La livraison de mercredi de la presse quotidienne célèbre comme il se doit l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers, après l’annonce de la production du premier baril du champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte sénégalaise, au large de Dakar.
La compagnie pétrolière Woodside, en charge de l’exploitation de ce champ, a annoncé mardi avoir produit son premier baril “en toute sécurité”, une nouvelle qui consacre l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers.
L’annonce de Woodside survient “après plusieurs reports”, rappelle Bès Bi Le Jour. “Les travaux de Sangomar ont démarré en 2020 avec des retards qui ont entraîné des frais supplémentaires”, écrit ce quotidien.
Selon le quotidien 24 Heures, la phase de développement du projet “a impliqué le forage de 21 puits sur les 23, notamment 11 puits producteurs, 10 d’injection d’eau et 2 d’injection de gaz […]”.
“Il est enfin là !”, s’exclame Walfquotidien, qui semble à la fois enthousiaste et soulagé, en raison des nombreuses péripéties ayant précédé l’annonce de la production de ce premier baril sénégalais.
Le champ Sangomar, une ”faste histoire”
“Aujourd’hui, et après plusieurs opérations de cession et d’acquisition, le champ de Sangomar est désormais détenu par un consortium composé de Woodside (82%) et Petrosen (12%)”, renseigne L’Observateur, évoquant “les grandes étapes de la longue marche vers le premier baril” sénégalais.
L’Observateur remonte depuis le contrat de recherche et de partage de production signé par Petrosen et Senegal Hunt Oil Compagny (SHOC), le 15 juillet 2004, pour mieux mettre en exergue “les dates marquantes d’une opération d’envergure qui a duré 20 ans”. “First-Oil, faste histoire”, peut-on ainsi lire à la une du même journal.
“C’est l’aboutissement du travail de toute une génération”, réagit très justement l’ancien directeur général de Petrosen, Mamadou Faye, dans des propos relayés par le quotidien Le Soleil, lequel se fait également l’écho des engagements réitérés dans ce domaine par le président Bassirou Diomaye Faye.
Selon Le Soleil, le chef de l’Etat, réagissant sur sa page Facebook au démarrage de la production pétrolière au Sénégal, a assuré de “tout son engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à veiller à une gestion transparente des richesses provenant des ressources naturelles”.
Le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, Ayuk NJ, déclare de son côté l’avenir du Sénégal “est prometteur, mais nous ne pourrons l’assurer qu’en renforçant la législation, en préservant le caractère sacré des contrats, en favorisant un environnement propice, en soutenant le contenu local […]”.
”L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé”
Il ajoute, dans des propos cités par le journal Le Quotidien, que dans le même temps, l’accent doit être mis “sur l’éducation, en suivant un paradigme de développement équilibré et en utilisant les meilleures compétences de l’industrie pétrolière et gazière par le biais de partenariats”.
Sud Quotidien, à la suite de Petrosen et Woodside, salue avec enthousiasme l’annonce de la production du premier baril sénégalais, célébrant “un jour historique et une nouvelle ère pour l’industrie sénégalaise”. Enquête se projette un peu plus en pointant “la nécessité de faire de nouvelles découvertes”.
“L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé”, se réjouit le quotidien L’info, selon lequel il y a de quoi espérer pour le pays “un avenir économique et social plus reluisant”. Il signale que Sénégal attend de l’exploitation pétrolière “plus de 300 milliards de francs CFA, pendant 30 ans”, mais les paiements finaux “dépendent des résultats de production et du prix du pétrole”, précise Tribune.
“Il y a une partie du baril qui va servir à payer les investissements. Ensuite, il y aura un partage entre Petrosen, la compagnie et l’Etat du Sénégal. Mais tout dépend du nombre de barils par jour”, précise un expert pétrolier interrogé par le quotidien Source A.
Il reste qu’avec la mise en production du champ pétrolier de Sangomar, “le Sénégal est en passe d’accroître son indépendance énergétique, de renforcer les perspectives économiques régionales et de s’attaquer au problème de la pauvreté énergétique”, selon Rewmi quotidien.
Le Mandat, Vox Populi, parmi d’autres quotidiens, reviennent également sur cette annonce de la production du premier baril de pétrole du Sénégal, pendant que Les Echos annonce pour bientôt, l’entrée en production du projet Grand-Tortue Ahmeyim, à la frontière avec la Mauritanie.
