La course des candidats à la candidature pour la présidentielle de février 2024 est lancée. C’est une première phase incontournable à laquelle près de 100 candidats seront soumis pour valider leur ticket vers le rendez-vous électoral tant attendu en 2024. Les conclusions du dialogue national ont abouti à l’assouplissement pour participer à l’élection présidentielle. Ainsi, dans le système de parrainage, il a été constaté des modifications liées à cet allègement au profit des candidats en course vers la présidentielle de 2024.
Le ministre de l’intérieur, dans un arrêté publié cette semaine, donne les détails de cette étape pour la sélection des candidats.
Pour cette élection, contrairement contrairement en 2019 où le candidat devait disposer de 52.000 parrainages, le plancher est notamment revu à la baisse. Il passe de 0,8% à 0,6% du fichier électoral. Une amélioration, qui selon le gouvernement du Sénégal, permet aux éventuels candidats d’avoir le choix entre le parrainage citoyen ou le parrainage par des élus. Ainsi, il faudra, en d’autres termes, avoir au minimum, 44.231 électeurs et 58.975 pour le maximum (0,8).
Dans cette fourchette, un partie de ces « potentiels électeurs » doit obligatoirement provenir de 7 régions au moins à raison de 2.000 au moins par région. Le reste est réparti, sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires », apprenait l’arrêté du ministre de l’intérieur.
Concernant le parrainage parlementaire le nombre de parrainage exigé est de 8% des députés qui composent l’assemblée nationale. Autrement dit, le candidat doit être parrainé par 13 députés. Le parrainage des élus territoriaux, exige à chaque candidat 20% des présidents de conseil départemental et des maires sur l’ensemble du territoire national, soit 120 élus. Dans cet arrêté ministériel également, il apparaît clairement que l’électeur, quel que soit son statut, ne peut parrainer qu’un candidat. Aussi, « le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n’est pas tenu en compte lors du contrôle ». Pour ce qui est du document qui enregistre les parrainages, c’est un modèle de fiches de formats 21X29,7 cm (A4).
Lors de l’attribution des documents à la direction générale des élections, chaque candidat aura son numéro collé à sa fiche quel que soit le mode de parrainage choisi. Aussi, dans l’arrêté du ministère de l’intérieur, il est rappelé que « les fiches de collecte par type de parrainage sont uniformes et ne comportent ni symbole, ni signe distinctif, ni effigie, ni marque ». Après avoir fait savoir que toutes les rubriques de la fiche sont obligatoirement renseignées, le ministre de l’Intérieur, dans son arrêté, précise que « pour les besoins du décompte et du contrôle, la fiche de collecte ne doit contenir que des parrains inscrits dans la même commune ». Mieux, ajoute l’arrêté : « la date d’expiration de la carte d’identité biométrique Cedeao est choisie pour compléter les éléments d’identification énumérés à l’article 2 dudit arrêté. La non-conformité de ce renseignement recueilli sur la fiche avec la base de données de la carte Cedeao d’identité biométrique Cedeao entraîne l’invalidation définitive de l’acte de parrainage » précise l’arrêté.
Le document administratif indique, en outre, que le maximum d’enregistrement pour un fichier est de 10.000. « Si le nombre de parrainages d’une région dépasse ce chiffre, il sera généré autant de fichiers que nécessaire pour cette région pour couvrir les parrains obtenus dans celle-ci », note t-il.
Le ministre de l’intérieur, dans un arrêté publié cette semaine, donne les détails de cette étape pour la sélection des candidats.
Pour cette élection, contrairement contrairement en 2019 où le candidat devait disposer de 52.000 parrainages, le plancher est notamment revu à la baisse. Il passe de 0,8% à 0,6% du fichier électoral. Une amélioration, qui selon le gouvernement du Sénégal, permet aux éventuels candidats d’avoir le choix entre le parrainage citoyen ou le parrainage par des élus. Ainsi, il faudra, en d’autres termes, avoir au minimum, 44.231 électeurs et 58.975 pour le maximum (0,8).
Dans cette fourchette, un partie de ces « potentiels électeurs » doit obligatoirement provenir de 7 régions au moins à raison de 2.000 au moins par région. Le reste est réparti, sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires », apprenait l’arrêté du ministre de l’intérieur.
Concernant le parrainage parlementaire le nombre de parrainage exigé est de 8% des députés qui composent l’assemblée nationale. Autrement dit, le candidat doit être parrainé par 13 députés. Le parrainage des élus territoriaux, exige à chaque candidat 20% des présidents de conseil départemental et des maires sur l’ensemble du territoire national, soit 120 élus. Dans cet arrêté ministériel également, il apparaît clairement que l’électeur, quel que soit son statut, ne peut parrainer qu’un candidat. Aussi, « le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n’est pas tenu en compte lors du contrôle ». Pour ce qui est du document qui enregistre les parrainages, c’est un modèle de fiches de formats 21X29,7 cm (A4).
Lors de l’attribution des documents à la direction générale des élections, chaque candidat aura son numéro collé à sa fiche quel que soit le mode de parrainage choisi. Aussi, dans l’arrêté du ministère de l’intérieur, il est rappelé que « les fiches de collecte par type de parrainage sont uniformes et ne comportent ni symbole, ni signe distinctif, ni effigie, ni marque ». Après avoir fait savoir que toutes les rubriques de la fiche sont obligatoirement renseignées, le ministre de l’Intérieur, dans son arrêté, précise que « pour les besoins du décompte et du contrôle, la fiche de collecte ne doit contenir que des parrains inscrits dans la même commune ». Mieux, ajoute l’arrêté : « la date d’expiration de la carte d’identité biométrique Cedeao est choisie pour compléter les éléments d’identification énumérés à l’article 2 dudit arrêté. La non-conformité de ce renseignement recueilli sur la fiche avec la base de données de la carte Cedeao d’identité biométrique Cedeao entraîne l’invalidation définitive de l’acte de parrainage » précise l’arrêté.
Le document administratif indique, en outre, que le maximum d’enregistrement pour un fichier est de 10.000. « Si le nombre de parrainages d’une région dépasse ce chiffre, il sera généré autant de fichiers que nécessaire pour cette région pour couvrir les parrains obtenus dans celle-ci », note t-il.