Cette révélation est faite par l’ONG publique Eye dans une enquête dénommée « Diésel sale » et publiée ce jeudi 15 septembre. Celle-ci a duré trois ans. Pour arriver à ces résultats, informe Le Monde, qui a consulté le rapport en question, Public Eye a effectué des prélèvements dans des stations essence de huit pays africains Sénégal, Angola, Bénin, Congo-Brazaville, Ghana, Mali, Zambie et Côte d’Ivoire) détenues par des négociants pétroliers comme Trafigura, Vitol ou Oryx.
L’enquête révèle que plus de deux tiers des échantillons contiennent un taux de soufre supérieur à 1500 parties par million (ppm) avec une pointe à 3780 ppm au Mali. Un pourcentage hallucinant, la limite étant de 10 ppm en Europe, aux États-Unis et, à compter de 2017, en Chine.
Auteur: seneweb News - Seneweb.com