C'est connu, la dette fait partie intégrante de la vie de toute entreprise, elle est à la fois un moyen de développement au travers des possibilités d’action qu’elle offre (investissement, financement, innovation, etc…). Force est de reconnaitre quand même que c'est un danger pour les entreprises qui ne parviennent pas à maîtriser leur taux d’endettement. Tel, n'est pas le cas pour le Sénégal depuis l'avènement du Président Macky Sall. Loin de nous toute idée de lui tresser des lauriers, mais ce qu'il a laissé entendre dans cette vidéo n'en demeure pas moins une vérité indiscutable pour ne pas dire une parole d'évangile.
À preuve, dakarposte peut citer ce qu'on peut appeler "le cas du Maroc", pays ami et frère du Sénégal où vient de séjourner celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif sous nos cieux.
En effet, de nos investigations au royaume Chérifien, nous avons pu glaner que recourir à l'emprunt international reste la recette qui semble avoir été préférée par le Maroc durant ces dernières années pour faire face à ses besoins en devises.
Figurez-vous qu'un emprunt à l’international d’environ 1 milliard de dollars vient d’être émis par le Maroc. À cet effet, quatre banques internationales (BNP Paribas, Barclays, J.P.Morgan et Natixis) ont été chargées d’organiser des réunions avec des investisseurs internationaux.
Pour Hicham Attouch, professeur d’économie à l’Université Mohammed V à Rabat, cette sortie obligataire internationale n’a rien de nouveau. Elle est même devenue récurrente. "C’est devenu une quasi-habitude que d’entendre ce genre d’annonces chaque mois d’octobre et de novembre des cinq dernières années", nous a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : " Il s’agit bien d’une sortie à l’international destinée à honorer les engagements de l’Etat concernant le rapatriement de devises des multinationales. Cet emprunt permet au Maroc de ne pas toucher à ses réserves en devises considérées comme stratégiques et qui sont censées couvrir près de huit mois d’importations. Autrement dit, cet emprunt ne sera pas orienté vers les investissements publics ou pour le paiement des dettes".
Notre source nous a expliqué que ce recours à l’émission des obligations à l’international s’est imposé du fait que la gestion active de la dette a montré ses limites. "Auparavant, le Maroc avait évité de trop s’appuyer sur l’international pour résoudre ses problèmes de dettes, mais compter sur le marché intérieur n’a pas été la solution idéale puisque ce dernier a été incapable de réponde aux besoins en devises", nous a-t-elle précisé. Et d’ajouter : " En conséquence, l’endettement extérieur a pris son envol et continue à alourdir le budget de l’Etat ; surtout que ces dettes ne sont pas destinées à l’investissement. Aujourd’hui, le Maroc vit un surendettement de l’Etat et il y a une recherche d’endettement supplémentaire, ce qui est très coûteux pour l’économie nationale et le budget de l’Etat".
Pour en revenir au cas du Sénégal, fort heureusement, notre pays ne ressemble pas, du tout alors à une personne qui s’est auto-étranglée à l'image de certaines nations; autrement dit notre niveau d’endettement n'est pas aussi colossal.
Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres pour paraphraser l'illustre penseur Beaumarchais.
À preuve, dakarposte peut citer ce qu'on peut appeler "le cas du Maroc", pays ami et frère du Sénégal où vient de séjourner celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif sous nos cieux.
En effet, de nos investigations au royaume Chérifien, nous avons pu glaner que recourir à l'emprunt international reste la recette qui semble avoir été préférée par le Maroc durant ces dernières années pour faire face à ses besoins en devises.
Figurez-vous qu'un emprunt à l’international d’environ 1 milliard de dollars vient d’être émis par le Maroc. À cet effet, quatre banques internationales (BNP Paribas, Barclays, J.P.Morgan et Natixis) ont été chargées d’organiser des réunions avec des investisseurs internationaux.
Pour Hicham Attouch, professeur d’économie à l’Université Mohammed V à Rabat, cette sortie obligataire internationale n’a rien de nouveau. Elle est même devenue récurrente. "C’est devenu une quasi-habitude que d’entendre ce genre d’annonces chaque mois d’octobre et de novembre des cinq dernières années", nous a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : " Il s’agit bien d’une sortie à l’international destinée à honorer les engagements de l’Etat concernant le rapatriement de devises des multinationales. Cet emprunt permet au Maroc de ne pas toucher à ses réserves en devises considérées comme stratégiques et qui sont censées couvrir près de huit mois d’importations. Autrement dit, cet emprunt ne sera pas orienté vers les investissements publics ou pour le paiement des dettes".
Notre source nous a expliqué que ce recours à l’émission des obligations à l’international s’est imposé du fait que la gestion active de la dette a montré ses limites. "Auparavant, le Maroc avait évité de trop s’appuyer sur l’international pour résoudre ses problèmes de dettes, mais compter sur le marché intérieur n’a pas été la solution idéale puisque ce dernier a été incapable de réponde aux besoins en devises", nous a-t-elle précisé. Et d’ajouter : " En conséquence, l’endettement extérieur a pris son envol et continue à alourdir le budget de l’Etat ; surtout que ces dettes ne sont pas destinées à l’investissement. Aujourd’hui, le Maroc vit un surendettement de l’Etat et il y a une recherche d’endettement supplémentaire, ce qui est très coûteux pour l’économie nationale et le budget de l’Etat".
Pour en revenir au cas du Sénégal, fort heureusement, notre pays ne ressemble pas, du tout alors à une personne qui s’est auto-étranglée à l'image de certaines nations; autrement dit notre niveau d’endettement n'est pas aussi colossal.
Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres pour paraphraser l'illustre penseur Beaumarchais.