"La montagne a accouché d'une souris", a déploré Mme Sidibé qui croit dur comme fer qu'il est encore possible de réduire le mandat en cours. La spécialiste du Droit privé estime, dans les colonnes de EnQuête, que c'est simple si le Président veut honorer son engagement car le principe de non-rétroactivité des lois a des exceptions. "Parmi celles-ci, figurent les lois déclarées expressément rétroactives qui s'appliquent aux situations passées. Elles résultent d'une volonté politique traduite en volonté juridique", renseigne-t-elle.
Aussi, a-t-elle décidé d'appeler au boycott du prochain référendum. Car, à l'en croire, cette consultation n'a pas été expliquée au peuple. Elle demande donc au chef de l'Etat de reporter le scrutin jusqu'à une date ultérieure pour mieux partager le projet avec les Sénégalais. "C'est un forcing. Nous lançons un appel au président de la République de reporter le référendum car ce n'est pas un vote utile", martèle-t-elle. En effet, elle considère, comme beaucoup d'autres acteurs politiques, qu'à l'exception de la réduction du mandat présidentiel, tous les autres points du projet peuvent être adoptés par voie parlementaire.
Aussi, a-t-elle décidé d'appeler au boycott du prochain référendum. Car, à l'en croire, cette consultation n'a pas été expliquée au peuple. Elle demande donc au chef de l'Etat de reporter le scrutin jusqu'à une date ultérieure pour mieux partager le projet avec les Sénégalais. "C'est un forcing. Nous lançons un appel au président de la République de reporter le référendum car ce n'est pas un vote utile", martèle-t-elle. En effet, elle considère, comme beaucoup d'autres acteurs politiques, qu'à l'exception de la réduction du mandat présidentiel, tous les autres points du projet peuvent être adoptés par voie parlementaire.