La pression s'accroît sur Joe Biden. Depuis son calamiteux débat face à Donald Trump jeudi 27 juin, les doutes sur sa capacité à mener à bien la course à la Maison Blanche puis un second mandat se font de plus en plus entendre. Ils sont désormais formulés à voix haute, publiquement, au sein même du camp démocrate.
"J'ai espoir qu'il prendra la décision difficile et douloureuse de se retirer. Je l'appelle respectueusement à le faire", a écrit ainsi le parlementaire démocrate texan Lloyd Doggett mardi 2 juillet. "La vérité, je pense, c'est que Biden va perdre face à Trump. Je sais que c'est difficile, mais je pense que le débat a fait trop de dégâts", a abondé l'élue démocrate de l'État de Washington Marie Gluesenkamp Perez.
À quatre mois du scrutin, les spéculations vont ainsi bon train sur celui ou celle qui pourrait remplacer le candidat démocrate s'il décidait de se retirer. "Si la pression se fait de plus en plus forte, rien ne se fera sans lui", insiste Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis. "C'est lui qui acceptera ou non de se retirer - le camp démocrate n'ira certainement pas contre sa volonté." Restent ensuite deux inconnues : s'il vient à se retirer, quand le fera-il et désignera-t-il un successeur ?
Premier scénario : Joe Biden se retire avant la grande convention du parti démocrate qui aura lieu du 19 au 22 août à Chicago. Ayant largement remporté la primaire démocrate, c'est lors de ce grand raout que sa candidature doit être officiellement validée. "Normalement, la convention est surtout un spectacle médiatique où est adoubé le candidat déjà choisi", rappelle le spécialiste. Mais si Joe Biden venait à se désister, "les compteurs seraient cependant remis à zéro".
"S'il nommait un successeur, il y aurait de grandes chances que ce dernier soit choisi. Si ce n'était pas le cas, alors les jeux seraient vraiment ouverts. À noter : les nouveaux prétendants auraient besoin de l’appui de 300 délégués pour pouvoir se présenter et il pourrait y avoir besoin de plusieurs tours pour désigner le futur candidat.
Autre scénario : son retrait aurait lieu après cette convention. "Et on ferait un grand saut dans l'inconnu", note le spécialiste.
"Quoi qu'il en soit, il y a aujourd'hui une myriade de figures qui pourraient être des prétendants à la course à la Maison Blanche", poursuit-il. "Mais l'enjeu majeur serait de trouver le candidat qui rassemble les franges très diverses de l'électorat démocrate." France 24 fait un tour d'horizon des noms qui circulent.
Kamala Harris, "l'évidence" impopulaire
La vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, apparaît comme le choix évident. "C'est la candidate logique et naturelle", explique Jérôme Viala-Gaudefroy, rappelant que si Joe Biden venait à démissionner de son mandat, elle serait automatiquement présidente.
À 59 ans, cette fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne est habituée à être une pionnière : elle a été la première procureure noire de San Francisco et de la Californie, puis la première sénatrice originaire d'Asie du Sud. Elle a aussi été la première femme et première Afro-Américaine à accéder à la vice-présidence, en 2020. Rien ne paraîtrait plus naturel, donc, que de candidater pour devenir la première femme noire à devenir présidente des États-Unis.
De sa carrière de magistrate, elle garde par ailleurs une réputation de dureté qu'elle pourrait faire valoir dans une campagne où les questions de criminalité sont au cœur du débat.
Mais si son profil, son âge et son dynamisme jouent en sa faveur, ces dernières années aux côtés de Joe Biden ont fait chuter sa popularité. Selon un sondage Economist/Yougov de juin, seulement 33 % des Américains estiment qu'elle est assez qualifiée pour être présidente.
Un cas "embarrassant", selon Jérôme Viala-Gaudefroy. "Ce serait difficile pour le camp démocrate d'écarter sa candidature alors que c'est le choix qui apparaît comme le plus logique et que c'est une femme issue d'une minorité", estime-t-il. "Mais elle aurait certainement du mal à convaincre les électeurs."
