Référendum du 20 mars " Les questions sont mal posées" selon El Hadji Ibrahima Sall

Il y’a deux choses que l’invité du 20 heures de la Tfm déplore dans la tenue du référendum du 20 mars 2016, même si El Hadji Ibrahima Sall, président du parti « Demain, la République » dit qu’il y’a toujours un intérêt à participer à un exercice de la sorte. D’abords le délai très court de la tenue de ces échéances. Et ensuite, le nombre jugé très élevé des questions auxquelles les citoyens doivent apporter des réponses. Comme pour dire que ça risque d’être difficile pour les votants.
Ceci est l’intime conviction d’El Hadji Ibrahima Sall, philosophe, invité du 20 heures de la Tfm. Selon l’ancien ministre du plan, le court délai de la tenue du référendum qui ne permet pas d’avoir un débat de fond sur les questions qui sont posées.
« Le deuxième aspect opérationnel sur ce référendum, c’est que je trouve aussi que les questions sont mal posées. Puisque le référendum souvent c’est une question simple à laquelle on répond. Quant on a trois questions, on peut être favorable aux deux et ne pas être favorable à l’autre » a fait savoir El Hadji Ibrahima Sall qui veut tout simplement dire qu’il est impossible de comprendre un paquet de 14 questions pour pouvoir apporter les réponses attendues. Surtout que le temps imparti à cette prise de conscience citoyenne est très court. La date du référendum est fixée au 20 mars 2016.

Khalil Ibrahima SENE (igfm)