Dans sa livrison du jour, Libération révèle que l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a freiné les appétits du groupement Eiffage GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/yapi Merkezi/CSE qui avait été déclaré attributaire provisoire du le lot 1 du marché relatif à la conception et réalisation des installations d’une ligne de chemin de fer électrifié à deux voies à écartement standard et d’un système ferroviaire pour le Train Express Régional Dakar-Aibd. En dehors de ce groupement, CRCC (Chine), China Railway Group Limited (Chine) et GMEC/CEC (Chine) avaient postulé pour le lot 2 du marché. Mais, le journa l d'informer qu' au finish, le lot 1 avait été provisoirement adjugé au groupement Eiffage GC/Eiffage Sénégal/Eiffage Rail/yapi Merkezi/CSE qui, selon l’Apix, a « présenté l’offre conforme pour l’essentiel, la moins disante, et qui satisfait aux critères de qualifications. Son offre évaluée est de 274 509 000 000 FCfa HT/HD, réalisable dans un délai de 26 mois pour la tranche ferme et 54 990 000 000 FCfa HT/HD, réalisable dans un délai de 15 mois, pour la tranche conditionnelle, soit un montant total de 329 499 000 000 FCfa HT/HD. » Ce que conteste CRCC qui a facturé le même service à 174,036 milliards de FCfa, soit une différence de 155 milliards de FCfa. A la suite d’un recours gracieux introduit auprès de l’autorité contractante, qui a persisté dans sa position, CRCC a saisi l’Armp qui a suspendu l’attribution provisoire, le temps d’entendre les différentes parties. Une suspension motivée par décision numéro 226/16/Armp/Crd .
Selon le journal, c’est la deuxième suspension rendue par l’instance de régulation dans le cadre du marché global pour la conception du train. Avant le lot 1, le juge des marchés publics avait suspendu le lot 2 à la suite d’un recours introduit par la société turque Yenigun.
Selon le journal, c’est la deuxième suspension rendue par l’instance de régulation dans le cadre du marché global pour la conception du train. Avant le lot 1, le juge des marchés publics avait suspendu le lot 2 à la suite d’un recours introduit par la société turque Yenigun.