(ORLY) - La compagnie Corsair considère-t-elle ses passagers qui quittent la France pour le Sénégal comme du bétail ? La question mérite d’être posée après les faits constatés par Libération à l’aéroport d’Orly, hier.
En effet, tous les passagers qui se sont présentés pour l’enregistre- ment se sont vu dire que désormais cette formalité se faisait... hors de l’aéroport. «Il faut suivre la ligne rouge», affirmaient sans cesse les hôtesses de la compagnie avec un sourire très gêné. Cette ligne rouge mène en fait à un kilomètre au moins hors de l’aéro- port dans un... chapiteau aménagé pour l’occasion. Une anarchie to- tale règne dans cette «tente» baptisée honteusement l’Arche.
En effet, ici, il faut faire le parcours du combattant - même pour les passagers business - pour s’enregistrer. Pire, après enregistre- ment, il faut refaire le chemin inverse pour enfin embarquer. qu’est-ce qui a motivé ces changements par cette compagnie qui n’a même pas daigné informer ses clients ? qui plus, les autres passagers de Corsair - ceux qui partaient à Montréal (Canada) à la même heure par exemple - en- registraient au sein de l’aéroport. Pourquoi «L’Arche» qui renvoie à Noé et aux animaux qu’il a sauvés du déluge ? Mystère et boule de gomme. Dans tous les cas, Corsair a fortement irrité ses clients.
Cheikh Mbacké Guissé
Libération
En effet, tous les passagers qui se sont présentés pour l’enregistre- ment se sont vu dire que désormais cette formalité se faisait... hors de l’aéroport. «Il faut suivre la ligne rouge», affirmaient sans cesse les hôtesses de la compagnie avec un sourire très gêné. Cette ligne rouge mène en fait à un kilomètre au moins hors de l’aéro- port dans un... chapiteau aménagé pour l’occasion. Une anarchie to- tale règne dans cette «tente» baptisée honteusement l’Arche.
En effet, ici, il faut faire le parcours du combattant - même pour les passagers business - pour s’enregistrer. Pire, après enregistre- ment, il faut refaire le chemin inverse pour enfin embarquer. qu’est-ce qui a motivé ces changements par cette compagnie qui n’a même pas daigné informer ses clients ? qui plus, les autres passagers de Corsair - ceux qui partaient à Montréal (Canada) à la même heure par exemple - en- registraient au sein de l’aéroport. Pourquoi «L’Arche» qui renvoie à Noé et aux animaux qu’il a sauvés du déluge ? Mystère et boule de gomme. Dans tous les cas, Corsair a fortement irrité ses clients.
Cheikh Mbacké Guissé
Libération