La mise en garde est de Adama Gaye, le journaliste consultant engagé dans le combat pour la transparence dans l’affaire des contrats pétroliers et gaziers du Sénégal impliquant Aliou Sall, frère du président Macky Sall, et l’homme d’affaires et patron de Timis Corporation, Frank Timis. Ce dernier a récemment menacé d’une plainte des membres de l’opposition sénégalaise et de la société civile.
Le Congrès américain va être saisi sur l'affaire Pétro-tim
Des menaces qui n’ébranlent pas Adama Gaye qui se dit déterminé à y laisser la vie, pour que toute la lumière soit faite à ce sujet. Invité de l’émission «Franc Parler» sur la Dtv, il s’est montré solidaire de la marche annoncée le 14 octobre prochain, par l’opposition sénégalaise. Décidé à mêler le Congrès américain à ce qu’il considère comme une spoliation des ressources naturelles du pays, il met en garde. «S’ils mettent les pieds aux États-Unis, ils risquent d’être arrêtés», prévient-il au sujet de Aliou Sall, frère du président de la République, donc une personne politiquement exposée. Et de Frank Timis qu’il accuse de spolier les ressources en hydrocarbures du Sénégal, avec la bénédiction des autorités, de Wade à Macky Sall.
«Un contrat odieux en vertu duquel on a pris le pétrole et le gaz du Sénégal»
«Le Président de la République ne doit pas laisser son frère être associé à ça. Il faut dire que cette histoire-là, à mon avis, relève d’une dette odieuse. La dette odieuse est un concept que les économistes savent... Quand certains pays africains ont été étranglés par la dette, ils ont ce concept-là pour pouvoir annuler la dette. Mais là, nous sommes en face, je ne dirais pas une dette odieuse, mais un contrat odieux en vertu duquel on a pris le pétrole et le gaz du Sénégal, on donne ça à des aventuriers. Au nom de quoi va-t-on tolérer ça ? On ne va pas tolérer ça», fulmine le journaliste qui envisage de porter le débat à tous les niveaux, «à l’Assemblée nationale, dans les médias, partout pour que cette fois-ci, cette ressource que Dieu nous a donnée, ne profite pas à quelques individus, et surtout que ça bénéficie à des Africains, des Sénégalais en particulier», indique-t-il.
« Le Sénégal est mal parti dans la découverte de son hydrocarbure»
Initiateur d’une pétition qui a déjà recueilli plus de 1000 signatures, Adama Gaye estime que le Sénégal n’est pas à l’abri de la malédiction du pétrole. «Il faut que l’opinion publique, la population, les leaders, trouvent le moyen de s’asseoir de façon inclusive pour discuter et informer sur cette question afin d’éviter qu’il y ait la malédiction des ressources. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est que le Sénégal est mal parti dans la découverte de son hydrocarbure», déclare-t-il auparavant, avant de charger Frank Timis qu’il dit bien connaître.
Timis, «un apatride»
«Vous avez, dit-il, une personne sulfureuse, presque un apatride, en la personne de Franck Timis, que je connais bien pour avoir mené des enquêtes sur lui au nom d’un fonds d’investissement asiatique, qui m’avait donné un mandat à l’époque pour le faire. Franck Timis qui est arrivé en l’an 2000 en Sierra Leone et qui n’était rien s’est appuyé sur des pouvoirs corrompus pour pouvoir prendre les ressources naturelles de ce pays. Ce qu’il fait, c’est pour placer sur des comptes son bilan comptable afin de pouvoir aller à la bourse pour pouvoir gagner de l’argent sur cette base-là. C’est la même chose qui s’est passée en Guinée ...», fait remarquer Adama Gaye.
Auteur: seneweb
Le Congrès américain va être saisi sur l'affaire Pétro-tim
Des menaces qui n’ébranlent pas Adama Gaye qui se dit déterminé à y laisser la vie, pour que toute la lumière soit faite à ce sujet. Invité de l’émission «Franc Parler» sur la Dtv, il s’est montré solidaire de la marche annoncée le 14 octobre prochain, par l’opposition sénégalaise. Décidé à mêler le Congrès américain à ce qu’il considère comme une spoliation des ressources naturelles du pays, il met en garde. «S’ils mettent les pieds aux États-Unis, ils risquent d’être arrêtés», prévient-il au sujet de Aliou Sall, frère du président de la République, donc une personne politiquement exposée. Et de Frank Timis qu’il accuse de spolier les ressources en hydrocarbures du Sénégal, avec la bénédiction des autorités, de Wade à Macky Sall.
«Un contrat odieux en vertu duquel on a pris le pétrole et le gaz du Sénégal»
«Le Président de la République ne doit pas laisser son frère être associé à ça. Il faut dire que cette histoire-là, à mon avis, relève d’une dette odieuse. La dette odieuse est un concept que les économistes savent... Quand certains pays africains ont été étranglés par la dette, ils ont ce concept-là pour pouvoir annuler la dette. Mais là, nous sommes en face, je ne dirais pas une dette odieuse, mais un contrat odieux en vertu duquel on a pris le pétrole et le gaz du Sénégal, on donne ça à des aventuriers. Au nom de quoi va-t-on tolérer ça ? On ne va pas tolérer ça», fulmine le journaliste qui envisage de porter le débat à tous les niveaux, «à l’Assemblée nationale, dans les médias, partout pour que cette fois-ci, cette ressource que Dieu nous a donnée, ne profite pas à quelques individus, et surtout que ça bénéficie à des Africains, des Sénégalais en particulier», indique-t-il.
« Le Sénégal est mal parti dans la découverte de son hydrocarbure»
Initiateur d’une pétition qui a déjà recueilli plus de 1000 signatures, Adama Gaye estime que le Sénégal n’est pas à l’abri de la malédiction du pétrole. «Il faut que l’opinion publique, la population, les leaders, trouvent le moyen de s’asseoir de façon inclusive pour discuter et informer sur cette question afin d’éviter qu’il y ait la malédiction des ressources. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est que le Sénégal est mal parti dans la découverte de son hydrocarbure», déclare-t-il auparavant, avant de charger Frank Timis qu’il dit bien connaître.
Timis, «un apatride»
«Vous avez, dit-il, une personne sulfureuse, presque un apatride, en la personne de Franck Timis, que je connais bien pour avoir mené des enquêtes sur lui au nom d’un fonds d’investissement asiatique, qui m’avait donné un mandat à l’époque pour le faire. Franck Timis qui est arrivé en l’an 2000 en Sierra Leone et qui n’était rien s’est appuyé sur des pouvoirs corrompus pour pouvoir prendre les ressources naturelles de ce pays. Ce qu’il fait, c’est pour placer sur des comptes son bilan comptable afin de pouvoir aller à la bourse pour pouvoir gagner de l’argent sur cette base-là. C’est la même chose qui s’est passée en Guinée ...», fait remarquer Adama Gaye.
Auteur: seneweb