"J'ai espoir qu'il prendra la décision difficile et douloureuse de se retirer. Je l'appelle respectueusement à le faire", a écrit ainsi le parlementaire démocrate texan Lloyd Doggett mardi 2 juillet. "La vérité, je pense, c'est que Biden va perdre face à Trump. Je sais que c'est difficile, mais je pense que le débat a fait trop de dégâts", a abondé l'élue démocrate de l'État de Washington Marie Gluesenkamp Perez.
À quatre mois du scrutin, les spéculations vont ainsi bon train sur celui ou celle qui pourrait remplacer le candidat démocrate s'il décidait de se retirer. "Si la pression se fait de plus en plus forte, rien ne se fera sans lui", insiste Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis. "C'est lui qui acceptera ou non de se retirer - le camp démocrate n'ira certainement pas contre sa volonté." Restent ensuite deux inconnues : s'il vient à se retirer, quand le fera-il et désignera-t-il un successeur ?
Premier scénario : Joe Biden se retire avant la grande convention du parti démocrate qui aura lieu du 19 au 22 août à Chicago. Ayant largement remporté la primaire démocrate, c'est lors de ce grand raout que sa candidature doit être officiellement validée. "Normalement, la convention est surtout un spectacle médiatique où est adoubé le candidat déjà choisi", rappelle le spécialiste. Mais si Joe Biden venait à se désister, "les compteurs seraient cependant remis à zéro".
"S'il nommait un successeur, il y aurait de grandes chances que ce dernier soit choisi. Si ce n'était pas le cas, alors les jeux seraient vraiment ouverts. À noter : les nouveaux prétendants auraient besoin de l’appui de 300 délégués pour pouvoir se présenter et il pourrait y avoir besoin de plusieurs tours pour désigner le futur candidat.
Autre scénario : son retrait aurait lieu après cette convention. "Et on ferait un grand saut dans l'inconnu", note le spécialiste.
"Quoi qu'il en soit, il y a aujourd'hui une myriade de figures qui pourraient être des prétendants à la course à la Maison Blanche", poursuit-il. "Mais l'enjeu majeur serait de trouver le candidat qui rassemble les franges très diverses de l'électorat démocrate." France 24 fait un tour d'horizon des noms qui circulent.
Kamala Harris, "l'évidence" impopulaire
La vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, apparaît comme le choix évident. "C'est la candidate logique et naturelle", explique Jérôme Viala-Gaudefroy, rappelant que si Joe Biden venait à démissionner de son mandat, elle serait automatiquement présidente.
À 59 ans, cette fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne est habituée à être une pionnière : elle a été la première procureure noire de San Francisco et de la Californie, puis la première sénatrice originaire d'Asie du Sud. Elle a aussi été la première femme et première Afro-Américaine à accéder à la vice-présidence, en 2020. Rien ne paraîtrait plus naturel, donc, que de candidater pour devenir la première femme noire à devenir présidente des États-Unis.
De sa carrière de magistrate, elle garde par ailleurs une réputation de dureté qu'elle pourrait faire valoir dans une campagne où les questions de criminalité sont au cœur du débat.
Mais si son profil, son âge et son dynamisme jouent en sa faveur, ces dernières années aux côtés de Joe Biden ont fait chuter sa popularité. Selon un sondage Economist/Yougov de juin, seulement 33 % des Américains estiment qu'elle est assez qualifiée pour être présidente.
Un cas "embarrassant", selon Jérôme Viala-Gaudefroy. "Ce serait difficile pour le camp démocrate d'écarter sa candidature alors que c'est le choix qui apparaît comme le plus logique et que c'est une femme issue d'une minorité", estime-t-il. "Mais elle aurait certainement du mal à convaincre les électeurs."
Gretchen Whitmer, la dynamique gouverneure du Michigan
"Une autre femme a particulièrement le vent en poupe depuis plusieurs mois : Gretchen Whitmer, la gouverneure du Michigan", continue le spécialiste.
À 52 ans, cette dernière apparaît comme une candidate presque idéale. D'abord, elle est à la tête d'un État crucial - le Michigan. Ce dernier compte en effet à la fois une forte population ouvrière et d'importantes communautés noires et arabes - des électorats que le camp démocrate tente de séduire. Elle y est par ailleurs très populaire - selon un sondage mené en mars 2024, 51 % des électeurs de l'État aimeraient qu'elle soit candidate "dans le futur", 79 % parmi les démocrates.
