C'est le vendredi 29 juillet que les juges de la Cour d'appel de Dakar ont acquitté Cheikh Diop et Cheikh Sidaty Mané condamnés à 20 ans de prison en première instance pour meurtre, association de malfaiteurs, violence et voie de fait sur un agent de la fonction publique dans l’exercice de ses fonctions .
Pour rappel plusieurs jeunes notamment Boubacar Diallo alias Niébé,Cheikh Cissé Alias Belli,Mamadou galadio Keita Alias Aladji Délégué,Mactar Diaw,Cheikh Sidati Mané et Cheikh Diop étaient poursuivis pour le meurtre sauvage du policier Fodé Ndiaye lors des manifestations du 23 Juin mais seuls les deux derniers seront jugés.
Comme il faillait s'y attendre, la famille du policier Fodé Ndiaye en apprenant la décision des juges d'appel de relaxer des poursuites ceux- là qui avaient été désignés comme les principaux acteurs de la mort cruelle de leur fils sont dans le désarroi total. Cette famille dont les membres sont inconsolables depuis la disparition de Fodé,principal soutien de la famille,ne sait plus à quelle justice se fier .Car, nous revient-il, à ce jour les promesses faites depuis le décès de l'auxiliaire de police n'ont été respectées, les plongeant davantage dans la précarité et comme si cela ne suffisait pas,la responsabilité sur la mort de leur fils laisse encore à désirer.
Quant à ces frères d'armes que sont les agents de police, c'est l'amertume et la désolation qui sont les sentiments les plus partagés et la réponse est la même: " que s'est il passé pour que toutes les preuves produites,les procès verbaux d'audition,les témoignages en première instance soient de nul effet devant la Cour d'Appel ?".
Et cette nouvelle décision réveille de vieux souvenirs pour les policiers qui se rappellent le massacre du 16 février 1994 sur le Boulevard du Général De Gaulle où 6 de leurs anciens avaient sauvagement perdu la vie lors d'une manifestation de l'opposition d'alors.
A l'époque plus de 150 personnes dont des Moustarchidines et Moustarchidates,des leaders politiques avaient été incarcérés et même le ministre de l'Intérieur de l'époque avait par décret numéro 001123 du 17 février 94 interdit sur tout le territoire national des activités du mouvement des Moustarchidines.
Mais au bout du compte sous l'autel du dialogue et de l'apaisement du climat social,la mort de ces policiers morts sur le champs avait été passé par pertes et profits car à ce jour les familles de ces illustres disparus sont oubliées par l'état et il n'y a aucune cérémonie ou commémoration où les noms de Feu Lieutenant Modou Diop et ces éléments victimes de la furie sauvage d'un 16 février soient donnés en exemple pour leur bravoure et leur dévotion à faire respecter l'ordre public.
Pour certains policiers approchés par dakarposte.com, cela (la libération des deux jeunes de Colobane) prouve encore une fois que l'Etat ne leur voue "aucun respect".
"Nos supérieurs préfèrent feindre la myopie ou se boucher les oreilles. Par exemple,quand j'ai lu le rapport sur la mort des policiers en 1994,la première question que j'ai posé à mes ainés a été de savoir s'il existe une salle ou un cantonnement policier ou une promotion de l'ENP portant le nom de ces illustres devanciers,non a été la réponse.J'ai eu très mal et jamais je ne mettrais ma vie en danger pour ceux là qui n'ont aucune reconnaissance".
Un autre plus acerbe fait la comparaison du châtiment appliqué à Mohamed Boughaleb condamné à 20 ans plus une amende 50 millions alors qu'il était en mission de maintien de l'ordre comme feu Fodé Ndiaye qui sil avait fait usage de son arme pour sortir du piège qui lui a été tendu,aurait eu la même sanction.
Cette situation n'encourage point les policiers à accomplir convenablement leurs missions sur le terrain et l'exemple des Thiantacounes qui avaient réussi à prendre d'assaut la Place de l'Indépendance est un exemple pour prouver que toute le monde peut fermer les yeux.
Pour rappel plusieurs jeunes notamment Boubacar Diallo alias Niébé,Cheikh Cissé Alias Belli,Mamadou galadio Keita Alias Aladji Délégué,Mactar Diaw,Cheikh Sidati Mané et Cheikh Diop étaient poursuivis pour le meurtre sauvage du policier Fodé Ndiaye lors des manifestations du 23 Juin mais seuls les deux derniers seront jugés.
Comme il faillait s'y attendre, la famille du policier Fodé Ndiaye en apprenant la décision des juges d'appel de relaxer des poursuites ceux- là qui avaient été désignés comme les principaux acteurs de la mort cruelle de leur fils sont dans le désarroi total. Cette famille dont les membres sont inconsolables depuis la disparition de Fodé,principal soutien de la famille,ne sait plus à quelle justice se fier .Car, nous revient-il, à ce jour les promesses faites depuis le décès de l'auxiliaire de police n'ont été respectées, les plongeant davantage dans la précarité et comme si cela ne suffisait pas,la responsabilité sur la mort de leur fils laisse encore à désirer.
Quant à ces frères d'armes que sont les agents de police, c'est l'amertume et la désolation qui sont les sentiments les plus partagés et la réponse est la même: " que s'est il passé pour que toutes les preuves produites,les procès verbaux d'audition,les témoignages en première instance soient de nul effet devant la Cour d'Appel ?".
Et cette nouvelle décision réveille de vieux souvenirs pour les policiers qui se rappellent le massacre du 16 février 1994 sur le Boulevard du Général De Gaulle où 6 de leurs anciens avaient sauvagement perdu la vie lors d'une manifestation de l'opposition d'alors.
A l'époque plus de 150 personnes dont des Moustarchidines et Moustarchidates,des leaders politiques avaient été incarcérés et même le ministre de l'Intérieur de l'époque avait par décret numéro 001123 du 17 février 94 interdit sur tout le territoire national des activités du mouvement des Moustarchidines.
Mais au bout du compte sous l'autel du dialogue et de l'apaisement du climat social,la mort de ces policiers morts sur le champs avait été passé par pertes et profits car à ce jour les familles de ces illustres disparus sont oubliées par l'état et il n'y a aucune cérémonie ou commémoration où les noms de Feu Lieutenant Modou Diop et ces éléments victimes de la furie sauvage d'un 16 février soient donnés en exemple pour leur bravoure et leur dévotion à faire respecter l'ordre public.
Pour certains policiers approchés par dakarposte.com, cela (la libération des deux jeunes de Colobane) prouve encore une fois que l'Etat ne leur voue "aucun respect".
"Nos supérieurs préfèrent feindre la myopie ou se boucher les oreilles. Par exemple,quand j'ai lu le rapport sur la mort des policiers en 1994,la première question que j'ai posé à mes ainés a été de savoir s'il existe une salle ou un cantonnement policier ou une promotion de l'ENP portant le nom de ces illustres devanciers,non a été la réponse.J'ai eu très mal et jamais je ne mettrais ma vie en danger pour ceux là qui n'ont aucune reconnaissance".
Un autre plus acerbe fait la comparaison du châtiment appliqué à Mohamed Boughaleb condamné à 20 ans plus une amende 50 millions alors qu'il était en mission de maintien de l'ordre comme feu Fodé Ndiaye qui sil avait fait usage de son arme pour sortir du piège qui lui a été tendu,aurait eu la même sanction.
Cette situation n'encourage point les policiers à accomplir convenablement leurs missions sur le terrain et l'exemple des Thiantacounes qui avaient réussi à prendre d'assaut la Place de l'Indépendance est un exemple pour prouver que toute le monde peut fermer les yeux.