Les masques commencent à tomber après la prétendue médiation du président mauritanien, Abdel Aziz pour le retour de la démocratie en Gambie après les bravades du dictateur Yaya Jammeh.
Battu aux élections, ce dernier, après avoir reconnu sa défaite, s’est rebiffé au dernier moment, occasionnant une crise qui a obligé le Sénégal à utiliser tous ses moyens diplomatiques pour faire intervenir la communauté internationale, la Cedeao en premier.
Aujourd’hui on en sait un peu plus sur l’attitude de Jammeh car, il ressort des investigations de Dakarposte que le monstre de Kanilaye, en complicité avec le président mauritanien, cherchait à gagner du temps afin de sauvegarder ses biens et les intérêts de la… Mauritanie avant de s’exiler. Car il existerait bel et bien de solides relations d’affaires entre Jammeh et Abdel Aziz, gérées par un richissime homme d’affaires mauritanien qui fait la navette entre son pays, le Maroc et la Gambie. Cet homme d’affaires serait, dit-on, le prête-nom du président Abdel Aziz dont il gère les intérêts au niveau international.
De nombreux indices concordants permettent d’établir la connivence, pour ne pas dire la complicité entre la Gambie et la Mauritanie à travers leurs dirigeants respectifs.
D’une part, le trafic international de véhicules interdits de circulation au Sénégal et dans beaucoup de pays pour cause d’âge trop avancé ou simplement volés en Europe, constitue un business florissant en Mauritanie et en Gambie. Il s’agit essentiellement de véhicules de luxe très prisés par Gambiens et Mauritaniens qui, à travers leurs deux chefs d’Etats, ont conclu un deal afin que ces véhicules puissent être immatriculés dans l’un ou l’autre pays et y circuler librement.
La revente illégale de ces véhicules est une affaire juteuse dont profitent largement les parents et proches de Jammeh et Abdel Aziz car ils contournent ainsi le paiement de taxes douanières ou la saisie des véhicules volés. En Mauritanie comme en Gambie, les voitures volées en Europe ou trop âgées pour être autorisées à circuler dans certains pays font légion et leurs propriétaires ne sont pas inquiétés.
Entre les deux pays existe une telle complicité que les ressortissants gambiens sont libres de séjourner en Mauritanie le temps qu’il leur plaira sans avoir besoin de carte de séjour, ce qui n’est pas le cas pour les Maliens et Sénégalais qui sont obligés d’acheter ce document administratif au prix fort s’ils souhaitent séjourner dans ce pays qui est leur voisin.
Ces quelques éléments prouvent à souhait la nature de la complicité qui existe entre les deux présidents. Le simulacre de médiation entrepris par le président Abdel Aziz lors de la crise post-électorale en Gambie n’avait ainsi qu’un seul objectif, aider un collaborateur en affaires à se tirer des griffes de la justice de son pays et, en même temps sauvegarder le business florissant qu’ensemble ils ont mis sur pied. Car en vérité la Cedeao avait pris toutes les dispositions politiques, diplomatiques et militaires pour faire plier le monstre de Kanilaye et n’avait pas besoin d’appeler à la rescousse le président mauritanien. C’est lui-même qui s’est invité dans la danse pour ses propres intérêts comme il ressort du recoupement des informations tenues par Dakarposte.
Battu aux élections, ce dernier, après avoir reconnu sa défaite, s’est rebiffé au dernier moment, occasionnant une crise qui a obligé le Sénégal à utiliser tous ses moyens diplomatiques pour faire intervenir la communauté internationale, la Cedeao en premier.
Aujourd’hui on en sait un peu plus sur l’attitude de Jammeh car, il ressort des investigations de Dakarposte que le monstre de Kanilaye, en complicité avec le président mauritanien, cherchait à gagner du temps afin de sauvegarder ses biens et les intérêts de la… Mauritanie avant de s’exiler. Car il existerait bel et bien de solides relations d’affaires entre Jammeh et Abdel Aziz, gérées par un richissime homme d’affaires mauritanien qui fait la navette entre son pays, le Maroc et la Gambie. Cet homme d’affaires serait, dit-on, le prête-nom du président Abdel Aziz dont il gère les intérêts au niveau international.
De nombreux indices concordants permettent d’établir la connivence, pour ne pas dire la complicité entre la Gambie et la Mauritanie à travers leurs dirigeants respectifs.
D’une part, le trafic international de véhicules interdits de circulation au Sénégal et dans beaucoup de pays pour cause d’âge trop avancé ou simplement volés en Europe, constitue un business florissant en Mauritanie et en Gambie. Il s’agit essentiellement de véhicules de luxe très prisés par Gambiens et Mauritaniens qui, à travers leurs deux chefs d’Etats, ont conclu un deal afin que ces véhicules puissent être immatriculés dans l’un ou l’autre pays et y circuler librement.
La revente illégale de ces véhicules est une affaire juteuse dont profitent largement les parents et proches de Jammeh et Abdel Aziz car ils contournent ainsi le paiement de taxes douanières ou la saisie des véhicules volés. En Mauritanie comme en Gambie, les voitures volées en Europe ou trop âgées pour être autorisées à circuler dans certains pays font légion et leurs propriétaires ne sont pas inquiétés.
Entre les deux pays existe une telle complicité que les ressortissants gambiens sont libres de séjourner en Mauritanie le temps qu’il leur plaira sans avoir besoin de carte de séjour, ce qui n’est pas le cas pour les Maliens et Sénégalais qui sont obligés d’acheter ce document administratif au prix fort s’ils souhaitent séjourner dans ce pays qui est leur voisin.
Ces quelques éléments prouvent à souhait la nature de la complicité qui existe entre les deux présidents. Le simulacre de médiation entrepris par le président Abdel Aziz lors de la crise post-électorale en Gambie n’avait ainsi qu’un seul objectif, aider un collaborateur en affaires à se tirer des griffes de la justice de son pays et, en même temps sauvegarder le business florissant qu’ensemble ils ont mis sur pied. Car en vérité la Cedeao avait pris toutes les dispositions politiques, diplomatiques et militaires pour faire plier le monstre de Kanilaye et n’avait pas besoin d’appeler à la rescousse le président mauritanien. C’est lui-même qui s’est invité dans la danse pour ses propres intérêts comme il ressort du recoupement des informations tenues par Dakarposte.