En outre, élue depuis 2019, elle apparaît comme plus expérimentée que d'autres gouverneurs en pleine ascension, comme Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie. Elle occupe aussi depuis janvier 2021 le poste de vice-présidente du Comité national démocrate (DNC), ce qui lui permet d'influencer la stratégie du parti au niveau national.
En politique, Gretchen Whitmer se décrit comme une démocrate progressiste. Elle s'est prononcée à plusieurs reprises en faveur de lois plus strictes sur les armes à feu, l'abrogation de l'interdiction de l'avortement et du soutien à l'enseignement préscolaire universel.
"Elle apparaît aussi comme une femme forte, qui est prête à tenir tête à Trump, ce qui peut être un véritable atout", poursuit le spécialiste, rappelant que cette farouche opposante de l'ancien président s'était fait connaître pour avoir été la cible d'un projet d'enlèvement par une milice d'extrême droite.
"Une autre femme a particulièrement le vent en poupe depuis plusieurs mois : Gretchen Whitmer, la gouverneure du Michigan", continue le spécialiste.
À 52 ans, cette dernière apparaît comme une candidate presque idéale. D'abord, elle est à la tête d'un État crucial - le Michigan. Ce dernier compte en effet à la fois une forte population ouvrière et d'importantes communautés noires et arabes - des électorats que le camp démocrate tente de séduire. Elle y est par ailleurs très populaire - selon un sondage mené en mars 2024, 51 % des électeurs de l'État aimeraient qu'elle soit candidate "dans le futur", 79 % parmi les démocrates.
En outre, élue depuis 2019, elle apparaît comme plus expérimentée que d'autres gouverneurs en pleine ascension, comme Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie. Elle occupe aussi depuis janvier 2021 le poste de vice-présidente du Comité national démocrate (DNC), ce qui lui permet d'influencer la stratégie du parti au niveau national.
En politique, Gretchen Whitmer se décrit comme une démocrate progressiste. Elle s'est prononcée à plusieurs reprises en faveur de lois plus strictes sur les armes à feu, l'abrogation de l'interdiction de l'avortement et du soutien à l'enseignement préscolaire universel.
"Elle apparaît aussi comme une femme forte, qui est prête à tenir tête à Trump, ce qui peut être un véritable atout", poursuit le spécialiste, rappelant que cette farouche opposante de l'ancien président s'était fait connaître pour avoir été la cible d'un projet d'enlèvement par une milice d'extrême droite.
Gavin Newsom, "l'animal politique"
C'est un autre nom évoqué avec insistance dans les rangs du parti démocrate : Gavin Newsom. À 56 ans, il a patiemment gravi les échelons de la vie politique : il a d'abord été conseiller général puis maire de San Francisco avant de devenir lieutenant-gouverneur puis gouverneur de la Californie depuis janvier 2019. Aujourd'hui, il est aussi coprésident du comité de campagne de Joe Biden et l'un de ses principaux porte-paroles.
Pour le moment, il répète qu'il est hors de question pour lui de supplanter son candidat et estime que les débats sur le sujet "ne font pas du bien à notre démocratie". Mais il ne cache pas ses ambitions présidentielles futures, avec en ligne de mire, les élections de 2028.
"C'est un animal politique, qui s'est montré particulièrement bon dans les débats et en cela il apparaît comme l'une des options possibles", explique Jérôme Viala-Gaudefroy. En 2023, il s'était ainsi illustré dans un débat en prime time avec le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Ces derniers mois, il a aussi multiplié les déplacements à l'étranger et diffusé sans retenue des spots publicitaires vantant son bilan.
Sur le plan des idées, il essaie d'incarner une troisième voie "quasi-centriste". Il se dit partisan d'une couverture médicale universelle et a mis en place un fonds pour aider les femmes dans les États ayant interdit l'avortement. Dernièrement, il a aussi proposé un amendement constitutionnel pour contrôler obligatoirement les antécédents de tous les acheteurs d'armes.
