Depuis son élection, le président Macky Sall fait tout pour contrôler la presse. Pour lui, l’opinion publique née en général du traitement de l’information par la presse nationale. Il l’a tellement compris qu’il a réussi à décrocher le soutien de tous les patrons de presse qui ont combattu l’ancien président Me Abdoulaye Wade de 2008 à 2012. Oui, la presse sénégalaise a fortement combattu l’ancien régime. Pour certains, il a confié des postes de responsabilités à l’image de Babacar Touré, Latif Coulibaly, Souleymane Jules Diop, Yakham Mbaye etc… Pour d’autres il a maintenu les relations amicales tissées durant ses trois ans d’opposition. Ces derniers sont Mamoudou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Mamoudou Wane. Il y a un autre groupe de journalistes qui l’a soutenu sans réserve depuis les temps durs. Il s’agit de Abou Abel Thiam, El Hadji Kassé. Dans cette stratégie de contrôle de la presse, Macky Sall est soutenu par son épouse qui elle vise les personnalités médiatiquement célèbres à l’instar d’Iran Ndao, d’Aissatou Diop Fall, de Ahmet Aidara etc… Cette liste est directement gérée par Mariéme Faye qui a noué des relations étroites avec eux. Les hommes d’affaires comme Cheikh Amar, Serigne Mboup qui détiennent un organe de presse, font l’objet de fortes pressions et même du chantage de la part des autorités du pays. Bougane Gueye Dani qui faisait un travail indépendant avait vu ses comptes bancaires bloqués par le pouvoir qui va même jusqu’à infiltrer les rédactions pour contrôler les éléments essentiels du groupe. Le résultat est là. La presse sénégalaise ferme les yeux sur les nombreux scandales signes particuliers de ce régime.
Les délestages, les coupeurs d’eau, l’emprisonnement injuste de Karim Wade, les 30 détenus politiques, les scandales Pétro Tim (plus de 200 milliards), Mittal (plus de 2500 milliards), Ovidu Tender ( plus de 20 milliards), Africa Energy (plus de 300 milliards), Ila Touba (plus de 400 milliards), Lutte contre les inondations (plus de 60 milliards), marché de gré à gré (plus de 5.000 milliards en trois ans), tripatouillage du Code des marchés publics, refus de respecter la réduction du mandat, plus de 150 ministres conseillers au Palais, 2,5 milliards pour réaliser le PSE, plainte contre la première Dame à la CREI, plainte contre Alioune Sall à l’Ofnac, nomination des frères, des sœurs, des cousins du président dans les ambassades etc… Aucun de ses scandales n’intéresse la presse. Pourtant sur les faits, jamais le Sénégal n’a connu la mal gouvernance et la corruption comme c’est le cas aujourd’hui. Ici repose la presse sénégalaise, le peuple est orphelin.
mediafrik
Les délestages, les coupeurs d’eau, l’emprisonnement injuste de Karim Wade, les 30 détenus politiques, les scandales Pétro Tim (plus de 200 milliards), Mittal (plus de 2500 milliards), Ovidu Tender ( plus de 20 milliards), Africa Energy (plus de 300 milliards), Ila Touba (plus de 400 milliards), Lutte contre les inondations (plus de 60 milliards), marché de gré à gré (plus de 5.000 milliards en trois ans), tripatouillage du Code des marchés publics, refus de respecter la réduction du mandat, plus de 150 ministres conseillers au Palais, 2,5 milliards pour réaliser le PSE, plainte contre la première Dame à la CREI, plainte contre Alioune Sall à l’Ofnac, nomination des frères, des sœurs, des cousins du président dans les ambassades etc… Aucun de ses scandales n’intéresse la presse. Pourtant sur les faits, jamais le Sénégal n’a connu la mal gouvernance et la corruption comme c’est le cas aujourd’hui. Ici repose la presse sénégalaise, le peuple est orphelin.
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