À l'approche de la présidentielle de février 2024 au Sénégal, la tension politique est palpable, accentuée par l'absence du Président sortant, Macky Sall. Cette élection, avec la participation de 20 candidats, prend une tournure unique. Avant même le début officiel de la campagne, les Sénégalais expriment leurs attentes pour le prochain président.
"Nous souhaitons que notre prochain président apporte des solutions aux difficultés des populations. Les gens sont fatigués, que ce soit sur le plan de l'alimentation, du transport, ou du social, il doit tout arranger", souligne Sidya Konaté, ancien receveur de bus.
De l'autre côté, Mohamed Diagne exprime un sentiment de découragement parmi les Sénégalais. L’octogénaire souligne le cycle répétitif de promesses électorales non tenues. "Les Sénégalais sont découragés maintenant. Combien de présidents sont passés ici ? À chaque fois, on nous fait des promesses, mais ce sont ensuite des politiciens qui dirigent. Ils font ce qu’ils veulent. On en est venu à perdre espoir. Il y a des gens qui ne savent même pas pour qui voter, car ce sont toujours des tromperies", regrette-t-il.
Le Sénégal, sur le point d'entrer dans l'ère de l'exploitation du gaz et du pétrole, soulève des interrogations quant à la manière dont ces ressources seront gérées par le prochain président. Sidya Konaté insiste sur la nécessité d'une gestion transparente et équitable, avec des avantages tangibles pour la population. "Il doit bien gérer le pétrole et le gaz pour aider la population. Que la population sente qu’il y a un changement. Que cela se répercute dans les familles. Le prix de l’essence, du riz, et d'autres denrées de première nécessité doit diminuer."
Au Sénégal, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février commence le dimanche 4 février 2024 à 00 heure, donnant aux 20 candidats en lice seulement 21 jours pour convaincre les citoyens.
LERAL
"Nous souhaitons que notre prochain président apporte des solutions aux difficultés des populations. Les gens sont fatigués, que ce soit sur le plan de l'alimentation, du transport, ou du social, il doit tout arranger", souligne Sidya Konaté, ancien receveur de bus.
De l'autre côté, Mohamed Diagne exprime un sentiment de découragement parmi les Sénégalais. L’octogénaire souligne le cycle répétitif de promesses électorales non tenues. "Les Sénégalais sont découragés maintenant. Combien de présidents sont passés ici ? À chaque fois, on nous fait des promesses, mais ce sont ensuite des politiciens qui dirigent. Ils font ce qu’ils veulent. On en est venu à perdre espoir. Il y a des gens qui ne savent même pas pour qui voter, car ce sont toujours des tromperies", regrette-t-il.
Le Sénégal, sur le point d'entrer dans l'ère de l'exploitation du gaz et du pétrole, soulève des interrogations quant à la manière dont ces ressources seront gérées par le prochain président. Sidya Konaté insiste sur la nécessité d'une gestion transparente et équitable, avec des avantages tangibles pour la population. "Il doit bien gérer le pétrole et le gaz pour aider la population. Que la population sente qu’il y a un changement. Que cela se répercute dans les familles. Le prix de l’essence, du riz, et d'autres denrées de première nécessité doit diminuer."
Au Sénégal, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février commence le dimanche 4 février 2024 à 00 heure, donnant aux 20 candidats en lice seulement 21 jours pour convaincre les citoyens.
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