Il a cependant une grosse épine dans le pied : "La Californie", selon le spécialiste. "Ses détracteurs lui opposeraient rapidement les problèmes que connaît l'État : les hausses des prix des logements, les impôts élevés, l'insécurité…".
C'est un autre nom évoqué avec insistance dans les rangs du parti démocrate : Gavin Newsom. À 56 ans, il a patiemment gravi les échelons de la vie politique : il a d'abord été conseiller général puis maire de San Francisco avant de devenir lieutenant-gouverneur puis gouverneur de la Californie depuis janvier 2019. Aujourd'hui, il est aussi coprésident du comité de campagne de Joe Biden et l'un de ses principaux porte-paroles.
Pour le moment, il répète qu'il est hors de question pour lui de supplanter son candidat et estime que les débats sur le sujet "ne font pas du bien à notre démocratie". Mais il ne cache pas ses ambitions présidentielles futures, avec en ligne de mire, les élections de 2028.
"C'est un animal politique, qui s'est montré particulièrement bon dans les débats et en cela il apparaît comme l'une des options possibles", explique Jérôme Viala-Gaudefroy. En 2023, il s'était ainsi illustré dans un débat en prime time avec le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Ces derniers mois, il a aussi multiplié les déplacements à l'étranger et diffusé sans retenue des spots publicitaires vantant son bilan.
Sur le plan des idées, il essaie d'incarner une troisième voie "quasi-centriste". Il se dit partisan d'une couverture médicale universelle et a mis en place un fonds pour aider les femmes dans les États ayant interdit l'avortement. Dernièrement, il a aussi proposé un amendement constitutionnel pour contrôler obligatoirement les antécédents de tous les acheteurs d'armes.
Il a cependant une grosse épine dans le pied : "La Californie", selon le spécialiste. "Ses détracteurs lui opposeraient rapidement les problèmes que connaît l'État : les hausses des prix des logements, les impôts élevés, l'insécurité…".
Josh Shapiro, pour le "swing state"
À 51 ans, le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, est à la tête du plus gros "swing state", ce qui fait de lui un candidat privilégié pour remplacer Joe Biden.
Ancien procureur général de l'État, il est notamment connu pour avoir été à l'origine d'un rapport publié en 2018 faisant état d'un milliers d'abus sexuels sur des mineurs par des prêtres de l'Eglise catholique. Dans le cadre de la crise des opioïdes, il a participé en 2019 à plusieurs accords avec des entreprises pharmaceutiques afin d'obtenir des dédommagements financiers.
Et aujourd'hui, cet orateur efficace, qui se donne pour slogan "get shit done" (faire avancer le bordel, ndlr), jouit d'une certaine popularité auprès des électeurs. Selon un récent sondage, 64 % des électeurs de l'État affirment ainsi approuver son travail.
Ces derniers mois, il a cependant provoqué de fortes divisions au sein du parti démocrate : de confession juive, il n'a cessé d'afficher son soutien à Israël dans le cadre de la guerre à Gaza, dénonçant les manifestations d'étudiants pro-palestiniens dans les campus américains comme antisémites.
À 51 ans, le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, est à la tête du plus gros "swing state", ce qui fait de lui un candidat privilégié pour remplacer Joe Biden.
Ancien procureur général de l'État, il est notamment connu pour avoir été à l'origine d'un rapport publié en 2018 faisant état d'un milliers d'abus sexuels sur des mineurs par des prêtres de l'Eglise catholique. Dans le cadre de la crise des opioïdes, il a participé en 2019 à plusieurs accords avec des entreprises pharmaceutiques afin d'obtenir des dédommagements financiers.
Et aujourd'hui, cet orateur efficace, qui se donne pour slogan "get shit done" (faire avancer le bordel, ndlr), jouit d'une certaine popularité auprès des électeurs. Selon un récent sondage, 64 % des électeurs de l'État affirment ainsi approuver son travail.
Ces derniers mois, il a cependant provoqué de fortes divisions au sein du parti démocrate : de confession juive, il n'a cessé d'afficher son soutien à Israël dans le cadre de la guerre à Gaza, dénonçant les manifestations d'étudiants pro-palestiniens dans les campus américains comme antisémites.
