en compte par le Conseil constitutionnel. « Tout est prêt », assure Marie Mendy Diedhiou, responsable du bureau numéro 1 : « Il y a la liste des candidats, l'urne [où il est encore inscrit élection 25 février 2024, NDLR] et les PV. Nous avons reçu ça hier et fait la vérification. Tout est au complet. »
Selon Birame Sène, directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections (DGE), le report de la présidentielle n'a pas d'impact sur l'organisation du processus électoral. « Nous avions pris toutes les dispositions pour pouvoir aller vers les élections, explique Birame Sène au micro de notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier. Même au moment du report, 90% de ce qui devait se faire au niveau du processus électoral était déjà fait. Ce qui veut donc dire que ce qui restait, on l'a fait pratiquement en deux semaines. Le matériel électoral est déjà déployé depuis presque une semaine, donc le matériel est disponible au niveau des 46 départements, mais également au niveau de la diaspora. »
Les observateurs déployés aussi
Tout comme le matériel électoral et le personnel des bureaux de vote, les observateurs nationaux et internationaux sont prêts. Plus de 2 400 d'entre eux ont été déployés sur tout le territoire sénégalais pour observer le scrutin présidentiel.
Parmi eux, environ 1 300 répartis dans les 14 régions du Sénégal travaillent dans le cadre de la mission d’observation du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), dont Cheikh Tidiane Cissé est le coordonnateur. « Le jour du vote, nous avons une méthodologie d'observation qui nous permet de superviser et d'observer toutes les opérations électorales : l'ouverture du bureau, le taux de participation et la fermeture des bureaux. Nous voulons apprécier, évaluer la qualité et la transparence du processus électoral », explique le coordonnateur du Cosce.
« C'est extrêmement important cette observation, parce que c'est une observation citoyenne, déclare le Cheikh Tidiane Cissé. C'est une élection qui présente une double particularité : d'abord le président sortant n'est pas candidat, et l'autre particularité, c'est que l'élection a été reportée. C'est intervenu dans un contexte particulier, mais nous sommes très confiants, parce que nous avons analysé la carte électorale. Nous sommes confiants parce que nous estimons également que la transparence va prévaloir durant le processus électoral. »
rfi
Un peu plus loin dans l’arrondissement de Tenghory, 19 tas de bulletins sont installés dans une salle de classe – le retrait tardif de Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy n’a pas été pris en compte par le Conseil constitutionnel. « Tout est prêt », assure Marie Mendy Diedhiou, responsable du bureau numéro 1 : « Il y a la liste des candidats, l'urne [où il est encore inscrit élection 25 février 2024, NDLR] et les PV. Nous avons reçu ça hier et fait la vérification. Tout est au complet. »
Selon Birame Sène, directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections (DGE), le report de la présidentielle n'a pas d'impact sur l'organisation du processus électoral. « Nous avions pris toutes les dispositions pour pouvoir aller vers les élections, explique Birame Sène au micro de notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier. Même au moment du report, 90% de ce qui devait se faire au niveau du processus électoral était déjà fait. Ce qui veut donc dire que ce qui restait, on l'a fait pratiquement en deux semaines. Le matériel électoral est déjà déployé depuis presque une semaine, donc le matériel est disponible au niveau des 46 départements, mais également au niveau de la diaspora. »
Les observateurs déployés aussi
Tout comme le matériel électoral et le personnel des bureaux de vote, les observateurs nationaux et internationaux sont prêts. Plus de 2 400 d'entre eux ont été déployés sur tout le territoire sénégalais pour observer le scrutin présidentiel.
Parmi eux, environ 1 300 répartis dans les 14 régions du Sénégal travaillent dans le cadre de la mission d’observation du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), dont Cheikh Tidiane Cissé est le coordonnateur. « Le jour du vote, nous avons une méthodologie d'observation qui nous permet de superviser et d'observer toutes les opérations électorales : l'ouverture du bureau, le taux de participation et la fermeture des bureaux. Nous voulons apprécier, évaluer la qualité et la transparence du processus électoral », explique le coordonnateur du Cosce.
« C'est extrêmement important cette observation, parce que c'est une observation citoyenne, déclare le Cheikh Tidiane Cissé. C'est une élection qui présente une double particularité : d'abord le président sortant n'est pas candidat, et l'autre particularité, c'est que l'élection a été reportée. C'est intervenu dans un contexte particulier, mais nous sommes très confiants, parce que nous avons analysé la carte électorale. Nous sommes confiants parce que nous estimons également que la transparence va prévaloir durant le processus électoral. »
rfi