La compagnie pétrolière Woodside, en charge de l’exploitation de ce champ, a annoncé mardi avoir produit son premier baril “en toute sécurité”, une nouvelle qui consacre l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers.
L’annonce de Woodside survient “après plusieurs reports”, rappelle Bès Bi Le Jour. “Les travaux de Sangomar ont démarré en 2020 avec des retards qui ont entraîné des frais supplémentaires”, écrit ce quotidien.
Selon le quotidien 24 Heures, la phase de développement du projet “a impliqué le forage de 21 puits sur les 23, notamment 11 puits producteurs, 10 d’injection d’eau et 2 d’injection de gaz […]”.
“Il est enfin là !”, s’exclame Walfquotidien, qui semble à la fois enthousiaste et soulagé, en raison des nombreuses péripéties ayant précédé l’annonce de la production de ce premier baril sénégalais.
Le champ Sangomar, une ”faste histoire”
“Aujourd’hui, et après plusieurs opérations de cession et d’acquisition, le champ de Sangomar est désormais détenu par un consortium composé de Woodside (82%) et Petrosen (12%)”, renseigne L’Observateur, évoquant “les grandes étapes de la longue marche vers le premier baril” sénégalais.
L’Observateur remonte depuis le contrat de recherche et de partage de production signé par Petrosen et Senegal Hunt Oil Compagny (SHOC), le 15 juillet 2004, pour mieux mettre en exergue “les dates marquantes d’une opération d’envergure qui a duré 20 ans”. “First-Oil, faste histoire”, peut-on ainsi lire à la une du même journal.
“C’est l’aboutissement du travail de toute une génération”, réagit très justement l’ancien directeur général de Petrosen, Mamadou Faye, dans des propos relayés par le quotidien Le Soleil, lequel se fait également l’écho des engagements réitérés dans ce domaine par le président Bassirou Diomaye Faye.
Selon Le Soleil, le chef de l’Etat, réagissant sur sa page Facebook au démarrage de la production pétrolière au Sénégal, a assuré de “tout son engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à veiller à une gestion transparente des richesses provenant des ressources naturelles”.
Le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, Ayuk NJ, déclare de son côté l’avenir du Sénégal “est prometteur, mais nous ne pourrons l’assurer qu’en renforçant la législation, en préservant le caractère sacré des contrats, en favorisant un environnement propice, en soutenant le contenu local […]”.
”L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé”
Il ajoute, dans des propos cités par le journal Le Quotidien, que dans le même temps, l’accent doit être mis “sur l’éducation, en suivant un paradigme de développement équilibré et en utilisant les meilleures compétences de l’industrie pétrolière et gazière par le biais de partenariats”.
Sud Quotidien, à la suite de Petrosen et Woodside, salue avec enthousiasme l’annonce de la production du premier baril sénégalais, célébrant “un jour historique et une nouvelle ère pour l’industrie sénégalaise”. Enquête se projette un peu plus en pointant “la nécessité de faire de nouvelles découvertes”.
“L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé”, se réjouit le quotidien L’info, selon lequel il y a de quoi espérer pour le pays “un avenir économique et social plus reluisant”. Il signale que Sénégal attend de l’exploitation pétrolière “plus de 300 milliards de francs CFA, pendant 30 ans”, mais les paiements finaux “dépendent des résultats de production et du prix du pétrole”, précise Tribune.
“Il y a une partie du baril qui va servir à payer les investissements. Ensuite, il y aura un partage entre Petrosen, la compagnie et l’Etat du Sénégal. Mais tout dépend du nombre de barils par jour”, précise un expert pétrolier interrogé par le quotidien Source A.
Il reste qu’avec la mise en production du champ pétrolier de Sangomar, “le Sénégal est en passe d’accroître son indépendance énergétique, de renforcer les perspectives économiques régionales et de s’attaquer au problème de la pauvreté énergétique”, selon Rewmi quotidien.
Le Mandat, Vox Populi, parmi d’autres quotidiens, reviennent également sur cette annonce de la production du premier baril de pétrole du Sénégal, pendant que Les Echos annonce pour bientôt, l’entrée en production du projet Grand-Tortue Ahmeyim, à la frontière avec la Mauritanie.