J-B Pritzker, le milliardaire
Une autre figure pourrait créer la surprise : le milliardaire J-B Pritzker, héritier de la fortune des hôtels Hyatt, et gouverneur de l'Illinois.
À 59 ans, avec une fortune estimée à 3,5 milliards de dollars, "ce serait l'un des candidats démocrates les plus riches", explique Jérôme Viala-Gaudefroy. Un atout indéniable. Il peut aussi faire valoir ses avancées dans son État où il a œuvré pour la défense du droit à l'avortement mais aussi sur le contrôle des armes à feu.
"Mais surtout, il a su gagner en popularité avec son franc-parler à l'encontre de Donald Trump", poursuit-il. Lorsque l'ancien président a été condamné dans son procès pénal à New York, J-B Pritzker a en effet tranché avec ses comparses démocrates présentant Donald Trump comme un "criminel, raciste, homophobe et escroc."
Une autre figure pourrait créer la surprise : le milliardaire J-B Pritzker, héritier de la fortune des hôtels Hyatt, et gouverneur de l'Illinois.
À 59 ans, avec une fortune estimée à 3,5 milliards de dollars, "ce serait l'un des candidats démocrates les plus riches", explique Jérôme Viala-Gaudefroy. Un atout indéniable. Il peut aussi faire valoir ses avancées dans son État où il a œuvré pour la défense du droit à l'avortement mais aussi sur le contrôle des armes à feu.
"Mais surtout, il a su gagner en popularité avec son franc-parler à l'encontre de Donald Trump", poursuit-il. Lorsque l'ancien président a été condamné dans son procès pénal à New York, J-B Pritzker a en effet tranché avec ses comparses démocrates présentant Donald Trump comme un "criminel, raciste, homophobe et escroc."
Michelle Obama, la populaire
C'est l'option fantaisiste mais une alternative idéale : Michelle Obama, la femme de l'ancien président Barack Obama.
À l'inverse de beaucoup de personnalités politiques, l'ancienne première dame peut se vanter d'être l'une des personnalités les plus populaires des États-Unis. Selon un sondage Ipsos publié mardi 2 juillet, cette dernière serait ainsi la seule personne en mesure de faire mieux que Joe Biden face à Donald Trump si le scrutin avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait 50 % des suffrages face au Républicain, en deuxième position distancé à 39 %.
"Dans une campagne express, cela pourrait en effet marcher, mais Michelle Obama n'a absolument jamais manifesté d'intérêt pour se lancer en politique", note le spécialiste.
Cette liste n'est pas exhaustive. D'autres candidats sont régulièrement cités comme le secrétaire aux transports Pete Buttigieg ou encore les sénateurs du New Jersey Cory Booker et du Minnesota, Amy Klobuchar. Tous trois se sont déjà présentés à une élection présidentielle et sont bien connus des électeurs démocrates. Les noms des gouverneurs du Maryland, Wes Moore, et du Kentucky, Andy Beshear circulent aussi, mais leurs chances paraissent pour l'heure plus limitées.
C'est l'option fantaisiste mais une alternative idéale : Michelle Obama, la femme de l'ancien président Barack Obama.
À l'inverse de beaucoup de personnalités politiques, l'ancienne première dame peut se vanter d'être l'une des personnalités les plus populaires des États-Unis. Selon un sondage Ipsos publié mardi 2 juillet, cette dernière serait ainsi la seule personne en mesure de faire mieux que Joe Biden face à Donald Trump si le scrutin avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait 50 % des suffrages face au Républicain, en deuxième position distancé à 39 %.
"Dans une campagne express, cela pourrait en effet marcher, mais Michelle Obama n'a absolument jamais manifesté d'intérêt pour se lancer en politique", note le spécialiste.
Cette liste n'est pas exhaustive. D'autres candidats sont régulièrement cités comme le secrétaire aux transports Pete Buttigieg ou encore les sénateurs du New Jersey Cory Booker et du Minnesota, Amy Klobuchar. Tous trois se sont déjà présentés à une élection présidentielle et sont bien connus des électeurs démocrates. Les noms des gouverneurs du Maryland, Wes Moore, et du Kentucky, Andy Beshear circulent aussi, mais leurs chances paraissent pour l'heure plus limitées.